Rencontre avec la femme dominatrice

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La lingerie de l’immeuble

C’était après un long crépuscule d’hiver, la nuit naissante. C’était un vendredi, à la fin d’une semaine froide. L’immeuble semblait désert et les lumières étaient blafardes. J’arrivais à la lingerie, au niveau -1 de la résidence. Elle, la femme dominatrice, dont nous parlerons ensuite et qui brisera les chaînes mais qui, à ce moment là, demeurait encore inconnue, n’y était pas encore mais une machine, la sienne, qu’elle avait dû lancer un peu plus tôt tournait déjà.

Qui a connu des lieux semblables se souviendra toujours de ces locaux d’une surface étroite où règne le bruit du rotor des moteurs et l’odeur de lessive.

Je glissais mes vêtements dans le tambour et je lançais un programme 4 à 60 degrés, puis j’entamais une lecture.

femme dominatriceArrivée de la femme dominatrice

Au bout d’une demi-heure, ce fut comme le coup d’une balle de pistolet. Elle entra puis se dirigea vers sa machine.

Cette femme dominatrice avait la vivacité d’un aigle et la souplesse d’une lionne.

Sa machine n’était pas finie, elle arrivait trop tôt.

-La poisse ! Encore cinq minutes à attendre…

Elle mit un petit coup de pied sur le hublot puis, contrarié s’accola debout contre le mur.

Est-ce une déesse ou un rêve ?

La couleur rouge de ses cheveux ravivait la pièce. Sa seule présence me faisait penser à un brasier inextinguible. Un sentiment de puissance émanait d’elle. Elle portait un débardeur bleu qui soulignait plutôt sa taille svelte et sa gorge forte, un pantalon et des chaussures noires.

Ses lèvres  dessinaient deux hameçons pulpeux et piquants. Au travers de ses yeux, on devinait l’énergie, la jeunesse et la confiance. Elle semblait sûre d’elle.

Plongé dans la surprise de son apparition, je ne remarquai pas que je la dévisageais d’une manière trop prononcée. Elle s’en irrita et me lança un regard froid qui ordonnait d’arrêter. J’en fus confus, honteux puis je baissai les yeux, qui s’arrêtèrent sur ses pieds. Elle en tira un sourire.

Première humiliation

A la jonction de sa chaussure et du tissu de son pantalon dépassait sa cheville. Je ne sais si c’est volontairement qu’elle remonta le tissu noir pour qu’apparaisse mieux sa blancheur pure.

N’osant plus bouger ni admirer ce fragment de son être, je ne savais quelle attitude adopter. Ensuite, elle agita plusieurs fois son pied et je crois qu’elle s’amusait de ma réaction : à moitié apeurée, à moitié hypnotisée.

Enfin, elle se baissa, ramassa son linge puis partit. Tout se passa très vite. Déjà le soleil qu’elle avait fait naître s’éclipsait ? Une humeur noire me traversa.

Puis je vis au sol une culotte oubliée. Blanche, d’un tissu fin. Elle avait dû serrer sa taille et approcher son intimité profonde. Elle avait dû glisser sur ses hanches.

Que faire ?

J’essayai de la rattraper :

-Excusez moi, vous avez oublié…

Je lui tendis.

-C’est quoi ? Tu es sûr que ça n’est pas à toi ?

Je rougis sans répondre ; c’était la première humiliation que je recevais, et même si cela en appelait d’autres, je n’y étais pas préparé.

-En tout cas, je pense qu’elle t’irait bien. Tu devrais l’essayer !

 

  

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3 réflexions au sujet de “Rencontre avec la femme dominatrice”

  1. Bonjour, voilà une fin très subtile et excitante … Bien que je ne recherche pas à me travestir, porter une culotte féminine sur l’injonction d’une ravissante Femme Gynarchique est toujours agréable, surtout si le tissus est soyeux … voilà une perversion délicate dictée par la Maîtresse …

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