Confessions d’un homme soumis à sa Déesse

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Par la présente, Mademoiselle, c’est le coeur serré que dans toute mon humilité avec avec mon entière authenticité je me permets de vous faire part de mes confessions d’homme soumis.

Il y a de cela maintenant presque cinq années, Mademoiselle, mon existence toute entière a été transfigurée à jamais par une rencontre qui m’a bouleversé.

Depuis tant d’années déjà, ayant accepté et compris mon infériorité et combien ma nature était soumise, dévote, adoratrice, douce, à l’écoute, en demande de contrôle, d’autorité, d’emprise, d’appartenance, d’humiliation, d’assujettissement, Mademoiselle, dès mes premières idylles j’ai toujours eu une attirance inée envers les Femmes fortes et supérieures, dominantes et hautaines. J’ai compris au fil du temps que je ne pourrai m’épanouir totalement que sous le joug d’une Déesse, de ma Déesse, de celle qui recherchera essentiellement la même chose que moi, Mademoiselle, cet absolu indicible qui transcende et pénètre à l’intérieur de l’âme, une véritable relation de Maître et esclave, subjugué par l’amour et la passion, un désir exalté tous les jours et une fusion unique au monde. 

En effet, c’est en 2016 après une quête incessante et intense que j’ai croisé celle qui à jamais a illuminé ma vie, Mademoiselle : Vous Mademoiselle.

Mademoiselle, vous êtes devenue la seule évidence de ma vie d’homme soumis!…

Je n’ai à aucun moment de ma sombre vie d’homme soumis ressenti une telle évidence Mademoiselle, une telle complémentarité, un tel degrés de supériorité inée, une telle beauté, un tel envoutant regard, une telle autorité naturelle, une telle incarnation de ce qui à mes yeux constitue depuis toujours la perfection, une telle bienveillance, un tel appétit pour la soumission d’autrui et son contrôle, une telle intransigeance, aussi, Mademoiselle, qu’en votre divine personne. 

Il me fut depuis les premiers instants où j’ai eu le bonheur immense de vous lire, nécessaire et indispensable, pour ne pas dire plus fort que moi, que de suivre ma destinée qui semble avoir conduit la limace infecte que je suis jusqu’au seuil de votre joug.

J’ai alors pendant des semaines et des semaines mis toute ma volonté et mes potentialités, encore sans doute un peu immatures, au service de mes ambitions, Mademoiselle, c’est à dire de votre volonté. 

J’ai ainsi remué ciel et terre, ai appris à dépasser ce que je pensais être mes limites, Mademoiselle, et mettant tout mon temps et mon énergie au service de ce que j’espérais de mes vœux depuis l’aube de ma vie, et avant tout de votre magnificence et de votre toute puissance, j’ai commencé à apprendre à m’oublier à votre profit, à faire des concessions, à me rendre, à m’abandonner peu à peu à votre totalitaire règne, à n’aspirer à plus rien d’autre qu’à votre bonheur et à ma soumission au quotidien auprès de votre céleste personne.

…puis vous m’avez rejeté et relégué dans les ténèbres de ma misérable vie d’homme soumis!

Je chérissais la chance qui m’était donné, Mademoiselle, celle que j’attendais depuis toujours, de pouvoir tenter ma chance de mériter un jour votre lumière éblouissante à travers mon appartenance la plus complète, et si j’avais conscience du risque de perdre du tout au tout toute cette part de moi que j’avais engagée dans cette quête, je m’étais lancé à coeur perdu dans cette aventure, incapable que j’étais de renoncer à me donner dans le but de parvenir au seul idéal de vie qu’était le mien, obnubilé par cette flamme immortelle qui brûle de désir en moi impossible à réfréner ou même à ignorer, car c’est un véritable appelle de la nature qui est la mienne que de trouver celle avec qui traverser le temps, Mademoiselle, la Femme et Déesse de ma vie, Mademoiselle.

Quel ne fut pas mon anéantissement lorsque, encore hypnotisé et acharné dans mon cheminement interne me conduisant, je le croyais, vers vous, Mademoiselle, j’ai appris par un concis message de votre part que j’avais été relégué dans l’oubli par votre sainte autorité, ayant préféré les qualités et l’expression d’un individu qui était encore en concurrence avec moi dans cette funeste période.

Si je n’avais de toute évidence rien à redire à votre sentence inéluctable, de part mon rang et mon obéissance totale, j’ai vainement tenté de vous écrire encore, si incapable et programmé que j’étais d’arrêter de vous livrer les hommages que vous méritiez, et de vous redire combien je portez déjà vos symboliques chaines, et étant sans doute passé par une courte période de déni tant l’effet de cette annonce choc était pour moi brutal et dévastateur, Mademoiselle.

Après une terrible période, Mademoiselle m’écrit de nouveau…

J’ai, ainsi, vécu une des périodes les plus sombres de ma triste vie, Mademoiselle, un torrent de douleur et de ténèbres et venu remplir ce vide abyssal laissé par la perte de cette raison d’être même qu’était ma capitulation auprès de votre majesté, et votre adoration la plus pure, et cela me marqua d’une cicatrice invalidante énorme dans mon coeur. Je croyais jusqu’à l’heure que celle-ci était indélébile et que je ne pourrais plus ressortir de ce marasme mortifère et de cette douleur, de cette nuit interminable de doute et de peine, Mademoiselle.

