L’annonce coquine (3) : la soirée des femmes dominatrices

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femmes dominatrices

Le soir du rendez-vous arriva très vite, Louis était très nerveux, n’allait-il pas trop loin dans le fantasme ? Il ne pouvait s’empêcher de se poser des questions. Et si le groupe des femmes dominatrices exigeait des choses extrêmes qui le traumatiseraient ? Et si… ? Et si… ?
Non, Solange était là et elle connaissait ses limites. Malgré cette circonstance rassurante, c’est la gorge nouée qu’il monta dans la voiture pour se rendre dans cet appartement de la région parisienne où devait se dérouler cette soirée pas comme les autres.
L’automobile s’arrêta sur un parking juste à côté de l’immeuble où ils devaient se rendre. Le silence remplit l’habitacle lorsque Louis coupa le moteur éteignant du même coup la radio. Ils ne s’étaient rien dit pendant le voyage, chacun dans ses pensées. Brusquement, l’angoisse devint palpable. Surmontant ce moment de flottement, Louis termina de se préparer comme Solange le lui avait indiqué, c’est-à-dire de mettre le collier clouté des chiens de garde. Il remonta le col de sa veste pour le dissimuler au cas où ils croiseraient des voisins.
Arrivés sur le palier, Solange sortit tranquillement la laisse et l’attacha au collier. Tenu en laisse, Louis se sentit tout bizarre, déjà dans le jeu. Solange, sourire aux lèvres comme pour le rassurer sonna brièvement.

La porte de l’appartement s’ouvrit et une jolie blonde décolorée, plutôt enrobée, la quarantaine, le visage épanoui, les accueillit tout sourire en les faisant entrer. La vaste entrée moderne préjugeait d’un appartement luxueux. Leur hôtesse, perchée sur chaussures à talons aiguilles, était habillée dans la tradition des femmes dominatrices, un pantalon moulant en cuir noir, le haut en cuir noir lui aussi, très décolleté cachait à peine une poitrine généreuse tout en mettant en valeur la blancheur délicate de sa peau. Marjorie embrassa Solange, c’est elle qui recevait ce soir.

– Je peux ?

Marjorie posa la question en tendant la main pour prendre la laisse.

La soirée commençait réellement pour Louis, il ne s’appartenait plus, il appartenait à Marjorie, à Solange et aux autres femmes dominatrices qu’il allait découvrir. Bizarrement, il se sentit mieux, comme un artiste laissant le trac au vestiaire. Le premier contact augurait bien de la suite, subir les caprices de Marjorie ne lui semblait pas insurmontable.

Marjorie traîna Louis vers le salon éclairé par de la lumière tamisée judicieusement placée. A son entrée dans le salon, le brouhaha fit place au silence, des murmures avaient remplacé les voix excitées, ce qui confirma à Louis qu’il allait être une des attractions de la soirée. Louis compta deux femmes en plus de Marjorie et Solange, toutes deux entre trente et quarante ans, toutes des femmes dominatrices d’après la façon dont elles étaient habillées et elles avaient les yeux braqués sur lui. Il remarqua aussi trois hommes, qui eux étaient pratiquement nus, habillés seulement par quelques des lanières de cuir sur la poitrine et les épaules ainsi que sur le bas ventre dessinant un slip sans rien cacher de leur fesses et de leur attributs masculins. Petit détail, les testicules étaient enveloppées dans une sorte de bourse en cuir souple solidaire de minis menottes. Ces menottes dont une boucle fermée à la base du sexe et l’autre dans le sillon derrière le gland avaient pour but d’empêcher les mâles de bander.

A peine arrivée au milieu du salon, Marjorie fit les honneurs de la maison à Solange qui salua les autres femmes dominatrices avec démonstration, fière de leur présenter le beau mâle qu’elle mettait à leur disposition.

Il y avait Michelle, très excentrique, les cheveux blond platine, maquillée à outrance, talons aiguilles de rigueur, culotte noire et bas résilles, grande et bien foutue et Naomi, magnifique noire, habillée d’un ensemble rouge tellement moulant qu’il semblait trop petit avec une mini jupe qui avait du mal à cacher les fesses.

– A poil l’esclave! S’exclama Michelle, impatiente de découvrir un nouveau souffre douleur.

Le ton était donné, cette revendication fut le signal du départ de commentaires plus ou moins salaces destinés à mettre de l’ambiance dans la réunion. « Fait nous un strip-tease ! », »Montre nous ton spaghetti ! », »….. ». Le tout sur un ton rigolard, faussement décontracté comme pour forcer une ambiance de fête. Les maîtresses apparemment très à l’aise renchérissaient les unes sur les autres, utilisant les mots les plus crus du vocabulaire. Au contraire, les hommes se faisaient les plus discrets possibles, tête basse rasant les murs.

