Arrivée au domicile de Marie, ma Maîtresse dominatrice !
Vouloir exaucer ses rêves trop vite, c’est oublier facilement le facteur qui les écrasera. Mon facteur s’appelait Marie, ma Maîtresse dominatrice, et si la distribution n’était pas quotidienne, elle forçait l’habitude. A coup de claques généralement.
Me revoilà devant sa porte, à me demander cette fois quelle posture tenir. Elle n’avait pas laissé de consigne particulière dans son message, mais je savais qu’elle perdrait son sang-froid si je détruisais mon rôle devant sa nouvelle soumise Ana. Je songeai un moment à lui envoyer un sms pour lui demander mais au moment où j’allais sortir mon téléphone, la porte s’ouvrit. La belle esclave m’accueillit d’une révérence gênée, pas encore habituée à pratiquer cela pour un autre que sa Maîtresse dominatrice.
Elle portait ce soir-là une tenue bien particulière. Une mini-jupe en latex noir, assortie à un bustier de la même matière. Les deux vêtements étaient garnis de dentelle, tout comme une petite couronne blanche qui lui tenait les cheveux en arrière. A ses pieds, des talons d’au moins 7 ou 8 centimètres noirs. Une parfaite tenue de soubrette américaine, tout droit sortie d’un Vaudeville.
– Bonsoir Monsieur Valentin, me dit-elle.
J’aperçus en retrait dans le même fauteuil que la dernière fois la mine fatiguée de ma maîtresse qui me regarda d’un œil de coin en me faisant signe du doigt :
– Entre.
Première humiliation pour la soumise
Je pénétrai dans l’appartement et Ana referma la porte derrière moi. Quand celle-ci fut claquée, Marie se leva et pointa du doigt la chambre en regardant sa soumise.
– Va me chercher ton portefeuille.
– Oui maîtresse, s’exécuta l’esclave.
Elle revint quelques secondes après, maintenant un équilibre difficile sur ses talons hauts. Elle posa les genoux à terre, baissa la tête et tendit le recueil de son argent à sa déesse au-dessus d’elle. Cette dernière se saisit de la pièce de cuir, l’ouvrit et tira un billet de dix euros.
– Tiens ! Me dit-elle soudainement en me tendant l’argent. Cadeau de la grand-mère de cette catin.
Je regardai Ana, toujours les yeux baissés, et la sentis déglutir. Cela ne semblait pas lui plaire du tout. Obéissant, je pris possession du billet et le glissai dans ma poche, sans un soupçon de gêne pour la détentrice initiale à mes côtés. Insensible, Marie s’approcha de la fenêtre et jeta le portefeuille sous mes yeux écarquillés. Je ne parle même pas de la stupeur d’Anna.
– Va chercher ! Ordonna-t-elle à son esclave encore ébahie. Interdiction de prendre l’ascenseur ou d’enlever tes talons. Dépêche-toi où tu ne le reverras jamais.
Ana se précipita vers la porte, et la claqua derrière elle. On entendit un temps ses talons dévaler les escaliers tandis que Marie refermait calmement la fenêtre et m’ordonnait d’en faire de même avec la porte, mais de tourner la clef dans la serrure. Enfin seuls.
Première humiliation pour le soumis !
Quand je me retournai, Marie, ma Maîtresse dominatrice, pointait ses pieds nus du doigt. Je m’écroulai, loin de l’image que je portai face à Cléo et Ana, pour lui baiser tendrement les deux membres de son pouvoir. Quand après une bonne minute de retrouvailles avec ma soumission elle me repoussa pour aller à nouveau s’effondrer dans un fauteuil, je l’accompagnai en me prosternant à ses pieds, face contre terre, mains en avant.
– J’ai su qu’Ambre t’avait bien humilié l’autre jour. Tu sais qu’elle voit beaucoup Yann depuis un certain temps ? J’hésite à les faire venir ici.
Elle attendait visiblement une réaction de ma part mais ma fierté renaissante me disait de ne rien laisser paraître de cette débâcle. Erreur.
– Cela te ferait plaisir, non ? Insista-t-elle.
– Non maîtresse.
– Mauvaise réponse ! Elle claqua alors son talon droit sur ma main opposée, offerte à son châtiment.
Je contins un hurlement de douleur, et priai pour qu’aucun de mes doigts ne ressorte brisé de son sadisme. Satisfaite, elle croisa les jambes et me regarda serrer les dents quelques secondes avant de reposer sa question :
– Deuxième chance, cela te ferait plaisir ?
– Oui maîtresse. Tout ce qui vous fait plaisir me fait plaisir, je ne vis que pour vous.
Ma Maîtresse dominatrice veut congédier sa soumise !
