Fantasme de soumission

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fantasme de soumissionFantasme de soumission.

J’ai rencontré Maîtresse Lidia par le biais d’une annonce laconique sur internet, « Femme dominante cherche homme soumis ». Peu de renseignements, 40 ans d’origine maghrébine. Le message dénué de photo n’était sans doute pas spécialement attirant pour la plupart des hommes parcourant ce site de petites annonces. Mais pour moi en revanche c’était peut être l’épilogue d’un vieux fantasme de soumission qui en devenant de plus en plus pressant se faisait maintenant obsédant. Il avait fini par prendre le pouvoir sur tous mes autres fantasmes. Etre aux pieds d’une Femme supérieure, naturellement dominante, assouvir ses désirs, même les plus pervers. Je ne savais pas si j’étais prêt, tout cela me faisait terriblement peur, mais cette attraction devenait si forte qu’il devenait impossible de réfréner ces pulsions inavouables.

Je ne cherche pas des choses crades ou violentes, mais être dirigé, possédé, cérébralement d’abord par une Femme est quelque chose qui me procure une douce et violente sensation de plaisir.

Dans ma vie, je suis plutôt l’inverse d’un soumis, aussi ce terme me rebute. Il a une connotation péjorative qui en tout cas ne me convient pas. C’est plus une question de contrôle et de perte de contrôle. Maniaque du contrôle, je rêve d’abandonner ce bien le plus précieux à une Femme experte qui me fera découvrir son monde. Un amour immodéré pour les Femmes et leur beauté fait le reste…

Une Femme puissante par son esprit, pas une pseudo dominatrice qui n’en possède que la nom. Non je voudrais ressentir sa supériorité comme évidente et donc m’y plier car c’est la meilleure chose à faire. La différence est subtile, mais de taille selon moi.

Regroupant tout mon courage, je me décide donc d’écrire un mail expliquant tant bien que mal tout cela.

Le ventre noué par mon audace, mais sans savoir jusqu’au dernier moment si j’allais avoir le courage d’appuyer sur le bouton envoi. Ce faisant, scellant de manière définitive ce fantasme qui de fait n’en était plus un et allait peut être devenir réalité…

 

Quand la réponse arriva, mon coeur battait à tout rompre. Tout aussi laconique que l’annonce la réponse se résumait à un « appelle » suivi d’un numéro. L’explosion fut générale dans tout mon corps. Les pensées défilaient à une vitesse ahurissante rendant inutile toute forme de raisonnement. Je fus transporté par un flot violent d’émotions. Ainsi cela y était. J’allais peut-être rencontrer Celle dont je rêvais secrètement depuis tant d’années. Cette Femme qui saura comprendre ce désir profond et qui le partagera tout en me guidant.

Le premier contact téléphonique fut plus intéressant. Maîtresse Lidia m’expliqua qu’elle n’avait pas de temps à perdre. Que c’était une vraie Femme, transpirant la féminité et ne s’encombrant peu d’accessoires ou d’artifices courants dans ce domaine comme le latex, le cuir etc.

« Je n’ai pas besoin de ça » me dit elle simplement. Cela me convenait pendant que j’écoutais bouche bée, bredouillant parfois quelques « oui » timides. J’étais redevenu un enfant juste à entendre la voix de cette Femme. Le doute ne me semblait plus permis. Nous nous mîmes d’accord sur une heure et un lieu de rendez vous.

Le reste de la journée avant la rencontre fut un total désordre émotionnel. Incapable de travailler ou de faire quoi que ce soit je me décidais à marcher pour évacuer mes pensées.

Trop de cafés et de cigarettes sans doute. Mon excitation était à son comble. Puis vint enfin l’heure tant attendue du rendez vous . Je me dirigeai d’un pas pressé vers le lieu dit. Puis je me mis à attendre. L’heure défilait puis, un message de Maîtresse m’indiqua que finalement elle avait changé d’avis. Elle n’avait pas senti assez de motivation chez moi. Elle annulait purement et simplement. Le choc fut terrible. Sonné, je mettais toute mon énergie à envoyer les messages les plus convaincants possibles concernant ma motivation et mon désir irrépressible d’être à ses pieds, et de réaliser ses envies. Juste la connaître, être en sa présence , avoir la chance, le privilège de côtoyer une telle Femme, cela me suffisait.

Finalement, après de longues tractations, mes explications ont eu l’air de la convaincre, et elle me propose un second rendez vous. Me demandant néanmoins d’attendre qu’elle se prépare, car quand une Femme comme elle sort, cela demande bien sûr beaucoup d’attentions. La féminité personnifiée. J’étais aux anges….

