Homme soumis à sa voisine de palier (2)

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D’homme soumis à animal de compagnie !

Les semaines passèrent en silence, ou chaque jour son absence augmentait un peu plus mon désarroi, une sorte de descente en enfer. Quand le froid du vide remplace la chaleur du contact, c’est tout un équilibre qui vous affecte. Le manque crée le besoin.

Puis vint la délivrance, ce jour où quelques mots griffonnés sur un papier bleuté, déposé dans ma boite aux lettres, me livra ma première mission. Je relus ce mot des dizaines de fois. Enfin, je fus autorisé à traverser ces quelques mètres qui séparaient nos deux portes, ce que je fis aussitôt le soir venu. Une seule condition, je devais être nu et marcher à quatre pattes. Ensuite, selon son désir, je devais attendre près d’une heure à genoux, les mains sur la tête, le regard au sol, sans doute sous la surveillance du judas de porte vidéo, qu’elle daigne m’ouvrir enfin. J’étais comme un chien qui attend sur le paillasson.

Je compris ce jour là, où était ma place. L’évidence me frappait d’un coup, et j’apprenais à être un animal de compagnie qui n’attendait plus que son collier. Et quand le mécanisme de la serrure à crier son ouverture, je crois que j’ai vécu à cet instant le plus beau moment de ma vie.

Instructions de Maîtresse Charlotte

Elle fit deux pas vers moi, puis elle resta quelques minutes à m’observer. J’étais tétanisé, presque tremblotant, mais ma queue elle, n’avait aucune hésitation, aucune pudeur, aucune faiblesse, aucune honte. Elle était au garde à vous, dure comme jamais, prête à exploser au moindre contact, prête à obéir à sa voix. Elle me faisait presque mal, et je ne savais vraiment pas quelle conduite adopter. La fierté de lui offrir mon désir, ou la honte de lui proposer un tel spectacle.

– Ce qui est bien avec les hommes, souffle-t-elle d’une voix aiguisée, c’est que les choses sont claires rapidement. Inutile de vous questionner longtemps, votre cerveau n’a aucune utilité, votre queue parle pour vous…

Je n’osais bouger le moindre muscle, luttant même pour ne pas trembler d’avantage. Mes yeux étaient fixés sur ses bottes. Un seul petit geste, un mot, et je me jetais dessus, la langue pendante, avec la seule envie de les lécher, d’y déposer abondamment ma salive.

Pourtant, tel une douche froide, elle reprit la parole…

– Je crois qu’avec un bon dressage, tu peux devenir un bon chien, une bonne pute soumise. Mais tu dois d’abord apprendre la patience, à ne plus être autre chose qu’un objet qui attend qu’on s’en serve. Tu ne dois plus avoir de notion de temps. Cela ne te concerne plus. Pense au marteau, il reste sur son crochet tant que je n’ai pas de clou à planter. Soit ici, chaque à soir, disponible, nu comme un ver, de 21h à 23h. Peut être qu’un jour j’aurais envie de te faire entrer. Et si par mégarde, on se croise dans l’immeuble, baisse les yeux et ne m’adresse jamais la parole. Je te l’ai dis, l’homme ne m’intéresse plus.

Et elle claqua la porte.

Changements importants dans ma vie !

Pourtant ma vie venait de trouver un sens, un objectif à atteindre, un amour à conquérir, aussi haut soit le sommet. Loin de moi le sentiment de tristesse ou de quelques déceptions, bien au contraire, j’étais envahi de bonheur, une joie qui me transportait bien au delà du paradis. Elle m’avait parlé, elle s’intéressait au chien que je pouvais devenir, à l’objet qui pouvait orner l’un de ses meubles. Elle avait posé les yeux sur moi, et avant même de formuler la moindre question, ma queue lui avait répondu, donné son accord. J’étais fier, je crois…

Dès lors, ma vie changea de cap, mes soirées organisées. Je dînais à 19h30 précises, et à 20h, j’occupais la salle de bains pour être dans une propreté impeccable. Rien ne devait être négligé. Aucun grain de sable ne devait freiner les rouages. A 20h50, j’étais derrière ma porte, prêt, le moral au beau fixe, et quand sonnait 21h, j’ouvrais et à quatre pattes, je gagnais ma place. Il ne faisait aucun doute que tôt ou tard, peut être chaque jour, elle serait derrière son judas, à observer son objet se mettre à genoux, la tête baissée et les mains dans le dos. Je vivais pour cette hypothèse, sachant que le test ne faisait que commencer, et que nul doute j’allais apprendre la sagesse et la patience, ici, disponible, à la place qu’elle m’avait octroyée.

Je savais qu’aucune faute ne serait tolérée. La moindre erreur était éliminatoire.

A 23h, je regagnais mon appartement, toujours à quatre pattes.

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