Diane, femme dominatrice (1) : La chasseresse et sa proie

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femme dominatriceObservation de Madame dans son milieu naturel…

Cette femme dominatrice s’est installée, il y a trois semaines, dans cette villa de bois bleu dont le jardin débouche sur la plage.

Quel âge peut-elle avoir, quarante, cinquante ? 

Elle doit payer un sacré loyer. De quoi vit-elle ?

Il me semble l’avoir vue en ville, elle doit travailler au salon d’esthétique de Marianne, l’amie de mon ex-femme, que je dois revoir à son retour de Suède et dont il faudra que je vous parle

En tout cas, elle dégage quelque chose, comme une sorte de puissance. Ses mouvements sont pourtant gracieux. On pourrait, même dire « majestueux », tant elle semble marcher au-dessus du sol comme si c’était naturel. Sa démarche ondulante est totalement insensible aux regards, imperturbable. Elle est sans doute habituée à ce qu’on l’admire.

À chaque fois qu’elle s’installe sur la plage, le matin, c’est toujours en plein soleil, mais loin des vagues, à la lisière des pins, là où le sable blond est plus meuble et un peu plus en pente.

Invariablement, elle y déploie son matelas de plage bleu ciel et s’assied, puis allume une cigarette et, après avoir inspecté à droite et à gauche s’il n’y a pas de gêneurs, enlève le haut de son maillot, révélant de tout petits seins aux pointes dures et très noires, puis s’allonge. Elle donne une impression de volupté intense.   

A mes yeux, le bien-être d’une femme décuple sa beauté. Sa langueur, sa paresse la rendent mille fois plus fascinante. Que dire alors de son plaisir, de sa jouissance?

Petit moment intime

Ses mains fines se déplacent lentement. Ses longs doigts se déplient comme de gracieux éventails, lors de l’élégante rotation de ses poignets. Poseuse ? Non, tout cela est évidemment naturel, c’est le plus surprenant.

Un jour, après avoir fini sa cigarette, ses deux mains se sont portées à sa poitrine. Elle a pincé ses tétons tout en prenant une grande inspiration. L’une des mains est descendue entre ses cuisses, son souffle s’est amplifié, je voyais ses côtes bouger, à un rythme s’accélérant…

Je n’ai pas pu voir la suite. Pourtant, j’ai essayé. Aussi, je suis arrivé en retard au travail avec une obsession en tête : m’acheter des jumelles ! En fait, c’était inutile : j’ai eu l’occasion trois jours après de contempler cette beauté de bien plus près.

Observation de beaucoup plus près !

Ainsi, samedi matin, je nage le crawl, parallèlement à la côte depuis la pointe Vauban. A chaque mouvement de tête vers la plage, je jette un œil… Bien sûr, arrivé au niveau de la villa de bois bleu, Madame est en pleine session de bronzage. La plage est déserte, il est trop tôt pour les fêtards d’hier soir. La belle ne bouge pas. Elle est peut-être endormie.

J’ose appliquer mon plan. Cette femme ne me connaît pas, je suis certain qu’elle ne m’a jamais vu. Donc, je ne risque rien.
Sortant très discrètement de l’eau, je m’allonge dans le sable en face d’elle, à quelques mètres seulement, à la fois hypnotisé et surexcité. Je réalise enfin de nombreuses choses.

D’abord, elle est très mince et très musclée : avec la grâce de sa démarche, elle a sûrement dû être danseuse.
Ensuite, les muscles de ses mollets, de ses cuisses, de ses fesses s’écrasent sur le matelas. Ils ne sont plus dans la vigueur, mais dans le confort. Ils plissent, son ventre aussi, mais c’est harmonieux. D’ailleurs, j’aime la maturité, les rides des femmes sont pour moi des bijoux. Elle a aussi de vrais bijoux comme une chaînette en argent à la cheville. Plusieurs bracelets tintent à ses poignets fins, ainsi que des bagues, dont une au deuxième orteil. Je suis placé idéalement, rien ne m’échappe ! Ses pieds sont à cinq mètres de moi. Je n’aime pas, en général, le style « bijoux, bronzée toute l’année, etc. ». Cependant là, je pense, quelque chose me dit que je pourrais me mettre à adorer ça.

Quel spectacle !

Ses mains sont extraordinairement fines et bougent comme si elles dansaient, mais le summum… les chefs d’œuvres de cette sculpture sont là, sous mes yeux : ses pieds. On voit bien que c’est le même créateur que celui des mains… fins, longs, cambrés (encore un indice en faveur de la danse). Trois veines y tressent un fin réseau en relief, agrémentant l’ajustement des tendons, le bord externe, moins bronzé, est délicatement ciselé de tout petits plis, les orteils sont longs et bien séparés.

L’ensemble est assez pointu, surtout que les ongles, couverts d’un vernis argenté, sont assez longs. Je n’aime pas du tout cette couleur de vernis, mais là encore, je crois que je pourrais en devenir fou !