D’un signe autoritaire de la main, Marjorie ordonna à Louis de se soumettre aux désiratas de l’assistance et pendant qu’il se déshabillait, Marjorie, claquant des doigts en désignant un esclave.

– Eh, toi, l’enculé ! Qu’attends-tu pour ouvrir les bouteilles de champagnes, il fait soif !

Louis remarqua que « l’enculé » portait effectivement un plug enfoncé dans son fondement.

Lorsqu’il fut nu, les trois femmes s’approchèrent de Louis sous l’œil satisfait de Solange, le tâtant, lui malaxant les muscles, les fesses, soupesant les couilles, posant son sexe sur leur main pour en évaluer la taille, taille qui commençait à prendre de l’ampleur malgré la crainte d’un mouvement brusque de la part des femmes dominatrices qui s’excitaient, les commentaires et les moqueries allaient bon train. Un verre de champagne à la main, un brin hautaine, l’une d’elle l’attrapa par la laisse et l’approchant de son visage, lui roula un patin des plus humides.

– Enfin, un peu de chair fraîche, ça nous changera un peu de nos pédés de maris

Le champagne coulait à flot, les maîtresses évaluaient Louis dans des termes et des manières évoquant la foire aux bestiaux. Naomi le fit mettre à genoux devant elle utilisant la laisse pour lui tirer la tête en arrière, fouillant la bouche de ses doigts sans ménagement, vérifiant la dentition. Le relevant toujours à l’aide de la laisse, elle soupesa la bite de Louis dans sa main, laissa échapper un « pfft » méprisant. Le retournant, elle lui ordonna de se pencher en avant, utilisant une badine pour lui faire écarter les jambes. Louis avait le cul largement ouvert en position d’offrande, Naomi tenta d’y enfoncer un doigt, puis deux. Inconsciemment, Louis resserrait ses globes fessiers ce qui lui value une volée de coups de badines, des coups qui n’étaient pas donnés pour rire. Faisant un effort considérable sous la douleur, il réussit, en tremblant, à offrir son petit trou à l’introspection que souhaitait la dominatrice, sourire du vainqueur pour Naomi qui fit tourner ses doigts dans son fondement, enfin elle lui demanda de se remettre à genoux devant elle et lui mit ses doigts dans la bouche, à cette occasion Louis put se rendre compte fugitivement qu’elle ne portait pas de culotte.

Après une demi-heure de découverte et d’inspection, l’intérêt que représentait Louis commençait à s’estomper et lui-même toujours nu comme un vers, commençait à se sentir un peu mal à l’aise, ne sachant quoi faire. Marjorie s’en rendant compte.

– Bon, je pense qu’il est temps de le mettre au travail, Solange nous annonce qu’il est très confortable et comme j’ai envie de pisser, c’est l’occasion de vérifier, après tout, il a le droit au champagne lui aussi.

Sur ces mots, elle se leva et tirant Louis par la laisse, se dirigea vers un coin sombre du salon suivit du regard entendu des autre maîtresses.

– Mets toi à genoux ici toi, on va voir si tu fais honneur à tes maîtresses.

Louis s’agenouilla le cœur battant, ça lui fit drôle d’être nu, à genoux dans un appartement inconnu au milieu de femmes qui avaient toutes tous les droits sur lui, il frissonna, se doutant bien de ce qui allait suivre, sa seule crainte était d’être à la hauteur. Marjorie lui indiqua un masque qu’elle lui ordonna de mettre.

Ce masque était très spécial. L’emplacement des yeux était fermé par une fermeture éclair, il y avait juste deux trous sous le nez pour lui permettre de respirer. L’emplacement de la bouche était lui, fermé par du scotch noir ne laissant passer qu’en embout de tuba, à l’autre extrémité du tuba, il y avait un petit entonnoir solidement fixé par du scotch lui aussi. Cet entonnoir se situait à peu prés au niveau du front. Louis en comprit aussitôt l’utilité. Mais ce qui l’étonna, c’est la poignée confortable, solidaire du masque sur le dessus. Le masque qui se fermait derrière la tête grâce à des fermetures velcros.

Pendant qu’il s’harnachait, Marjorie, sans hésiter, descendit pantalon et petite culotte sur ses chevilles. Debout, elle saisit la poignée et dirigea la tête de Louis de façon à positionner l’entonnoir pour qu’il se trouve exactement là où il se devait d’être. Qu’importe l’inconfort de la position de l’esclave.