La dignité est devenue, depuis ma rencontre avec Marie, une notion bien vague. Son amusement était lui pourtant bien réel :
– Tu vois quand tu veux ! J’ai manqué un peu à ton éducation dernièrement, il faudra remédier à cela. Je vais sûrement congédier Anaëlle pour quelques jours, je ne suis pas satisfaite d’elle et je veux qu’elle le sache. Elle reviendra ainsi ramper de plus belle quand je l’autoriserai à revenir.
– Qu’a-t-elle fait pour vous déplaire, maîtresse ?
– Au départ tout allait bien. Elle passait les paliers avec enthousiasme. Aussi bien le soin des pieds, que les humiliations primaires ou les petites violences que je lui ai fait subir. Elle est devenue la parfaite boniche. Sa langue est également devenue très agile pour mon plaisir. Pas autant que la tienne, mais bien quand même. J’adore m’asseoir sur son visage. Lui mettre le nez dans mon sexe et la bouche sous mon cul pour qu’elle le lave de sa langue, c’est exquis. J’aime beaucoup l’étouffer ainsi, je me donne l’impression de pouvoir la tuer juste avec mon cul, que sa vie ne résulterait qu’à me donner un seul et unique orgasme et après : bye bye ! Je pousse un peu à ce niveau-là, je crois bien qu’elle a failli s’évanouir l’autre jour.
– Jusque-là, tout semble vous satisfaire, non ?
– C’est la suite qui pose problème. Quand je lui ai demandé de s’agenouiller, de lever la tête et d’ouvrir la bouche pour que je puisse y uriner, elle en a mis de partout.
– Le début peut être difficile.
– Même après dix essais, elle n’y parvenait pas ! Si ce n’est pas une gourdasse, je ne sais pas ce que c’est !
Nouvelle humiliation pour la soumise !
Un léger battement de porte se fit entendre à ce moment-là. Ana semblait revenue avec son portefeuille et se retrouvait coincée derrière la porte close. En tenue humiliante qui plus est.
– Dois-je lui ouvrir ? Demandai-je.
– Non. Elle reste dehors le temps que je finisse de te parler. Elle a interdiction d’insister de toute façon, alors elle va rester sur le paillasson.
– Oui maîtresse.
– Alors, où en étais-je ? Ah oui, la chiotte ambulante. C’est une catastrophe cette fille. Et pire encore, elle a toujours refusé d’ouvrir la bouche pour que je chie dedans ! Déjà qu’elle rechigne à l’idée de me nettoyer après, là elle ne comprend plus qui décide de l’utilisation de son corps ! Si je veux l’envoyer faire le tapin, je le fais et elle obéit ! Un point c’est tout ! Pareil si je veux vendre ses organes, ou lui perforer la main de mes talons. Je suis sa déesse, je fais ce que je veux et elle obéit pour mon plaisir. Cela doit bien lui rentrer dans le crâne. Par contre pour se faire défoncer la chatte par mon gode ceinture, là il y a du monde. Elle couine si fort que les voisins sont venus taper à la porte. Cette petite pute ne sait plus quelle est sa place.
Marie, déesse vivante et capricieuse !
Je songeai à cet instant que Marie, ma Maîtresse dominatrice, avait pleinement pris position dans son esprit de son nouveau statut. Elle avait définitivement oublié les notions de liberté et d’égalité. Son rôle de déesse vivante et capricieuse avait pris le dessus sur tout le reste et elle le vivait en multipliant les caprices divins. J’espérais que la croissance de ce nouveau cortex était achevée, on en était pourtant bien loin.
– Qu’attendez-vous de moi en ce cas, ma déesse ?
– Rien à ce sujet, je pestai juste. J’ai besoin de toi pour autre chose.
– Je vous écoute.
– J’espère bien. Voilà, maintenant que j’ai Ana plus ou moins apprivoisée. Crois-moi elle finira par venir ramper pour que je prenne la peine de l’installer à la place de mes toilettes. Bref, maintenant que ma première esclave officielle est acquise, j’attaque une deuxième cible, bien différente : mon professeur de Droit des collectivités. Un cinquantenaire timide mais cassant qui m’a repris deux fois en cours l’autre jour. Il a demandé à me voir après la classe et m’a sermonné sur mon manque de sérieux. Je lui ai fait comprendre qu’il me devait bien plus de respect que cela, et j’en suis venu au cours de la dispute à inverser les rôles jusqu’à le vouloir à mes pieds.
Deuxième cible pour Marie !
« Aye » Songeai-je. Je voyais le tableau venir.
– Il commençait à justifier son autorité quand j’ai pointé ma botte et lui ai ordonné de l’embrasser pour montrer toute la dévotion qu’une simple merde comme lui devait avoir pour une déesse comme moi. Je l’ai tout désarçonné cet espèce de vieux con. Il a mis un moment à répondre en louchant sur mes bottes que c’était un comportement inqualifiable, bla bla bla et que je devrai avoir honte, bla bla bla et qu’il attendait mes excuses écrites pour demain matin. Bref, j’ai besoin de toi.
