Esclave bien dressé

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esclave de pieds

Il était bientôt dix heures du matin et dans l’une des chambres à coucher de cette coquette villa avec piscine bâtie dans la campagne provençale, Marine, 31 ans, experte en commerce international, cheveux châtains mi-longs et de superbes yeux bleus, se réveillait doucement. Elle porta son pied nu de sous le drap et l’abaissant nonchalamment, elle ne rencontra que le sol de tommettes ; ce contact lui fit froncer les sourcils ; où était Pieps?

        Revenant peu à peu de son profond sommeil, ses idées se remirent en place ; elle était en vacances, dans une location accueillante qu’elle partageait avec ses trois amies, Rose, Elise et Jeanne. Et c’était au tour de Pieps d’être l’esclave de pieds « public » aujourd’hui. Cela signifiait qu’elle l’aurait fort peu à sa diposition durant la journée et bien que la perspective de la venue en fin d’après-midi d’un sympathique jeune homme la veille sur un court de tennis lui fasse entrevoir une soirée fort agréable, l’indisponibilité immédiate de son esclave personnel l’agaçait un peu. Le problème est qu’il n’y avait que deux esclaves de pieds dans la villa : Pieps et Footy, l’esclave de Jeanne. Rose et Elise, quoiqu’appréciant et partageant le même enthousiasme que leurs amies à l’égard de ce mode d’utilisation des esclaves mâles, ne parvenaient pas à en acquérir chacune un à titre permanent. En général, après deux ou trois jours de services « intensifs » sous les pieds de leurs maîtresses, les aspirants esclaves « rompaient » leur contrat et s’éloignaient rapidement vers ce qu’ils pensaient être la liberté.

        Mais Pieps, c’était autre chose ;  à 35 ans, il était depuis 3 ans déjà l’esclave de pieds personnel de Marine. Elle l’avait acquis auprès d’une dominatrice professionnelle parisienne réputée, qui organisait des soirées fétichistes à thème et Marine, que le milieu SM intéressait depuis quelque temps, avait assisté un peu le « pied forcé » à une « vente » d’esclaves, dont certains étaient proposés comme esclaves de pieds.

        Sans trop y croire elle avait acheté Pieps, un jeune fétichiste de 32 ans, grand plutôt mince, quelconque, mais doté d’un regard d’une infinie douceur, ce que Marine en dominatrice débutante, considérait comme une qualité première pour modeler à sa guise de la « pâte d’esclave ».

        Le rêve fou du surnommé Pieps était de devenir esclave permanent et en quelque sorte tapis vivant aux pieds d’une maîtresse qui l’aurait acheté principalement dans ce but. En quelque semaines, Marine en fit son esclave total ; en sa présence et sans ordre précis, quel que soit l’endroit, il devait toujours s’empresser de se placer sous ses pieds, tantôt sur le dos, ou sur le ventre, ou à tout le moins, à une distance proche qui lui permette d’exécuter sans délais l’ordre de venir se placer sous les pieds de sa propriétaire et lui rendre les hommages serviles que sa position exigeait de lui.

        Par contre, sitôt Marine sortie, Pieps redevenait un esclave domestique de base chargé de veiller à l’entretien et au rangement de l’appartement de sa maîtresse, exécutant en pratique toutes les tâches matérielles auxquelles Marine répugnait.

        Le contrat était clair : Marine utiliserait principalement l’esclave sous ses pieds, et ne lui accorderait aucun contact sexuel direct ; bien au contraire elle s’assurerait elle-même de l’hygiène sexuelle de son esclave, mais par des méthodes « appropriées à son statut de sous-pieds », et entre autres lui interdirait formellement toute activité masturbatoire spontanée, considérant qu’un esclave « purgé » perdait tout réactivité et partant devenait moins attentif.

        Marine entendait par ailleurs conserver un vie sexuelle « normale » et continuer à recevoir épisodiquement de ponctuelles relations masculines durant lesquelles Pieps serait soit prété à une amie, soit placé sous le lit durant tout le temps nécessaire, soit encore et Marine en savourait déjà la perspective, mis à contribution en tant qu’esclave de pied, si toutefois l’amant apprèciait ou tolérait la chose.

Les mois passèrent et peu à peu, Marine finit par considérer son « Pieps » non plus comme un être humain à part entière, mais plutôt comme une entité singulière, vivante certe, mais à mi-chemin entre l’objet de confort pour ses pieds et l’antique conception commmune de l’esclave ; en un mot, Marine l’avait assimilé comme le prolongement naturel de ses pieds. Lorsque le soir, elle rentrait de son travail, fatiguée d’avoir dû courir de réunion en conseil d’administration, elle trouvait son appartement impeccablement rangé, une délicate odeur de cuisine dans l’atmosphère, et Pieps dans sa position « de base » telle qu’elle la lui avait imposé depuis longtemps déja.

