Petit à petit vers une relation gynarchique ? (qui sait?) (2)

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relation gynarchique

Changements notables chez ma femme

Je reviens vers vous pour poursuivre mon récit et partager mes ressentis. Pour rappel, j’aimerais faire évoluer ma relation de couple vers une relation gynarchique.

Ma femme, ces derniers temps, a changé. Cette femme de 42 ans a retiré sa carapace de femme qui vit pour les enfants et pour ses proches dont moi.

Elle ne porte plus de talons aiguilles ou peu. Cependant, elle porte d’autres chaussures qui la rendent tout aussi élégante. Ma pression a lui en offrir et à lui demander d’en porter, il y a quelques années, l’a certainement bloqué.

A une époque révolue où je n’avais rien compris, elle conservait ses talons pendant que je lui rendais hommage. Ses talons s’enfonçaient dans ma peau et cela me plaisait vraiment d’être ainsi allongé sur les draps du lit sur le ventre, pendant qu’elle se laissait lécher et se caressait.

J’aime et apprécie cette femme qui voit et comprend mes envies. Ainsi, j’aime  partager d’avantages et lui envoyer tous les jours  un sms de compliments auquel elle ne répond pas. Cependant,  elle me remercie quelques fois. Je sais, je note et je ne devrais pas. En effet, je vis cette nouvelle prévenance de ma part, comme un nouveau plaisir de plus à la servir qui me rend amoureux.

Evolution de notre couple

Cette semaine, nous sommes sortis deux soirs. Elle s’est habillée comme elle aime. Elle se sentait bien. J’ai aimé cette femme que je connaissais au début. Elle redevient elle-même avec ses étoffes, ses bijoux, ses détails, ses doutes sur ses choix dont elle m’a fait part. Ensuite, j’ai su la rassurer. J’ai l’impression que plus je la complimente, car j’en ai envie, plus elle est belle et attractive.

Au cours de ces soirées, elle a été proche d’autres hommes et ça m’a plu. Cependant, je sais que tout est à construire, de rien et qu’avant d’aller vers le candaulisme ou le cukhold, il y a du chemin. J’ai lu qu’il fallait de la complicité et de la communication pour construire une relation gynqrchiste et nous n’en sommes pas là. Et surtout il y a un risque. Donc, nous n’irons pas si elle ne le souhaite pas.

J’ai, maintenant, une vision différente de notre relation mais, elle non, même si elle aime le nouvel homme qu’elle devine. Je dis oui quasiment à toutes ses demandes de services ou de projets et j’en suis ravi.

Elle m’avait demandé quand nous évoquions un début de soumission pour moi, dans notre couple, de dormir nu tous les jours. Le froid m’avait fait renoncer à cette demande. Aujourd’hui, je le fais de moi-même et ne suis pas prêt de me rhabiller. Elle l’a noté l’autre jour sans plus. Elle aime poser sa main sur mon corps en dormant. La réciproque n’est pas de mise. C’est un non-dit entre nous depuis le départ car je l’ai toujours beaucoup respectée. La seule exception est quand elle vient blottir son dos contre moi et qu’elle prend mon bras pour le mettre sur ses épaules quand nous dormons. Bref.

Evolution dans notre vie intime

En rentrant d’une de ces soirées, mardi, elle a mis la main sur ma cuisse dans la voiture et m’a dit qu’elle avait envie de faire l’amour malgré l’heure tardive. J’étais ravi.

Dans le lit, je l’ai attendu nu et quand elle est arrivée, elle m’a chevauché en peignoir avec ses hanches de Reine, son corps me surplombant, dans tous ses détails et son charisme.

Elle a joué, longuement, comme elle fait maintenant depuis quelques mois, à la lisière de ses lèvres avec mon sexe.

Ses doigts fins et doux saisissent rarement mon membre et ses lèvres jouent sur leur longueur avec mon membre raide.

Elle maintient le plaisir de rester juste à l’entrée de son sexe, en gémissant. Je suis silencieux et respire ces moments pleinement, partageant son excitation et la chaleur de nos corps.

L’étoffe de son peignoir court de soie s’est ouverte progressivement, la rendant encore plus sexy.

Dans la pénombre, avec la peau de son décolleté, les ombres et son parfum me donnaient un tableau royal de cette féminité libérée.

Mes mains avaient envie de la caresser mais je me retenais, sauf après lui avoir demandé et qu’elle ait accepté.

Elle se caressa  tout en laissant, toujours, mon membre à l’extérieur. Elle me repoussa à la lisière de ses lèvres quand mon sexe semblait vouloir pénétrer. Je pense qu’elle dut venir plusieurs fois dans ses plaisirs ce qui me ravit. J’aime rester dur pour elle sans venir.

Elle m’a murmuré de lui dire des mots et je lui ai redit mon admiration, mon plaisir à rester à la lisière de son sexe, qu’elle joue, se caresse et même que seul son amant devait avoir le droit de la pénétrer, ce qui la fit venir une fois.