– A vos ordres, maîtresse. Que dois-je faire ?
– Cette petite soumise d’Ana, sous mon ordre, l’a filé en voiture jusque chez lui. J’ai son adresse désormais. Il habite dans un petit village à une heure de Lyon à peu près. Tu vas aller chez lui ce soir et lui faire passer l’envie de s’opposer à moi dans un premier temps. Tu es assez bien bâti, tu ne devrais pas avoir de mal à le mettre à quatre pattes. Après, tu te démerdes pour que demain matin, après les cours, il me supplie de le prendre comme esclave. Rien à foutre qu’il ait 50 piges, je veux qu’il rampe à mes pieds comme une larve. Dès qu’il aura passé ce cap, j’aurai assez d’éléments compromettants pour foutre sa vie en l’air s’il ne m’obéit pas.
– Je ferai selon vos désirs.
– Je sais. Va ouvrir à l’autre catin maintenant.
Retour d’Ana, la soumise !
J’obéissais docilement et repris une posture avantageuse. Ana rentra sans un mot, le portefeuille à la main et s’agenouilla devant sa maîtresse. Cette dernière reprit la parole :
– Esclave, tu vas aller dans ma chambre quelques minutes avec Valentin. Il m’a dit avoir quelque chose d’important à faire ce soir, tu vas lui donner un peu de courage. Suce-le. Et sois convaincante pour ta première fois avec un homme. Moi je dois sortir, Ambre m’attend pour la soirée.
Ana blêmit. Elle patienta quelques secondes à genoux, fébrile. Elle finit par se relever, tremblante et se dirigea vers la chambre sans un regard pour moi. Je la rejoignis sous l’œil inquisiteur de ma Maîtresse dominatrice qui prenait son manteau en pensant offrir un cadeau merveilleux à l’esclave que j’étais. Quand je claquais la porte derrière moi, notre maîtresse en fit de même avec celle de l’appartement. Je me tournai alors vers Ana qui tremblait encore.
– Du calme, la rassurai-je. Tu ne vas pas obéir, et je ne lui dirai rien.
Etonnée, la soumise leva vers moi des yeux plein d’espoir. Je poursuivis mon explication en tâchant de conserver néanmoins le rôle confié par Marie, ma Maîtresse dominatrice.
– J’ai déjà éjaculé dans une bouche soumise aujourd’hui (ce qui était ma foi vrai). Je n’ai plus envie et ne veux pas te forcer à aller contre ton orientation.
Ana, reconnaissante !
Infiniment reconnaissante, Ana tomba à genoux et couvrit mes chaussures de tendres baisers en murmurant :
– Oh merci ! Merci !
– Par contre, mentionnai-je, si Marie souhaite jouer à ce petit jeu en sa présence, je ne pourrai pas l’en empêcher. Tu devras obéir, donc prépares-toi à cette éventualité.
– Promis, je vais me préparer. Merci. Merci
Elle avait commencé, sûrement par habitude à laver le cuir de mes chaussures de sa langue servile tandis que je me demandais comment j’allais bien pouvoir convaincre un vieux professeur d’en faire de même avec l’une de ses étudiantes. J’allais devoir utiliser la force. Je détestai me battre dans la rue. Un ring a des règles et une notion d’égalité des chances. La rue appartient à celui qui frappe le premier et au « bon » endroit. Je me devais toutefois d’obéir. Un professeur allait passer un sale quart d’heure pour le plaisir d’une étudiante capricieuse.
A suivre, je l’espère.
La meilleure histoire du site. On désespère de voir la suite…
La suite est envoyée et devrait bientôt paraître 🙂
Je ne sais pas si c’est parce que nous avons un caractère très similaire (au delà du fait que nous soyons tous les deux Lyonnais et certainement passés dans le même IUT… (Lyon 3)) mais je me prends beaucoup d’empathie pour ce pauvre Valentin…
J’espère vraiment que Yann ne sera pas des futures parties… j’ai déjà beaucoup de mal (pour ne pas dire que ça m’est totalement impossible) à regarder des vidéos ou lire des récits de type cuckhold… une simple vidéo de femdom non lesbienne ne m’excite absolument pas… mais bon vu le niveau de psychopathie de cette gamine ce moment va malheureusement se poser sous mes yeux…
J’attends cela et le meurtre de l’un des esclaves… tu nous l’tease depuis trop longtemps pour que ça n’arrive pas
*En attendant la suite*
Merci pour ton commentaire ! Prends garde à ce que je laisse prévoir cependant 😉