Deux Dominastyles (1) : Les pratiques SM de Reine-Marie

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Deux Dominastyles (1) : Les Pratiques SM de Reine-Marie

Je pense qu’il y a deux façons de dominer très différentes, voire opposées. Une histoire parle mieux qu’un discours, pour simplifier, voici deux récits pour illustrer mon propos.

Reine-Marie

Sur son profil femdom.dating, Reine-Marie ne se présentait pas comme une esclavagiste : elle cherchait un homme humble et disponible, attentionné et tendre, mais docile et obéissant. Son but était simplement d’assouvir ses envies et ses caprices sans dressage compliqué, de développer harmonieusement le caractère dominant qui était en elle dans une atmosphère naturelle et détendue. La suprématie de cette femme était une fleur en train d’éclore.

Sous le charme, j’ai pris contact, après quelques hésitations, une communication pas si facile, nous avons décidé d’un essai et  je me suis présenté dans sa ville, elle m’attendait à la terrasse d’un café.

Notre histoire fut… sans histoire. Nous nous voyons à présent régulièrement, et je suis son esclave pour mon plus grand bonheur.

Voici comment elle assouvit ses pratiques SM préférées :

Foot-worship.

Essentiellement au réveil et le soir.
C’est le moyen qu’elle exige pour se faire réveiller. Je lèche la plante de ses pieds avec une langue bien large, lentement. Quand la douce chaleur la réveille, elle me laisse continuer un certain temps puis les remue un peu, ce qui signifie que je dois changer. Selon son mouvement, et aussi sa fatigue (que je juge au temps qu’elle a mis à s’éveiller) je devine si elle veut un massage ou plutôt un léchage toujours aussi doux, mais des orteils, des talons, des malléoles, prendre les deux pieds dans ma bouche… Quand elle est satisfaite, dans un grognement elle repousse ma tête de son adorable pied et je sais que je dois préparer son bain (sauf si elle veut m’utiliser à autre chose).
Le soir, c’est impérativement un massage très complet de ses chevilles, puis je cambre ses pieds en forçant un peu avec mes mains, je les relève à angle droit, là aussi jusqu’à forcer, plusieurs fois, en faisant bien jouer les articulations. Pied cambré, je relève les orteils, ce qui lui donne une position extrêmement sexy et un grand confort. Je termine par la succion des orteils un par un, de Théo, le pouce à William, le tout petit. En général, je lui enfile ses coquettes mules en fourrure et la suite est variable selon son humeur, et selon ce qu’elle a fait pendant la séance d’adoration de ses pieds : cela peut être un cunnilingus ou un face-sitting, ou tout au contraire une punition corporelle (en fait, elle dit « une claque »), une humiliation-plaisir pour elle, ou un renvoi à mon travail, en me repoussant du pied.

Humiliation.

C’est un des paradoxes chez beaucoup de Maîtresses : leurs pieds sont l’objet de vénération, le « foot worship », et ils servent cependant à humilier lors du piétinement. Reine-Marie ne ressent pas de plaisir à piétiner. Pour elle, l’humiliation est psychologique. Elle humilie son esclave seulement pour sentir gonfler en elle-même ce sentiment de dominer, non d’être supérieure, mais de commander, de décider de tout et d’être obéie. Elle me le dit souvent, ça lui tourne presque la tête de m’ordonner« assis ! », « couché ! », « aux pieds ! », « rapporte ! », mais aussi « tais-toi ! », « déshabille-toi ! », « lèche ! », « ouvre la bouche ! » et de me voir obéir. Il lui faut, pour son épanouissement, ce pouvoir absolu sur son esclave.
Après cet ordre d’ouvrir la bouche, par exemple, je sais que je dois me placer au-dessous d’elle, car la suite est presque toujours un crachat dans la bouche. De sa hauteur, elle le rate souvent, crache plusieurs fois et finit par étaler sa salive sur mon visage. L’humiliation lui fait procure un plaisir intense sur le moment, même si après, quand nous cessons la D/s, elle redevient la Reine bienveillante,me fait allonger à ses pieds avec lesquels elle me caresse en souriant…
Elle pratique aussi l’humiliation en public, devant ses invités, me lâchant des « mais tais-toi donc, tu es trop nul » , « regardez-moi cet empoté ! », « vous savez, il fait des progrès, il comprend mes ordres en français ! J-L, des-ca-ca-houè-tes-sans-sel-pour-Ni-co-le ! Ahahaha ! »  ou, accompagné d’une gifle pour rire : « retourne à la cuisine, tu m’énerves, tu reviendras t’excuser en embrassant les pieds de maîtresse Nicole ! » dans ces conditions, elle ressent une telle bouffée de fierté, une telle décharge d’autorité, elle se sent tellement reine que son sexe est trempé, et elle m’entraîne sous un prétexte quelconque pour la nettoyer avec ma langue.

Gode-ceinture.

Plutôt le matin, car elle a parfois des rêves de domination, et tient à exercer son pouvoir pendant que les brumes de son sommeil flottent encore dans sa tête.
L’engin est sur la table de chevet, elle me fait cesser l’adoration des pieds par une tape, une gifle du pied, et me désigne le gode. Je lui adapte les sangles et suce le sexe de silicone, guidé par ses mains agrippées à mes cheveux. Le plus souvent, elle me pousse et se relève, à moitié endormie, je dois être à quatre pattes et faciliter la pénétration (avant de la réveiller, j’utilise prudemment un lubrifiant…) Une cinquantaine de coups de reins, d’une force progressive, que je remercie à chaque fois quand ils ne me font pas gémir. Pendant ce temps, me tenant par les hanches, elle a réveillé sa domination et s’amuse à m’humilier verbalement, en pouffant de rire, me traitant de salope, de cochonne… puis redevenant l’adorable Maîtresse qu’elle sait être, c’est « mon bon chien bien sage… » ou « tu aimes quand Reine te prend comme ça, hein ? » « ouiiii, j’aime tes gémissements, mon esclave chéri ! » Bien sûr, elle ne jouit pas : elle joue. Elle développe sa suprématie, utilise cet esclave qui lui appartient, se fait plaisir. C’est ça, mon rôle.
Elle pratique le gode aussi dans la journée, selon ses envies, mais alors c’est pour jouir. Je place alors l’embout stimulant de son côté de l’engin et elle s’offre un orgasme clitoridien pratiquement à chaque fois, bref et violent, ma prostate me fait crier lors de son dernier assaut… mais ce n’est que de longs instants plus tard qu’elle semble réaliser que je suis là !

 

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