        Nu, nanti d’un simple étui pénien en cuir (de forme curieuse il est vrai, puisqu’aux dimensions d’un gant de toilette, dont le bord supérieur était cousu à un bandelette de cuir qui ceignait la taille de l’esclave, tandis qu’à la partie inférieure, deux cylindres de cuirs rembourrés de 10 cms de diamètre et 5 de long avaient été collés et servaient de cales aux hanches de l’esclave pour lui faire basculer le bassin lorsque celui-ci servait aux pieds à plat ventre, afin que la zone piétinable, les deux fesses de l’esclave, soient correctement inclinée et n’oblige pas la propriétaire une fois assise à une pénible flexion permanente de ses pieds tandis qu’elle se relaxait en utilisant ainsi son esclave.

        Marine n’appréciait que très moyennement la vision du sexe de pieps, a fortiori lorsque ce dernier, servant allongé sur le dos pour lécher les pieds de sa maitresse était en proie à une très vive érection, dont Marine n’avait que faire,  puisque sur ce point les choses étaient définies une fois pour toute (Pieps serait autorisé à se liberer une fois par semaine, sous l’action exclusive du pied nu de sa maitresse), et l’idée d’un étui pénien lui avait été suggeré par une amie lesbienne à qui Marine prêtait règulièrement Pieps durant certains déplacements, et qui goûtait fort le plaisir d’utiliser un esclave sous ses pieds et ceux de son amie mais qui en parfaite tribade ne supportait pas la vue d’un sexe masculin, tandis qu’elle profitait d’une langue mâle asservie pour se faire lécher les pieds.

      Ainsi Marine retrouvait chaque soir Pieps à plat ventre, les jambes glissées sous son fauteuil préféré, un authenthique rocking-chair, et le haut du corps dissimulé sous une ravissante table basse bordée d’une nappe colorée qui reposait sur les épaules de l’esclave. Selon son humeur et sa fatigue, soit Marine se déchaussait seule et s’installait sur son fauteuil, en prenant possession « à pleine plantes » du fessier moelleux (et totalement épilé) de son esclave, entamant alors une longue séance de malaxage de ses pieds fatigués sur le dos et les fesses d’un esclave totalement offert et attentif , sans avoir pris la peine de lui adresser seulement une parole.

        Soit parfois, trop fatiguée pour s’assumer elle-même,elle s’asseyait chaussée et selon cas, d’un coup de talon ou d’un claquement de doigts, elle faisait comprendre à son esclave qu’il devait se retourner et se mettre à sa disposition. Avec le temps les mots devenaient inutiles et Pieps après avoir fait volte-face, se prosternait la tête entre les deux chaussures, face contre terre, saluant respectueusement sa maitresse.

        Marine adorait porter des bottines en cuir de type cavaliere, mi-longues, et en bonne maîtresse amatrice d’esclave de pieds, elle appréciait particulièrement le contact de ses pieds nus avec le cuir fauve de ses bottines. Ainsi, Pieps savait qu’en retirant les bottes de sa maitresse adorée, il aurait en premier lieu, à nettoyer avec soin la pellicule odorante de sueur, de peau et de trace de cuir qui s’était constituée durant la journée dans l’étui clos de la bottine. Marine posait alors un pied sur le crâne rasé de l’esclave et en appui sur le talon de l’autre pied, elle fermait les yeux et laissait les lèvres et la langue serviles s’activer, entamant alors un bienfaisante séance de relaxation.

        Pieps savait que tant que l’ordre ne lui en serait pas donné, il ne devait pas interrompre son labeur sur le premier pied. Ainsi, lorsque ce dernier était devenu parfaitement propre, il devait poursuivre son léchage par un massage de la plante et de la base des orteils avec le plat de sa langue, toujours prosterné et les mains derrière le dos, car Marine ne supportait pas d’être saisie, fut-ce à la cheville, par un esclave.

Voici donc à quoi songeait Marine en se levant ce matin d’été ; elle enfila un simple maillot de bain, mit un tee-shirt blanc, et descendit pieds nus l’escalier qui menait à la grande salle à manger. Elle entendit alors Jeanne qui nageait déjà dans la piscine, Footy à 4 pattes près du bord, une paire de sandales sur le dos et le maillot de sa maîtresse posé négligemment sur la tête.

Elle vit ensuite Rose et Elise qui débutaient leur petit-déjeuner assises à la grande table fermière, son regard porta enfin vers le sol, et elle apercu son « Pieps », dont les fesses servaient d’appui moelleux pour les petits pieds nus potelés d’Elise, et dont la nuque et le visage était recouverts par les grands pieds de Rose.

Un sourire aux lèvres, elle salua ses deux amies, se servit un thé, s’assit en face de Rose et demanda en riant, s’il restait un petit morceau d’esclave à se caler sous le pied.

Pieps mourrait d’envie de servir sa maitresse et elle seule ; mais il avait reçu l’ordre d’obéir d’abord à celle sous les pieds de laquelle il se trouvait, il poursuivit donc le léchage des orteils de Rose et se fit le plus souple possible sous ceux d’Elise, mais un frisson de bien-être le parcouru lorsque Marine griffa volontairement avec son orteil la peau de son dos avant de poser bien plat ses pieds nus sur sa propriété.

La journée allait être longue.

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