Pendant quelques secondes, tout se stabilisa. Brusquement, tout s’accéléra, il entendit le puissant jet cogner sur les parois de l’entonnoir et dans la demi seconde qui suivit, reçut les première gouttes d’urine dans sa bouche, aussitôt, il se mit à avaler pour ne pas se laisser déborder comme le lui apprit Solange. Louis ne put s’empêcher de bander.

Le temps semblait suspendu, le bruit des voix et des cris s’estompait dans un brouillard, fasciné. Ses rêves et ses fantasmes étaient là. Tout s’était passé très vite, trop vite, le pipi de Marjorie se terminait, le jet se faisait déjà moins violent jusqu’à s’éteindre, encore quelques spasmes et c’était fini. Marjorie appela un autre esclave et lui ordonna de la nettoyer.

Plongé dans le noir absolu, Louis essayait d’avaler sa salive parfumée du goût du pipi, gêné par le tube de l’entonnoir dans la bouche. Il s’efforçait de rester calme malgré son excitation lorsqu’il entendit une voix qui le fit tressaillir, il crut reconnaître la voix de Sidonie, son ex-épouse.

– Si vous le permettez, je vais inaugurer nos nouvelles chiottes, depuis le temps que j’attends!

Le noir total décuplait son ouïe mais là, il ne pouvait pas y croire, c’était complètement incongru, Sidonie était trop conventionnelle, elle prenait le devoir conjugal au premier degré. Bien qu’elle se soit laissée emporter par le plaisir quelquefois, elle n’était jamais demandeuse. Il entendit clairement cette dominatrice à laquelle il ne pouvait associer un visage autre que celui de Sidonie, s’approcher et le toucher. Il l’imaginait se tortillant pour descendre son pantalon dans un frôlement de tissus et de cuir. Enfin, il sentit qu’elle attrapait la poignée au dessus de sa tête et tirait l’ensemble vers elle, il essaya de se faire le plus léger possible lorsqu’elle le positionna, et puis vint l’attente. L’attente était le moment le plus angoissant. Tout son être était tendu pour se mettre à la disposition de la pisseuse.

Comme précédemment, il entendit un jet puissant cogner sur les parois de l’entonnoir et dans la demi seconde qui suivit, reçut les première gouttes d’urine qu’il trouva délicieuse dans sa bouche.

Il était là depuis moins de dix minutes et avait ingurgité deux copieuses mictions. Déjà, il s’inquiétait de ne pas pouvoir poursuivre à ce rythme. La volonté est une chose, mais les lois naturelles n’en font qu’à leur tête, il venait d’ingurgiter près de trois quarts de litre d’urine et son estomac commençait à se manifester.

-Très bien esclave, je suis contente de toi, si je le peux, je te ferais un cadeau tout à l’heure.

Louis ne fit pas attention à ces dires, tout ce qu’il souhaitait était que l’on le laisse respirer. Heureusement, il n’y avait plus d’amatrice et il put reprendre son souffle et essayer de digérer l’énorme quantité d’urine par des rots discrets.

Toujours dans le noir, il essayait de comprendre ce qui se passait dans l’appartement. Les maîtresses étaient passées à table apparemment dans la bonne humeur. Du brouhaha de la fête, Louis put distinguer des rires exubérants, des gloussements de contentement, mais aussi des ordres impératifs et des promesses de supplices pour des esclaves toujours insuffisamment performants, Louis pouvait percevoir des brides de phrases évoquant des réunions de femmes dominatrices, des histoires où elles se racontaient leurs exploits en se moquant des soumis. Au milieu de ces histoires, des choses tout à fait banales comme, « ce vin est délicieux », « il faut à tout prix que tu me donnes la recette », faisait comprendre qu’elles ne se prenaient pas au sérieux.

Une demi-heure environ après le début du repas, un des esclaves vint près de Louis et lui enleva le masque tout en lui disant qu’ils devaient manger à tour de rôle afin qu’il y ait toujours des esclaves disponibles au service des maîtresses. Il avait apporté des écuelles contenant de la nourriture et de l’eau. Imitant son compagnon de servitude, Louis, à genoux, les mains dans le dos plongea son visage dans son écuelle. Malgré la difficulté de manger ainsi et la présentation volontairement humiliante, il appréciait le contenu du repas de fête.

Concentré sur la manière d’attraper les morceaux de nourriture avec ses dents, il ne vit pas Michelle arriver.

– Alors, combien de temps vais-je devoir attendre pour pisser ?

