Deux Dominastyles (3) : Rosie, jeune dominatrice expérimentatrice

| |

jeune dominatrice experimentatrice…/… Inquiet, je ramasse le briquet et refais surface. Je le pose sur la table. Sans rien dire, elle le remet dans sa poche avec une moue… d’un capricieux mépris. Son regard se fronce de sévérité et se concentre sur sa tablette, mais sa jambe se tend sous la table. Elle pose son pied sur mon sexe, à présent tout raide, et appuie avec force surprenante. Le petit air vicieux, discret, passe de ses yeux à sa bouche, j’étouffe un soupir mi-douleur mi-plaisir, elle presse plus fort et contracte ses orteils… les yeux rivés à son écran, elle prend un air de petite fille sage et, comme captivée par le film, passe sa langue sur ses lèvres, les humidifie de salive et laisse la pointe rose dépasser de la commissure droite. C’est clair, la Sainte-Nitouche mime un sexe féminin mouillé ! Elle sourit : ma queue s’est encore raidie sous son pied, quelle adorable peste.

Un coup d’œil furtif à ses parents. Ils somnolent à moitié, les petites sœurs sont endormies, la tête sur leurs genoux. Elle plonge un regard sévère dans le mien, presque furieux mais tout à la fois pervers et amusé. Fixant mes yeux dans ses yeux par ce lien d’acier trempé, elle attrape un cahier scolaire dans son sac et le pose, à côté de son écran, bien masqué des regards parentaux. Dans un mouvement de ses joues, elle remue sa bouche qui semblent mâcher quelque chose, ses lèvres soyeuses et humides remuent… mimant un baiser à la Marylin, mais avec son regard méchant, elle laisse échapper un filet de salive qui se dépose en un gros crachat blanc sur la couverture de carton verni. Relâchant l’étreinte oculaire, elle retourne à sa tablette avec un grand sourire satisfait, comme amusée par un passage du film… En fait, elle pousse doucement le cahier vers moi et surveille ma réaction, d’un œil et… de son pied, dont elle m’envoie une secousse, réclamant de toute évidence mon obéissance immédiate.
Ensorcelé, totalement soumis à sa merci, je me penche avec discrétion et lape à petits coups de langue. Je déguste, fasciné, la salive-nectar au goût de soumission à la reine Rosie, dont le sourire satisfait illumine à présent le visage… les parents doivent se dire que ce film est bien passionnant.
Elle retire son pied de mes génitoires en feu, et tout en feignant d’être captivée par le petit écran, décide d’enlever ses petites socquettes, qu’elle pose juste devant moi, et enfile ses trainings pieds nus. Outrée, sa mère intervient en… « chuchotant fort » (comme on fait parfois absurdement).
« – Rosie ! Que fais-tu ? Tu n’as pas honte de mettre tes socquettes sur la table ? Excusez-là, Monsieur, elle est prise par son film… ah, ces tablettes !
– OUPS ! Pardon Monsieur, je suis distraite.
Dit Rosie d’un air innocent et vraiment désolé.
– Ce n’est pas grave, je n’avais même pas remarqué ».
Réponds-je menteur. Elle les reprend et se lève
– Maman, je vais rejoindre Sandra au bar, tu me passes 10 balles ?
– Je te rappelle qu’on dit 10 euros… tiens les voilà, à tout-à-l’heure… faites attention aux gens, on ne sait jamais.
– Mammmmaaaaannn ! J’ai bientôt vingt-et-un ans, tout de même !
Je tente une intervention un peu risquée.
– Ne vous inquiétez pas, Madame, j’y vais aussi, je veillerai sur elles.
– Merci Monsieur, vous êtes bien aimable. Ce n’est pas que je m’inquiète, mais si vous êtes avec elles, je suis plus tranquille. »
Rosie pouffe de rire… et maquille cela en exclamation renfrognée de réprobation filiale. Il est vrai que la situation est amusante.