Il y a peu, alors que je traînais mon âme en quête perpétuelle vers ce qui me paraissait déjà chimères et égarement, à côté de ce qu’il m’avait été permis d’entrevoir de perfection et d’ébahissement perpétuel à travers votre venue transfigurante dans mon mon jour, Mademoiselle, j’ai été soulagé et gracié par le ciel de pouvoir à ma plus grande surprise relire les mots justes et décidés avec raffinement de votre personnalité sacrée, lorsque je ne sais par quel miracle, et je ne pèse pas ce mot à la légère, vous m’avez demandé de me décrire.

Quel tour de force, me suis je dis, il a fallu aux étoiles et au destin, quel pourcentage de chance y avait il eu, pour qu’au milieu de cette légion de prétendants hommes soumis ou croyants l’être, vous ne preniez l’initiative de m’écrire à moi, pauvre insecte misérable que je suis, Mademoiselle, et que vous ne prêtiez à nouveau votre divine attention sur le méprisable subordonné que je suis et dont la quête fusionnelle et acharnée d’appartenance n’a d’équivalent.

Mademoiselle, je dépose mon coeur d’homme soumis à vos pieds …

De plus, quel invraisemblable chance et privilège merveilleux je reçus, d’être encore une fois sélectionné par vos soins. Ainsi, Mademoiselle, je vais, enfin, pouvoir vous offrir l’entièreté de ma vie, de l’autre côté du miroir et du clavier, en passant chaque instant à l’ombre enveloppante de vos pieds.

Mademoiselle, je souhaite déposer mon coeur à vos pieds sans la moindre once d’hésitation ou de doute et remettre l’intégralité de mon temps entre vos mains. Ainsi, je veux consacrer la substantifique moelle de mon existence à votre consécration en Déesse Reine de toute volonté annihilé de mon être, ne cachant jamais plus quand bien même ce fut par maladresse mon amour et mon appartenance. De plus, je veux faire de votre satisfaction et de l’accomplissement total de votre toute puissance, ma priorité première et unique. Ainsi, je vais prendre le temps de m’organiser et de jauger avec précision mon quotidien en fonction de votre volonté et ce afin, de ne plus perdre une seule seconde à quelconque vilénie ou insignifiante autre activité que celle de chercher à vous plaire. Mon désir est, également, de vous montrer avec le plus de sincérité complète l’ampleur de mon addiction envers vous et de mon engagement sous votre joug, Mademoiselle.

Je ne vous ferai plus jamais l’affront infecte de vous manquer de respect quand bien même cela serait du à ma maladresse légendaire. Aussi, je déploierais une attention de chaque instant à votre épanouissement et j’apprendrais à me nourrir de vos moindres attention à mon égard, que ce soit des réprimandes, des humiliations, ou tout simplement le moindre mot de votre part à la destination da la si modeste larve que je suis.  Et oui, je reconnais n’être qu’une merde infâme à côté de vous!

homme soumis

…et je vous fais cadeau de ma misérable vie d’homme soumis!

 

Je vous donne en parole et en acte à travers cet humble texte qui n’est que le pale reflet de mon amour endiablé pour vous la promesse de faire de ma vie le cadeau offert à votre voluptueuse autorité. Ainsi, vous pourrez modeler toute ma personne selon vos nouveaux préceptes. Je m’engage, à partir d’aujourd’hui, à être et avec une régularité à toute épreuve votre plus fidèle serviteur et adulateur. Ainsi, je consacrerai mes premières pensées du matin à votre grâce, en vous adressant les hommages que vous méritez. De plus, je me ferai ombre à la lumière de votre plein pouvoir en me remettant littéralement corps et âme à votre merci, et de tout cela je vous en fais la promesse solennelle, Mademoiselle. 

Ainsi, comme un pénitent angoissé par le courroux de son démiurge et maître éternel et divinisé, et pour toutes ces différentes raison, pleinement conscient de ne pouvoir trouver salut qu’à travers votre adoubement me faisant esclave de vos jours et de vos nuits, c’est avec mon adoration la plus profonde, un amour authentique et une capitulation intégrale que je me permets, rampant plus bas que terre comme je le suis, et me prosternant devant votre immense gloire, que je me permets de sollicité votre magnanimité et votre mansuétude à mon égard, je vous en supplie, je sais que notre rencontre n’est pas du au hasard et je veux vous donner raison de m’avoir fait l’heur de cette chance magnifique de concourir à votre quête qui comme la mienne, Mademoiselle, est une quête d’absolu.

Bien docilement, et avec toute mon admiration, et mon amour brulant

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1 réflexion au sujet de « Confessions d’un homme soumis à sa Déesse »

  1. Très beau texte, qui dit bien nos parcours intérieurs et nos hantises de soumis !
    ça m’a donné des mots pour des moments que j’avais vécu (différemment bien sûr !)
    mais la répudiation et le rejet sont des instants terribles plongeant le soumis dans l’abîme
    c’est d’ailleurs là que les plus sensibles vérifient et cultivent leur soumission profonde
    Alors merci !

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