L’ ESCLAVE SEXUEL DE MARIANNE

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esclave sexuel

Marianne est esthéticienne.

Ce n’est qu’un métier.

Elle est avant tout, pour moi, dominatrice. Une des plus puissantes que je connaisse, car c’est chez elle instinctif, naturel et sans importance. Oui, ce n’est pas une préoccupation, pas une obsession pour elle. Elle a quelques passions, quelques addictions, notamment la cigarette et… le sexe.

Si le bien-être corporel, l’amusement coquin, le caprice excitant, le plaisir sexuel, la jouissance et l’orgasme sont dans sa tête en permanence, la domination, elle n’y pense pas, c’est juste sa nature et un moyen de satisfaire ses désirs, elle ne la pratique pas « exprès ». Ainsi, jamais de cinéma, pas de menottes garnies de fourrure, de casquette en cuir noir, que sais-je. Il me semble que les deux seuls accessoires qu’elle utilise sont sa cravache (très rarement) et son gode ceinture. Détail à propos de celui-ci : il possède « de son côté » une partie saillante, amovible, qui pénètre et stimule son sexe quand elle prend ou sodomise un(e) partenaire.

Sa domination n’est pas faite de pratiques ou de positions, c’est plus simple : elle aime les autres (elle a des esclaves des deux sexes) exactement comme des objets. Leur personnalité, leurs désirs, leur existence-même ne l’intéressent que si elle y prend du plaisir.

Voici comment j’ai appris à connaître cette femme exceptionnelle.

Un soir, elle m’a tout simplement demandé si cela me tentait de coucher avec elle… moi, un peu soûl, j’ai dit que oui, sans doute, car c’est une belle femme, au corps particulièrement érotique et très désirable. « Je te ferai des choses que ta femme ne te fait pas » m’avait-elle murmuré à l’oreille. À la réflexion, les choses que ma femme ne me faisait pas étaient innombrables : elle ne me faisait plus rien. D’ailleurs nous avions depuis plusieurs mois décidé de divorcer. J’ai donc pris la proposition « au sérieux » (façon de parler) et accepté.

Rapidement, j’ai pris goût à son corps souple, ses cinquante ans qui en semblaient trente, son sourire, ses incessants caprices sexuels toujours renouvelés, son odeur quand elle est excitée (c’est à dire presque tout le temps), qui est tout bonnement l’odeur de sa chatte…
Jamais de Domination/soumission, ce qui me décevait un peu car il me semblait qu’elle avait cette tendance. Tous deux en instance de divorce, nous nous cachions tout de même de nos conjoints, et ce secret renforçait notre excitation.

Un après-midi, en servant l’apéritif au bord de sa piscine, elle me posa la question et c’est moi qui me suis trouvé tout con de ne pas l’avoir fait avant.

« – Tu sais, je choisis souvent notre façon de faire l’amour, je t’impose parfois mes petits caprices… tu aimerais être dominé pour de vrai,devenir mon esclave sexuel, faire tout ce que je te dis ?

– Comme quoi, par exemple ?

– Ben, je sais pas… par exemple me lécher les pieds où je veux et quand je veux, faire toutes les corvées qui m’emmerdent, t’occuper uniquement de me faire jouir, être à genoux devant moi, me laisser jouer avec ton corps comme j’en ai envie ?

– Ah, oui alors ! J’adorerais ! Je pensais même à t’en parler un jour. Je serais ton serviteur, ton esclave sexuel, à tes ordres, obéissant au moindre de tes caprices !

– Tu savais que je dominais mon mari ? Il m’obéissait comme un toutou.

– Je m’en doutais et je comprends pourquoi, Marianne : tu es d’une beauté incroyable. Rien que tes seins, je ferais tout ce que tu veux pour que tu m’autorises encore à les embrasser…

– Tout ce que je veux ? Tu exagères.

– Non, non. Tout ce que tu veux, je te jure. Tu es plus belle que belle, j’éprouve plus que de l’amour pour toi. C’est de la dévotion, tu es une déesse que j’ai envie de prier à genoux, obéir à tes ordres me lavera de mes péchés.

– Wow… ça m’impressionne. Mais c’est du baratin, ça, ahaha !

Elle rit de bon cœur.
Puis redevient sérieuse. Presque cérémonieuse.
S’approche, baisse une des bretelles de son maillot et sort un de ses seins…
un pur chef-d’œuvre aux proportions parfaites, lourd, aréole large et foncée, avec de petits reliefs plus clairs autour, capables d’érection comme le téton, merveille à lui tout seul, dressé avec insolence, qui n’invite pas au baiser : qui l’exige.
Se penchant sur moi, elle le place à quelques centimètres de mes lèvres…

– Branle-toi. SANS TOUCHER MON NICHON, si tu es capable de m’obéir.

Complètement ensorcelé, les yeux rivés sur le globe parfait, torturé par l’envie de le sucer, je prends mon braquemart à pleine main…
Intimidé par le regard fixe de Marianne, enivré par la chaleur qu’elle dégage et l’odeur sexuelle forte de sa chatte, son désir ayant pris le pouvoir, je jouis en quelques secondes. Une giclée de sperme tombe sur les tomettes avec un bruit mat.
S’étant assise sur un fauteuil à côté de moi, elle y pose la pointe de son pied qu’elle frotte délicatement dans le fluide visqueux… et la porte lentement à ma bouche, d’un air à la fois interrogateur et autoritaire. Je m’apprête à lécher, bien sûr, quand elle éloigne son pied…

– Tu as dit que tu ferais tout ce que je veux pour embrasser mes seins. Je t’ai dit de lécher ?
Un peu énervée, elle essuie son pied sur mon visage, puis dans mes cheveux et repousse ma tête sans ménagement.
Pour avoir le droit de me servir, tu obéis à mes ordres, pas à tes pulsions. Écoute, voilà ce qu’on va faire : tu vas y réfléchir. Pense bien que je ferai de toi tout ce que je veux, TOUT !  Une maladresse comme celle-ci : punition ou privation. Tu regretteras, crois-moi. Un refus de punition, un refus d’obéissance, un seul : dehors !
Une fois que tu seras bien sûr de toi, viens me le dire ici, en rampant à mes pieds. J’accepterai peut-être. Apporte quelques vêtements. Tu dormiras dans la cabane du jardinier et tu m’appartiendras totalement, 24/7. Réfléchis bien : je ferai de toi et tu feras pour moi tout ce que je voudrai… et tu ne sais pas forcément tout ce que je veux !

Elle a dit tout ça avec un naturel désarmant. Je n’ai pas hésité longtemps : trois jours après, je m’installai comme esclave de Marianne.

J’ai mis du temps à m’adapter aux corvées. Travailleuse au salon, Marianne est d’une paresse voluptueuse chez elle. Impérieuse, aussi. Je dois absolument tout faire.
Mais l’admirer faire sa sieste ou juste fumer en sirotant un punch dans sa chaise longue au bord de la piscine… est devenu pour moi un vrai bonheur. Quand je tombe de sommeil alors qu’il me reste deux heures de ménage, lessive et repassage, la contempler s’étirer avec grâce dans son lit me repose, masser l’adorable pied qu’elle me tend dans un demi-sommeil, entendre le soupir d’aise que ça lui procure me donne ma raison de vivre. Je lui appartiens corporellement :
le travail de mon corps remplace le sien et lui procure repos et bien-être, le plaisir de son corps remplace le mien et me procure un intense bonheur. En biologie, on appelle ça une symbiose.

 

Sexuellement, au début, peu de changement, puis un jour, elle a déclaré que mon sexe ne l’intéressait plus.

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