Homme soumis à sa voisine de palier (1)

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soumis humilié

Naît-on homme soumis? ou le devient-on ?

Sans doute un peu des deux. Il est vraisemblable que notre nature profonde est orientée dès les premiers jours vers ce qui sera notre destinée. Le reste n’est ensuite qu’une histoire de terrain favorable qui vous en donne les clés, ou vous en éloigne. Telle l’éducation d’un enfant, celle d’un homme soumis doit être en adéquation avec ses prédispositions, ses réflexes innés à vouloir servir et sa capacité à apprendre vite.

J’ai toujours su que je n’étais pas fait pour prendre les rênes du traîneau, pour commander une équipe, diriger un projet d’une main sûre d’elle même. Il me fallait une autorité, une sécurité, et bien sûr, je n’en étais pas conscient. Ou du moins, je ne savais pas jusqu’où cette autorité devait intervenir, et dans quel domaine. Bien sûr, ce n’est que plus tard que je compris qu’elle devait être totale et Féminine.

Il fallait encore qu’une femme le décèle en moi, puis me révèle cette vérité qui de prime abord n’était pas facile à accepter. Il fallait ensuite que cette femme ait le goût de la découverte, le sens de l’éducation, la patience de mener sa mission avec habilité et amour. Lentement d’abord pour ne pas effrayer, pour attirer dans les filets, puis de manière progressive pour donner envie, en gagnant à chaque fois un peu plus de terrain. Puis quand le chemin est bien engagé, que les premiers paliers sont passés, acceptés comme étant naturels, il suffit alors de porter l’estocade, le coup gagnant, affirmer une bonne fois pour toute la règle de base, immuable, la Maîtresse ordonne, l’homme soumis obéit. Point. Dans ce type de relation, la femme est supérieure à l’homme, c’est un acquis qui ne se discute plus.

Olga, bonne chienne soumise

Et une fois la question réglée, il n’y a plus à y revenir. Jamais. Et l’homme soumis peut enfin s’épanouir, la tête libre, débarrassée de tous les qu’en dira-t-on.

Après l’initiation, l’éducation, la Maîtresse peut alors sans encombre, passer au dressage final. Une fois le soumis vaincu, convaincu de sa place, il peut être chien, boniche ou table basse sans que la Maîtresse ait à forcer son talent. Car pour nous, seul le plaisir de celle-ci compte à nos yeux.

Aujourd’hui, je m’appelle Olga, et je suis une bonne chienne soumise, fière et heureuse de coucher aux pieds de ma Maîtresse. Plus rien d’autre n’a d’importance que son sourire et sa satisfaction à me voir obéir, à me voir ramper au sol, et accepter sans la moindre résistance toutes les humiliations liées à mon statut d’esclave. Pour rien au monde je n’aimerais, ne serait-ce que la courroucer, ou objecter un désir, pire, un ordre. Le simple non a disparu de mon imagination et de mon vocabulaire. Et puis, quand on est un chien, marcher à quatre pattes n’a plus rien de dégradant, cela devient une évidence. Une simple histoire de cohérence. Un chien marche à quatre pattes, c’est ainsi.

Mais comme dit le proverbe, Paris ne s’est pas fait en un jour, et le chemin fût bien long pour en arriver là.

Maîtresse Charlotte, ma voisine de palier !

Je m’appelle Thierry, et le prénom de Maîtresse est Charlotte. Nous sommes voisins de palier, au dernière étage d’un petit immeuble de province. Cette situation a facilitè entre nous un long temps d’adaptation. D’abord, il y a eu un temps d’observation, puis est venu le temps des échanges, de la découverte et du désir qui s’intensifient lentement. Enfin, il y a eu le temps des rencontres de plus en plus intimes. Ensuite, j’ai ressenti de la frustration le jour où la porte n’a plus voulu s’ouvrir.

Un soir alors que nous nous quittions après une soirée courtoise, elle me dit en souriant :

-La prochaine fois que tu passeras cette porte, si tu dois la repasser un jour, c’est à quatre pattes. Apprend à être un chien, et nous nous reverrons. C’est l’esclave qui est en toi que j’attends désormais. Je ne veux plus voir l’homme, il ne m’intéresse pas.

 

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1 réflexion au sujet de « Homme soumis à sa voisine de palier (1) »

  1. Ma femme m’a toujours dominé. C’est elle le mari et moi la femme. A la maison je fais la vaisselle, le ménage, la cuisine…. Elle veille dehors et rentre tard la nuit. Les week-end elle va en boite et rentre au petit matin puant l’alcool et la cigarette. Je sais qu’elle me trompe mais je ne dis rien, elle me gode aussi et parfois elle me fait baiser par des inconnus.

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