Ma femme prend le pouvoir dans la chambre

Je lui ai redit aussi mon admiration et mon plaisir qu’elle soit femme prenant du plaisir pour elle avec son homme et que cela me rendait amoureux ce qui est vrai, tellement vrai.

J’ai cru jouir dans l’obscurité et je me suis surpris à m’être assoupi une seconde, entre rêves et réalités, curieux mais si chaud à vivre.

Son corps me surmontait toujours, et elle a daigné s’enfoncer plus sur mon chibre. Le fourreau très chaud m’a aspiré au fond.  J’ai senti que je pouvais commencer mes mouvements en elle, plus rapides, ou plus profonds, la laissant déguster le plaisir de sentir son sexe libéré puis le mien glissant et écartant le sien longuement ce qui est selon le Kamasutra le moment le plus délicieux.

L’écartement ressenti et les frottements sont selon cet ouvrage un moment qui créé le plaisir et l’envie de son renouvellement dans le corps d’une divine même pour elle qui semble plus clitoridienne. Disons que c’est un plus.

Après un moment court, par rapport à nos caresses et son usage sensuel de mon corps, je lui ai demandé l’autorisation de venir. Elle m’a répondu dans un murmure que c’était quand je voulais d’un air de dire « qu’attends-tu ? ».

Je me suis donc exécuté, sur un moment intense et j’ai joui quasi sur ordre, ce qui m’a plu. Ce qui m’a plu aussi, c’est de venir rapidement pour elle. Cela fait bientôt un ou deux mois que cela se passe ainsi. Elle m’avait murmuré la fois précédente que pratiquer ainsi en me faisant venir à la fin et privilégier ses caresses en plus de la sensation de mon sexe était vraiment super fort. J’en suis ravi.

Nous nous sommes endormis profondément.

Au service du bonheur de ma femme

Le lendemain, je lui écrivais un sms pour la remercier de ces deux soirées et de notre moment chaud que j’avais apprécié.

Sa réponse fut de retenir les deux soirées et le partage des ambiances. Elle me confia que passer de ces moments de danses et de partage à notre lit ne l’avait pas rendu très à l’aise.

Je fus donc refroidi mais en même temps, content de cette confiance à me dire ce décalage.

Mes mots l’ont peut-être refroidis et je peux comprendre maintenant, pas comme il y a encore presque un an.

Le soir de mes messages, je suis rentré et ai décidé d’aller plus loin dans ma prévenance. Comme elle n’aime pas que je lise quand elle dort, je lui ai murmuré que je souhaitais lire et que j’allais lire sur le canapé avant de remonter. Elle a ouvert ses jolis yeux doucement et m’a murmuré de prendre une couverture. J’étais content d’être sur ce canapé. Ce que je veux partager c’est le bonheur de faire plaisir. Ce n’est peut-être pas D/s mais, pour moi, ça participe de mon épanouissement.

Le matin, pareillement, je ne fais plus du tout de bruits. Je m’habille dans la salle de bain pour ne pas la déranger et cela me met dans une chaleur douce et agréable.

Je souhaite son bonheur et respecter sa pudeur. D’ailleurs, elle se déshabille et s’habille toujours hors de ma présence ce qui est un usage qu’elle a pris sur ma prévenance  et que j’ai respecté. J’avais décidé de ne plus être présent par respect en mon fort intérieur sans lui dire. Un jour que je rentrais dans la chambre en l’ayant oublié elle m’a juste dit « Que fais-tu ? » et je suis sorti en m’excusant.

Encore un long chemin vers une relation gynarchique?

Je veux témoigner ici que la pression mise, par moi, même si elle a cessé complètement, reste présente. Et le fait que j’attende ses consignes ou ses avances, la met certainement mal à l’aise ou dans le doute. Je suis un peu tout ou rien mais là, je dois apprendre à être plus dans la bonne mesure ce qui est difficile mais tellement réchauffant et bon.

Je pense que je dois apprendre à proposer et accepter les refus avec un merci ou un «Puis-je faire ceci ou cela, ou as-tu encore besoin de moi ? » ce que je fais mais pas systématiquement.

Le penser, l’écrire et le faire me fait du bien comme le partager ici. Elle le ressent mais reste prudente, à raison.

La route est longue et peut-être que je n’arriverais pas à vivre une relation gynarchique. Cependant, nous nous sommes retrouvés et j’aime la servir de plus en plus sans retour. Je lui ai dit d’ailleurs.

Je témoigne sur ce site pour dire que les attentions et les mots positifs sont essentiels dans un couple. La femme est souvent l’actrice des changements et l’homme suit ou partage ces changements. Dans une relation gynarchique, le respect n’est pas exclu mais la place de la femme est sa vraie place. L’homme doit tout faire pour qu’elle se sente bien encore plus que dans un couple non gynarchiste. C’est ma conviction profonde.

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