Pris en faute, Louis s’empressa d’écarter l’écuelle et enfila son masque en une fraction de seconde. Se prosternant servilement pour se mettre à la disposition de la maîtresse. Celle-ci sans plus de manière, s’appropria le pot de chambre et se soulagea en manifestant sa satisfaction. Louis reçut l’offrande comme un cadeau, c’était la première fois qu’il faisait un repas arrosé de pisse mais se dit que finalement c’était tout à fait compatible.

– C’est vraiment agréable de pisser debout, Niko, il va falloir que tu investisses, comme cela, à la maison aussi je pourrai pisser debout.
– Oui ma chérie ?

Manifestement, l’esclave à côté de Louis s’appelait Niko et était le partenaire habituel de Michelle. Celle-ci ayant terminé son besoin naturel, se tourna vers son esclave.

– Allez, la dernière goutte est pour toi!

Le repas s’éternisait, Les maîtresses avaient décidé que les esclaves étaient trop lents et le service mal fait. Marjorie qui estima que le service avait besoin de tous les esclaves et décida d’utiliser Louis en renfort.

En approchant de la table, Il resta comme tétanisé, c’était bien elle, il reconnut Sidonie, son ex-femme, confirmant ses doutes, c’était bien elle qu’il avait entendu tout à l’heure, c’était sa pisse qu’il avait bu. Pétrifié, il eut du mal à la reconnaître, maquillée avec outrance, elle avait changé de coiffure et de couleur de cheveux, elle ne semblait pas étonnée, ni même fâchée, au contraire, un sourire carnassier flottait sur ses lèvres, les yeux brillants, elle buvait du petit lait en le voyant dans cette situation compromettante.

Tétanisé, Louis se demandait s’il rêvait ou s’il faisait un cauchemar lorsque brusquement, Marjorie lui infligea des coups de badines en le poussant sous la table. Il y avait déjà un esclave qui officiait mais il ne pouvait être partout à la fois. Les femmes avaient toutes le sexe à l’air et Louis fut précipité à coup de pieds vers les premières cuisses ouvertes sa portée pour sucer, lécher les sexes dégoulinants. Aux soupirs et autres grognement de satisfaction les participantes pouvaient savoir immédiatement laquelle des maîtresses bénéficiait de la dévotion des esclaves. Lorsqu’elles trouvaient qu’un esclave s’attardait trop longtemps des coups de pieds des unes et des autres elles l’obligeaient à changer de paires de cuisses. Louis était bien tenté d’aller retrouver son ex mais à chaque fois, la place était déjà prise par l’autre esclave. A un certain moment, il distingua le sexe luisant de Marjorie qui s’était avancée sur sa chaise, il se précipita vers cette merveille dégoulinante de promesses. A peine avait-il prit position que des protestations s’élevèrent parce que la dame venait juste de bénéficier du même traitement de la part de l’autre esclave, elle argumenta alors.

-Oh les filles! Laisser le moi quelques minutes, s’il y a une chose que j’apprécie dans le fait de dominer, c’est de pouvoir manger, boire et pisser en même temps, et là, je me retiens depuis le début de la soirée pour mieux apprécier nos nouvelles chiottes.

C’était un cas de force majeur et les protestations cessèrent et Louis entendit » et hop, un petit coup pour Marjorie et un petit coup pour Louis ». Effectivement Louis, la bouche offerte, reçu une giclée de pisse dans la gorge. L’urine était très concentrée, forte, épicée. Marjorie devait avoir beaucoup bu et après sa première miction, semblait avoir remplie sa vessie, elle laissait échapper des rasades de plus en plus conséquentes. Louis bandait tellement fort que son vit lui faisait mal, heureusement qu’il n’avait pas encore de ceinture de chasteté, c’est ainsi qu’il appréciait de déguster le nectar, sa bouche ouverte collée contre les lèvres intimes de la généreuse donatrice. Directement de la vessie sur son palais, sans même avoir pu s’oxyder à l’air. Les giclées se faisaient de plus en plus fortes et plus copieuses, Louis avalait le plus vite possible de ne pas se laisser déborder.

Le repas arrivait à son terme. Malgré son agréable occupation, c’est avec soulagement que Louis complètement fourbu rejoignit les autres esclaves. Ensemble, ils eurent fort à faire eu fort à faire pour venir à bout du désordre. A cette occasion Louis rencontra le cinquième et dernier esclave, c’était le cuisinier, Marcel, nu à l’exception d’un tablier, une bonne soixantaine d’années et donc nettement plus âgé que les autres participant, il avait lui aussi un plug dans le cul. Pendant que les esclaves trimaient, les femmes s’étaient de nouveau installées dans le salon un verre d’alcool à la main. Elles avaient déjà beaucoup bu, et parlaient fort.