Nous voilà partis en direction de la voiture-bar. Rosie marche très lentement, ondulant lascivement des hanches. Elle transpire aux aisselles et sent… le sexe, je suis dans ce sillage, mélange délicieux d’odeurs corporelles, quand elle se retourne soudain et me pose les socquettes sur le visage avec un sourire autoritaire :
– Tu les veux, n’est-ce pas ? Mets-les dans ta bouche, vicieux ! Allez, ouvre !
En fait, elle les frotte sur mon nez et les enfonce elle-même, avec énergie, dans ma bouche-bée. Elles ne sont pas propres, leur odeur et leur goût salé m’enchantent… elle éclate de rire :
– Tu aimes, hein ? Ooooh, toi… tu vas m’obéir comme un toutou. Pas question de bar, entre ici, j’ai envie de m’amuser. Et ouvrant la porte en gloussant de plaisir, elle me pousse dans les toilettes. Elle s’assied sur le couvercle du WC et relève ses jambes.
– À genoux devant ta Maîtresse ! Je m’agenouille, subjugué.
– Crache mes socquettes sales et garde-les, tu pourras les sniffer et les adorer chez toi. Enlève mes baskets et lèche mes pieds. C’est un ordre. Et sors ta queue de ton jean, immédiatement !
J’obtempère et commence à lécher ses pieds sexy, retrouvant dans son odeur musquée le goût de sa transpiration, délicieusement salée. Elle prend son téléphone.
– Allo, Sandra ? Viens aux toilettes de la voiture 12, j’en ai un !… Si, il est là, il me lèche les pieds… PASSE TA LANGUE ENTRE MES DOIGTS, TOI,IL Y A DE LA SALETÉ… excuse, sandra… oui, beaucoup… attends je vérifie… trempée !… quoi ? Bien sûr, qu’il va nous lécher, il obéit comme un petit chien, viens ! En disant cela, elle a glissé une main dans son pantalon de yoga et après un petit bruit de clapotis, sort ses doigts pleins d’une glaire blanchâtre dont l’odeur de marée envahit la minuscule pièce…
– Suce mes doigts ! Je me délecte, sa main est douce, elle enfonce ses doigts aux ongles soignés jusqu’au fond de ma gorge… j’éructe, ça la fait rire. Elle replonge sa main dans sa culotte et la ressort trempée, puis me barbouille la figure avec, pince mon nez, le tord, m’empêche de respirer avec un rictus excité…
Quelqu’un frappe à la porte, une voix demande :
– Tu es là ? Rosie ouvre
– Oui, entre. Sandra est beaucoup plus petite mais un peu plus âgée, aussi brune que Rosie est blonde. Chaussée de sandales fines à talons hauts, elle porte sur ses fesses rondes une jupe rouge ultracourte en lycra qu’elle la remonte jusqu’à sa taille une fois la porte refermée. Vu l’exigüité du lieu, elle m’enfourche pour embrasser goulûment sa copine, et serre les cuisses.
– Alors voilà l’esclave d’aujourd’hui ? Il a l’air obéissant et pas râleur comme celui de l’autre fois. T’as trouvé un bon coup, sacrée petite salope de Rosie… Dis-donc, ça sent la chatte, ici ! Au fait, tiens, toi le chien, cadeau !
Elle explose de rire en brandissant sous mon nez un string tout humide qu’elle pose sur mon visage. Un peu visqueux, son odeur est encore plus forte. Rosie en glousse d’excitation :
– Figure-toi que je viens de lui faire bouffer mes chaussettes, AHAHA ! Vas-y, Sandra, essaie de lui écraser la queue avec tes talons !.. toi le chien, mange sa culotte ! Pendant que je mets le minuscule triangle de tissu poisseux dans ma bouche, Sandra constate la raideur entre mes jambes et la pousse vers le bas. Agacée, elle pèse sur ma tête et me fait asseoir sur mes talons, mon sexe touche à présent le sol. La petite salope réussit à planter son talon dedans et me fait crier…
– Ta gueule, on sait que tu aimes, salopard, lèche-moi plutôt entre les fesses au lieu de gueuler !
Je m’enfouis entre les rondeurs, et marmonne : je ne peux pas lécher avec sa culotte dans la bouche. Elle me gifle, furieuse, retire mon bâillon, replace mon nez dans la raie de ses fesses, morte de rire, et embrasse Rosie de nouveau, remuant son odorant sillon et me pressant contre le montant du lavabo pour mieux serrer l’étau fessier. Décidément, il est important pour ces demoiselle d’exciter la bête et de la malmener !

Au prix de mille contorsions, Sandra finit par se retourner et s’asseoir sur les genoux de Rosie que j’ai aidée pendant ce temps à retirer pantalon et culotte ensemble, découvrant fasciné un sexe tout petit, tout rose et effectivement très aromatique, orné de poils blonds bouclés… adorable. Le minou de Sandra, comme la fille elle-même, est tout le contraire : petites lèvres sombres, poils noirs taillés en ticket de métro. Ainsi placées, je fais face aux deux chattes et l’ordre tombe, de leurs deux voix simultanées :

« LÈCHE ! »

