Histoire d’un homme soumis, Marie, belle domina, à tout prix (3)

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belle domina

Dans l’attente d’un signe de Marie, belle domina

Un mois. Cela faisait, déjà un mois, que Marie, belle domina, m’avait humilié, m’avait brisé. Cette scène s’était produite pendant son déménagement.  Depuis un mois, j’attendais avec excitation et effroi son retour. Quand ma copine m’avait demandé comment s’était passé le déménagement, j’avais répondu « bien », sans donner plus de détails. Moi qui aimait les secrets, je venais de plonger dans l’un des pires de mon existence. Ou l’un des plus excitants, je ne parvenais pas encore à choisir.

J’avais déjà, auparavant, été soumis le temps de jeux à quelques jeunes filles de mon âge curieuses et avides de découvrir de nouvelles pratiques sexuelles. Cependant aucun de nous à l’époque n’avaient réellement d’idées précises sur ce qu’étaient ces pratiques sexuelles. On ne se posait pas de questions. Elles aimaient ce pouvoir de me faire baiser leurs pieds. J’aimais l’humiliation de m’abaisser devant elles.

Fantasme de soumission à une femme !

Marie était quelque peu différente de celles qui m’avaient auparavant fait céder. Elle l’avait fait sans que je lui tende une perche quelconque. En fait, elle avait, elle-même, choisi de me tester avant cette soirée chez Yann. De plus, elle avait fait fléchir ma garde en à peine quelques heures passées ensemble. Cette belle domina avait, pour différence, son élégance. Et sa soif de pouvoir semblait-il. Ainsi, elle se sentait supérieure à certains êtres humains et tâchait d’asseoir sa domination sur ces pauvres hères. Qu’il était dur pour l’ego d’en faire partie, à cause d’un simple fantasme.

Là est tout le problème de ce fantasme que certains hommes comme moi partagent. Il ne s’agit pas d’un simple désir sexuel, assouvi en une séance avec une dominatrice de métier. En effet, il est question d’une révolution de la nature de la femme et de l’homme. Il est question de renverser l’ordre patriarcal de ces derniers millénaires pour établir un ordre féminin particulier, car il n’est pas question pour un homme esclave de conserver le statut d’être humain devant la magnificence de certaines prêtresses du culte de l’autorité esthétique. Mais on s’égare.

Réapparition de Marie, belle domina !

Bref, Marie ne donnait plus signe de vie. Ni auprès de moi, ni de ma copine. Aucun d’entre nous ne suivait les mêmes études, ni ne se rendait dans la même école ou université. Si j’avais Ambre au téléphone tous les soirs, il aurait été déplacé de me rappeler au bon souvenir de celle qui m’avait fait me prosterner devant elle. Et par la même pudeur, je craignais de demander de ses nouvelles à Ambre, pour n’éveiller aucun soupçon. Un mois.

Je la retrouvais un matin devant mon IUT, tandis que j’arrivais avec un ami. Elle était fière, en robe et bottes noires, maquillée un peu excessivement à mon goût, mais pas à celui de mon acolyte qui bavait déjà de loin, avec les mots de la situation mais pas de l’élégance. Quelle ne fut pas sa surprise en arrivant de voir que je connaissais la gente demoiselle allumeuse.

– Laisse-le, me dit-elle en pointant celui qui m’accompagnait, et viens avec moi.

L’ami, perplexe rétorqua :

– Pas commode la copine.

– Je t’ai demandé le temps qu’il fait, toi ? Dit-elle, hautaine.

Sommé de suivre Marie, belle domina !

Je me retournai vers l’intéressé et lui bredouillai une excuse, comme quoi c’était important et que je le rejoindrai en cours. Sans plus de discours, compréhensif heureusement, il tourna les talons et s’engouffra dans le temple de l’apprentissage.

– Je doute que tu le retrouves effectivement en cours, me tança-t-elle quand il fut parti. Pas à celui-là en tout cas.

– Je trouverai une excuse, répondis-je en la suivant dans une rue parallèle.

– Je m’en fous.

– Qu’est-ce que tu me veux ? Lui demandai-je.

– J’ai envie de toi. C’est bête hein ?

Deux fois déjà qu’elle me lâchait une bombe sur le sujet. Heureusement, je m’étais préparé et je ne perdis pas mes moyens, la contraignant à poursuivre son idée :

– Pourquoi ce serait bête ?

– Parce que cela n’arrivera pas ! Bien que ton corps dise le contraire, tu n’es pas un Alpha, Valentin. Tu n’es bon qu’à nous servir.

Giflé par Marie, belle domina !

Je ne répondis rien. La claque, bien qu’attendue, était douloureuse. Encore timide dans ce genre de relation, j’avais toujours une fierté. Ses jours étaient pourtant comptés, vous l’aurez compris.

– Et pourtant, tu me fais envie. Va savoir pourquoi.

– Je n’ai pas envie de savoir.

– Non, toi tu as envie de servir. Je me demande juste si tu sers toutes les cruches qui ont des formes généreuses, ou si tu as décelé la même chose que moi dans notre univers.

– Ton truc d’Alpha ?

– Ce n’est pas MON truc. C’est un fait reconnaissable. Vois ceux qui nous entourent. 10% d’alphas, pour 90% d’esclaves potentiels.

– Tous n’ont pas vocation à être esclave, désolé de te décevoir.

– Le simple fait de ne pas avoir la vocation d’un Alpha te reconduit au statut d’esclave potentiel.

– Ah oui, carrément. Donc pas de catégories intermédiaires ?

– Comme il faut dix pauvres pour un riche, il faut dix esclaves pour un maître. Ou une maîtresse.

– Qu’est-ce que tu ferais de dix esclaves ?