Au fur et à mesure que leurs tâches se terminaient les soumis venaient se mettre à genoux auprès de leurs partenaires maîtresses. En fait c’était le moment que tous attendaient, le début des sévices et supplices et autres agacements à connotation sexuel.
A peine Louis, imitant ses camarades de soumission, s’était-il mis à genoux que Naomi l’apostropha.

– Viens avec moi!

Tendant sa laisse à Naomi, il se mit à sa disposition. L’air détachée, dédaigneuse, la dominatrice ignora la laisse et s’éloigna vers le couloir suivit de Louis, les bijoux de familles ballotant. Il ne tarda à découvrir qu’ils se dirigeaient vers les toilettes. Dernier réflexe de bonne éducation, il s’arrêta à la porte. Noami tira alors sur la laisse le faisant entrer avec elle dans le réduit. Louis se refusait d’envisager le pire même s’il se doutait bien que ce n’était pas pour pisser qu’elle s’enfermait dans les toilettes.

– Ferme la porte et mets-toi à genoux face à la porte! Les mains sur la tête des fois que tu aurais envie de te tripoter.

Louis reconnu le bruit fait par le couvercle que l’on relève, il entendit la maîtresse s’asseoir, bientôt suivit par des pets des plus disgracieux mais lâchés sans pudeur.

D’une voix détachée comme ci la situation était des plus normale.

– Si tu viens régulièrement à nos réunions, il va falloir que tu t’y habitues, Je vais te faire ton éducation. Marcel, lui n’en a pas eu besoin, c’est lui qui m’a initié. A la maison, Il a même fabriqué une chaise percée et il arrive très souvent qu’il m’accompagne. Pour ne pas salir par terre, il se glisse dessous et me suce le minou pendant ma grosse commission.

Quelques instants plus tard, il entendit le bruissement des pages des revues que Naomi feuilletait pour patienter, ce bruissement fut interrompu trois fois par des ploufs caractéristiques dans l’eau de la cuvette. Enfin, il entendit qu’elle se levait et refermait le couvercle sans avoir tirer la chasse d’eau.

– Aller esclave, torche moi le cul, fait moi découvrir la douceur de ta langue !

Louis se retourna et vit Naomi qui lui présentait ses fesses, penchée en avant, les mains sur le réservoir d’eau, elle avait un cul magnifiquement rebondi. Fermant les yeux, se disant que la fonction crée l’organe, il glissa une langue timide dans la raie culière.

– Vas-y, ne sois pas timide, lèche bien, profondément, prends ton temps, Déguste, ce n’est pas tous les jours que tu peux torcher le cul d’une femme dominatrice négresse ! Et elle continua.

– Normalement, en tant que PQ, au premier passage, tu dois durcir ta langue pour récupérer le plus de matière possible et alors, tout en gardant la langue tendue, tu dois attendre que la maîtresse puisse vérifier la couleur et la consistance de la merde, ensuite, avec son autorisation, tu peux l’avaler. D’accord ?

Encouragé par Naomi, Louis enfonça son groin entre les deux mappemondes et s’appliqua à lécher comme si sa vie en dépendait. Heureusement, Naomi avait produit des matières dures qui n’avaient laissé que des traces superficielles, il oublia vite le goût acre du début pour se consacrer à sa tâche avec beaucoup de zèle. Louis rebandait une fois de plus lorsque Naomi mit fin au dessert.

– Et maintenant, tu files à la cuisine. Tu prépares une assiette avec une feuille de salade, un peu de purée de carotte et quelques haricots verts, ensuite, tu reviens ici, tu choisis dans la cuvette le plus beau morceau que tu déposes sur la feuille de salade. Quand ce sera prêt, tu dresseras le couvert sur la table de jardin sur le balcon.

Pour se rendre dans la cuisine, Louis dû traverser le salon, et comme il bandait toujours, il ne passa pas inaperçu, quelques réflexions fusèrent genre: « elle sait y faire la Noami pour exciter les males », « à l’avenir, Sidonie, tu sais ce qu’il faut faire si tu as envie » « etc.… ». Ces réflexions eurent le mérite de le faire débander. De retour dans les cabinets avec son assiette, il souleva l’abattant et aperçut trois étrons de couleur foncé bien formés. Respectant les ordres, il n’eut d’autres solutions que de récupérer le plus gros avec sa main. Peu habitué à ce genre d’exercice, il ne put réprimer une moue de dégoût, puis il tira la chasse d’eau pour se nettoyer les mains.

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