L’attente renouvelée fut délicieusement insupportable car maintenant j’avais la certitude que j’allais La rencontrer. La crainte n’était pas absente. Etait-elle ce qu’elle prétendait être, n’était ce pas un piège ? Une arnaque ? Toutes ces pensées se bousculaient dans mon esprit mais l’excitation était bien trop forte pour y résister.

Sa venue chassa les derniers doutes dans mon esprit. Arrivée en voiture, elle se gare à ma hauteur, je me presse de monter. Madame conduit jusqu’à un coin plus tranquille où elle se gare.

Maîtresse Lidia est là à côté de moi. Belle brune féminine jusqu’au bout des ongles. Un visage qui exprimait l’autorité, la sévérité. Elle avait retiré ses talons pour conduire laissant entrevoir ses jolis pieds à travers des collants. Sa jupe remontée jusqu’à mi cuisse était pour moi un spectacle fascinant. Je faisais tous les efforts possibles pour ne pas me laisser happer par le délicieux spectacle de ses jambes si joliment rehaussés de ses collants. Un léger haut laissait entrevoir une poitrine généreuse et somptueuse.

J’étais comme envouté, hypnotisé par sa présence féminine, sensuelle, mais forte et accaparante. Je n’osais bouger, ni dire un mot, tétanisé comme un jeune puceau face à une Femme plus expérimentée.

Elle se tourne vers moi et m’observe avec gourmandise.  Comme une prédatrice observe sa proie, avec douceur et délectation. Je me doute qu’elle imagine tous les sévices qu’elle me ferait subir.

Elle me dit ô combien elle prend du plaisir à dominer les hommes, et surtout à les sodomiser avec un gode ceinture. J’en frissonne de honte mêlée de désir coupable. Elle me dit « tu verras tu aimeras ça aussi ». Je ne pus que bredouiller un « ah oui ? » géné mais entendu.

Elle m’explique qu’elle a toujours été dominante dans ses relations et qu’elle n’entrevoie que cette possibilité. C’est quelque chose de tout à fait naturel m’indique t’elle comme pour toutes les Femmes d’origine maghrébines, même si toutes ne l’admettent pas. Je l’écoute avec attention, toujours aussi pétrifié mais de plaisir cette fois. Car je ressens au fond de moi que j’ai bien trouvé la Femme que je cherchais. Je n’ai plus qu’à me laisser guider.

Mes réponses sont insignifiantes, elles ne servent qu’à obtenir une vague approbation, tant je sais que je ne maîtrise plus rien à présent. Elle me caresse les cheveux comme si j’étais sa chose, avec appétit. Je sens son désir de me baiser. cela est troublant cette inversion des rôles, mais cela m’excite d’une manière incroyable. Le désir monte en même temps que la tension sexuelle qui s’installe.

L’arrivée inopinée d’un voyeur intrigué par le spectacle d’un homme et une femme dans ce lieu désert nous oblige à changer de lieu. La discussion continue pendant le trajet. Puis nous tombons d’accord pour aller à l’hôtel mais d’abord je devrais aller acheter moi même le gode ceinture qui servira à me dépuceler. Cet objet qui symbolisera concrétement la matérialisation de ces fantasmes et un cap sans retour.

Je rentre dans le sexe shop rouge de honte, comme persuadé que toutes les personnes ici sont au courant du but de ma présence ici. Le regard du vendeur me demandant si j’avais besoin d’un renseignement me donnait l’impression qu’il avait démasqué mes intentions. Je passe d’abord de rayons en rayons après avoir identifié celui des godes. Afin de passer distraitement devant, je regarde des godes ceintures de toutes tailles, couleurs. Je suis un peu perdu au milieu des modèles et je ne veux pas m’attarder trop.

Bien sûr le vendeur vient à mon « secours » et me propose à nouveau si j’ai besoin d’un renseignement. Je bredouille « gode ceinture » en rougissant façon rouge vif de honte. Celui ci, avec professionnalisme m’indique les spécificités des différents modèles avec un sourire en coin qui ponctuait parfois ses phrases. Finalement, je choisis quasiment au hasard un gode transparent plutôt fin et de taille moyenne afin d’abréger ce moment ô combien gênant. Une fois passé à la caisse, je m’empresse de sortir et  de retrouver ma Maîtresse qui m’attend un peu plus loin dans sa voiture.

Visiblement satisfaite, Maîtresse Lidia m’explique qu’ensuite je devrais aller louer une chambre d’hôtel, l’attendre à quatre pattes par terre en prenant soin de ne pas verrouiller la porte. J’acquiesce d’un signe de tête, je ne maitrise plus rien à présent….

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