Elle bouge un peu, ramène ses bras comme je l’ai déjà vu faire, se touche la pointe des seins… et voici la main droite qui plonge entre ses jambes ! Quel spectacle. Prestement, Madame relève à peine la tête pour guetter à l’entour…Ensuite, elle ouvre largement les cuisses. Elle n’a pas pu me voir, mais moi, je vois ses doigts s’infiltrer sous le string de son bikini, son poignet se cambre. Elle pénètre sans doute son sexe avec un ou deux doigts, ses pieds s’enfoncent dans le sable de chaque côté du matelas…Dire que je suis tendu serait un euphémisme !

Madame a joui en toute discrétion !

Le bruit d’une vague me l’a caché, mais il m’a semblé l’entendre gémir. Je tends l’oreille (aussi)… ouiiiii, elle recommence ! Son bassin se tend vers le haut, je distingue à présent la main gauche, en dessous, qui s’active aussi, un petit cri d’oiseau, adorable, et les fesses brunes se posent, les cuisses se serrent sur les deux mains jointes, ses épaules frissonnent : Madame a joui.

Au moment de ce récit, j’ai 24 ans, je suis timide. Je vois les femmes mûres comme les déesses d’une sorte d’Olympe, hors d’atteinte pour moi, simple mortel. Celle-ci, je n’oserai jamais lui parler, même si nous sommes presque voisins.

Avant qu’elle arrive, j’ai essayé d’en aborder une autre, Linda, totalement différente, opposée, même, son contraire. Elle est boulangère au village, j’ai voulu me présenter, j’ai bredouillé… elle a ri et s’est moqué de moi.

-Quand vous saurez ce que vous voulez, je vous dirai ce que je veux ! 

Je croise souvent Linda, car elle, c’est vraiment ma voisine d’en face. Pile en face. Toujours souriante, jamais pourtant, je n’ai osé lui dire autre chose que bonjour.

Repéré !

-Alors, vous vous êtes bien régalé, sale voyeur ? 

Mon Dieu, elle m’a vu la regarder. Comment puis-je m’excuser ? Alors là, si j’essaie, c’est certain, je vais bredouiller. Tant pis, je lâche tout, rien à perdre.

– Je… je suis désolé… vous êtes tellement belle ! Mais je n’ai rien vu…

– Et vous vous moquez de moi, en plus ! [une fraction de seconde, elle sourit] Tiens, faites-vous pardonner, donnez-moi donc un coup de main pour emmener mes affaires. Là, prenez le matelas, mon sac, ma serviette… donnez-moi aussi mes chaussures !

Je ramasse le tout, un peu honteux, surtout que j’ai depuis tout à l’heure une érection peu discrète, pourvu qu’elle ne la remarque pas… La serviette autour de mes épaules, le matelas plié sous le bras, je déterre les chaussures ensablées, d’adorables petites sandales en cuir, fines brides et talons courts, dont la semelle porte des marques, de petites dépressions de couleur plus sombre, l’empreinte du talon, de la balle du pied et des orteils, deux bijoux pour un fétichiste.

– Oh, mais elles sont pleines de sable ! Dégagez ça, comment voulez-vous que je les enfile ? NON, PAS AVEC MA SERVIETTE, EMPOTÉ ! Frottez juste un peu avec les doigts, ça ne tient pas, sur le cuir ! Par contre, essuyez-moi bien les pieds, je déteste le contact du sable dans mes chaussures… approchez, que je me tienne ! »

Premier ordre de Madame !

Pourquoi j’obéis ? Elle est ravissante, mais avec les reines de beauté que j’ai connues, jamais je n’ai senti tout mon corps envahi d’un tel respect…

C’est sans doute le pouvoir de l’âge, qui ne se développe que si la femme mûre en prend pleinement conscience et apprend à le maîtriser. Elle peut alors se jouer des hommes.

Me plaçant à côté d’elle, je m’incline un peu vers son pied droit qu’elle lève en s’appuyant sur mon dos. Je suis vraiment empoté, comme elle dit, avec le matelas sous le bras, la serviette et le sac en bandoulière… mais je tiens à présent dans mes mains la merveille… Chaud, mobile, gracieux, souple comme un petit animal d’une merveilleuse douceur, son pied prend appui sur mes mains et elle se redresse, d’un rapide coup d’œil je vois un sourire satisfait sur ses lèvres…
Je réussis à dégager le plus gros du sable, mais en écartant ses orteils divins, elle me signale qu’il en reste beaucoup dans les interstices, comment faire ? Impossible d’utiliser la serviette… lécher ? Ce n’est pas l’envie qui m’en manque, mais je doute que l’initiative lui plaise. Elle a vu ma gêne :

– Il faudrait un tissu, un mouchoir… [Elle regarde la plage alentour, puis tape, assez fort, sur mon dos] il n’y a personne, utilisez votre maillot de bain.

– Mais je…

[elle me retape sur le dos, plus fort] ÇA SUFFIT, CES PUDEURS DE PETITE FILLE, OUI ? Vous étiez bien content qu’il n’y ait personne, à l’instant, pour me mater quand je me détendais un peu… alors puisque je vous dis que la plage est vide, enlevez-moi ce maillot et nettoyez mes pieds correctement !

J’hésite un peu, mais après tout j’en suis sûr, elle sait très bien l’effet qu’elle me fait.

A suivre

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