Rosie empoigne les seins de Sandra et je m’active, arrivant parfois à stimuler celle du dessus avec mon front ou mon nez, tout en chatouillant le clitoris à l’étage en-dessous… mes doigts prennent le relais de ma langue, les deux Maîtresses, à présent plus calmes, continuent à pouffer, me donnant des tapes sur le crâne, gloussant des ordres contradictoires difficiles à gérer :
– Aspire mon clito !
– Mets ton doigt dans mon petit trou ! (rires)
– Aboie comme un chien ! (explosions de rires)
– Dis que tu es notre serviteur, qu’on est les Reines du monde, que tu nous aimes !
– Plus profond, ta langue ! Ton doigt ! Suce-le ! (rires encore)

C’est Sandra qui, au rythme des caresses de Rosie, commence à souffler fort, à gémir… ce qui déclenche sa copine, oppressée par son poids, qui halète, soupire, et finit par lâcher un petit filet de cyprine
– Je jouiiiis !
– Attends… lààà… moi aussiiiiiii ! Oooh, je suis trempée !

Toujours d’une seule voix, elles m’ordonnent de lécher leurs jus, tout en me giflant, uniquement pour relancer leurs rires, puis m’ordonnent de me masturber : les deux curieuses ne perdent pas un instant de cette gymnastique, donnant de petits coups, frottant mon gland avec leurs pieds… rapidement j’éjacule et Sandra, très experte, récupère mon sperme, le goûte, fait une fausse moue dégoûtée puis m’enduit la figure avec. Rosie, qui décidément aime faire ça, rajoute sa salive, d’abord dans la main de Sandra, puis en crachant directement sur mon visage…

Le rhabillage se passe mieux, nous nous sommes habitués à évoluer dans  un mètre carré et demi… en guise de final, elles me forcent à me coucher en « chien de fusil », c’est le cas de le dire, et montent debout sur moi, se tenant aux parois, pour un baiser langoureux, suivi d’une conclusion à l’unisson :

« DIS MERCI À TES MAÎTRESSES, CHIEN ! EMBRASSE NOS PIEDS »

Bien entendu, je ne peux pas obéir, tout bloqué et endolori par leur  piétinement… elles pouffent de rire comme si elles jouaient dans un film et observent ma servilité comme si j’en étais le figurant minable… Rosie ne peut retenir quelques crachats, maladroitement imitée par Sandra.

Il y a eu une suite avec Rosie : derrière ma soumission, il y avait de la tendresse. Mais j’ai toujours ses socquettes et la culotte de Sandra, que j’ai effectivement « sniffées et adorées », dans des cérémonies… solitaires et très païennes !

Ah, les petites Maîtresses pleines d’énergie, curieuses, joueuses, comme c’est mignon !

Voilà où se trouve l’opposition. Ça n’a rien à voir avec leur jeune âge, ces gamines sont d’un autre type, qui a besoin d’un soumis avec une identité, souvent un « Monsieur » (âgé) ou un costaud, ou un intello… et leur plaisir vient en grande partie de le briser, le ruiner, le traiter plus bas que terre… l’inversion des rôles, des forces, des valeurs, le jeu de « quiperdgagne » priment.
Leur sensualité n’entre en jeu qu’au moment de la jouissance sexuelle, et encore, beaucoup s’en passent.
Les frustrés vanille diront souvent « Oh mais elle a dû subir des violences dans son jeune âge »… balivernes, bien-sûr.

Pour schématiser, si la Domina one est centrée sur son plaisir, sans le moindre souci du déplaisir de l’objet humain qui le lui procure, à part ses cris et ses contorsions, mais juste en tant que spectacle excitant, la Domina two, sans être forcément sadique, est une jeune dominatrice expérimentatrice, elle joue sur les limites, fait plus mal, ou différemment. Sans doute moins sûre de sa suprématie, elle utilise le soumis comme un baromètre de sa séduction : plus il encaisse, plus il est sous son charme. Elle méprise, sans doute, le sous-humain à ses pieds, mais paradoxalement recherche et vérifie constamment son excitation. Enfin, elle ne s’y attache pas… je ne saurais dire pourquoi. Besoin de nouveau, peut-être.
Ces deux portraits ne s’opposent pas totalement, parce qu’ils sont réalistes. Dieu merci, il y a des Dominas « one-two », et même sûrement « one-two-three » et plus !
L’idéal, pour elle comme pour le ou la soumis(e), serait peut-être « one-two… fifty »… shades of grey ? Non, dans les cinquante, il y aurait, par exemple, de la soumission ? de la vanille ? du switch ? mais aussi (nous parlons d’idéal)…
DE L’AMOUR, BORDEL !

Previous

PARISA DOMINATRICE ET SÉDUCTRICE

PARODIES DOMINATRICES DE « BLURRED LINES »

Next