Elle leva alors les yeux vers moi, me dévisageant comme si j’avais dit la plus grosse bêtise qu’elle n’avait jamais entendu.

– Tes questions sont encore plus stupides que toi, rétorqua-t-elle finalement. Evidemment que je saurais quoi faire de dix esclaves. Pour te dire, même, je sais déjà ce que je ferais de chacun d’eux.

– Une équipe de foot ?

Marie, belle domina, s’énerve !

Cette fois-ci elle s’énerva et me pointa du doigt :

– Je ne veux pas t’humilier en public, par souci de discrétion. Mais si tu continues, tu te manges une claque.

– Que veux-tu, c’est mon côté cynique.

– Je te le ferai bientôt ravaler.

– J’ai hâte, ironisai-je. Bref, que feras-tu de chacun de tes dix sous-fifres ?

– Ce n’est pas la bonne question. Pas la première à poser du moins.

– Je donne ma langue au chat.

– Combien de filles et combien de garçons, voyons ! Me dit-elle avec un ton très condescendant, comme si l’esclavage de dix personnes était une évidence sans faille.

– Cela a-t-il vraiment de l’importance ?

– Bien plus que ton petit cerveau d’esclave ne peut l’imaginer.

– Et bien éclaire-le, ce petit cerveau. Il devient curieux.

– 6 filles et 4 garçons. Demande-moi pourquoi.

– Pourquoi ?

– Tu le verras bien.

Sous l’emprise de Marie, belle domina !

Avec un sourire, elle conclut cette discussion et fit grimper ma frustration à un point culminant.

– Comment cela, « je le verrais bien » ?

– Ta pauvre servitude à deux balles m’a donné envie de me plonger là-dedans et de trouver dix larbins pour me traiter comme une reine. Dix larbins prêts ou destinés à mourir pour moi.

– Carrément.

– Oui carrément, et figure-toi que tu es le premier sur la liste.

– Ecoute Marie, je veux bien jouer le jeu quand tu as envie, mais ce que tu m’imposes là, c’est au-delà du possible.

– Je ne te laisse pas le choix. Ou tu ploies devant l’alpha que je suis, ou Ambre apprendra avec désespoir que son chéri a secrètement baisé les pieds d’une autre femme après lui avoir fait un long massage plantaire. Elle apprendra qu’une autre t’a récemment mené à la baguette sans qu’elle ne s’en rende compte et qu’il s’agissait de sa meilleure amie. Aussi, je pense qu’il y a de quoi la briser, ta belle.

– Je ne t’ai jamais connu aussi vicieuse.

– Je renais. Prépare-toi à en faire de même.

– Pour être franc, même si tu t’en doutes, l’idée m’intéresse quand même. Je veux bien jouer le jeu et voir où cela nous mène.

– De toute façon, je t’ai déjà dit que je ne te laissai pas le choix.

– Petite question cependant : Comment vas-tu convaincre les neuf autres ? Parce que trouver un ou deux soumis prêts à ce genre d’ouverture, tu pourras en trouver, je te fais confiance, mais neuf ? Même s’ils sont volontaires un à un, les grands fantasmeurs ne voudront souvent pas partager leur servitude.

Marie, belle domina diabolique !

– Qui te dit que je vais viser les fantasmeurs ?

– La facilité de la chose ?

– Non, je vais viser des personnes que je connais déjà et que j’ai envie d’avoir sous ma botte, au sens propre du terme.

– Difficile de leur faire entrevoir le bonheur sous cet angle.

– Je vais trouver un moyen de les emmener devant le dilemme. Avec la pression, le moment venu, soit ils découvriront leur statut d’esclave devant l’alpha dans leurs tripes, soit je les y forcerai.

– Physiquement ? Tu ne pars pas gagnante.

– J’ai toujours aimé le chantage. Je viens d’expérimenter avec toi, et j’en mouille tellement c’est excitant.

Il était vrai que la jeune femme diabolique paraissait ravie. Ses talons claquaient sur le trottoir tel un avertissement de son vice à tous les passants qui ne pouvaient dans le genre masculin s’empêcher de s’abaisser au regard honteux. Le regard qui, quand on le pose sur une créature trop bien pour nous, nous rappelle son inaccessibilité et sa supériorité. On ne dit jamais non à une jolie fille dans la rue, et si certaines étaient plus malignes, ou plus ouvertes au procédé, elles en profiteraient abondamment.

Sommé de se présenter ce soir chez Marie !

– Je me demandais, dis-je après quelques secondes de silence. Tes futurs soumis…

– Esclaves, Valentin. Esclaves.

– Oui, esclaves, repris-je. J’en connais ?

– Quelques-uns ?

– C’est gênant.

– Tu n’as toujours pas le choix. Oh, comme j’adore le dire !

– Tu as l’air heureuse.

– Je le serai quand dix bouches différentes viendront se poser sur mes bottes en même temps. La suprématie devant la déchéance. Vous ne serez que des objets.

– Je vois le tableau.

– Crois-moi, tu ne vois rien. J’ai des choses à faire aujourd’hui. Je te veux ce soir à 20h chez moi. Tu dormiras là-bas.

– Je vois Ambre ce soir.

– Je m’en fiche, tu te débrouilles. Aujourd’hui, je suis la seule qui compte pour toi.

 

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2 réflexions au sujet de “Histoire d’un homme soumis, Marie, belle domina, à tout prix (3)”

  1. Y a du caractère, vivement la suite, y a des idées que j’ai envie de voir développées.
    Mais j’ai toujours trouvé le chantage et surtout ceux qui y cèdent, répugnant.

    • J’espère que les idées développées par la suite vous ont plu.
      Le chantage reste pour moi un outil de pouvoir et de soumission grandiose, mais il ne plaît pas à tous, j’en suis conscient. Je ne fais que raconter toutefois.

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