Les tenues BDSM, vaste choix de vêtements et de tissus.

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Pourquoi un article sur les tenues BDSM ?

Voilà encore bien longtemps que je n’ai pas écrit d’article sur DOMINAMAG. La raison est que depuis bien longtemps j’ai envie d’écrire un article sur les tenues BDSM. Et depuis bien longtemps j’hésite car je me demande si un tel article peut trouver  sa place parmi des récits érotiques.

Pourtant dans le monde du BDSM, le choix des vêtements est important. Vous avez le cuir, le vynil, le latex pour les matières, les jupes, les pantalons et les corsets pour les vêtements. Je ne cite que les principaux car la liste est longue.

Nos divines dominatrices, vêtues de leurs splendides tenues, savent si bien créer le fantasme chez nous pauvres hommes que nous sommes.

Les soumis doivent toujours faire honneur à leur divine Maîtresse. Ainsi, un soumis doit tout accepter : aussi bien d’être nu en privé comme en public, que de porter des tenues imposées.

Fantasmes sur la chatelaine

Après avoir résidé dans plusieurs villes de France, je suis revenu vivre dans cette petite ville de province, ville de ma jeunesse. Ainsi, je suis passé devant la maison où j’avais vécu quand j’étais jeune marié. Cette maison située dans une rue peu passagère mène à un manoir. Le fait de repasser dans cette rue fit ressurgir dans mon esprit le souvenir de cette dame qui habitait le manoir à cette époque. Etait-elle dominatrice ? Je ne saurais le dire. En effet, à l’époque, j’ignorais tout de l’univers des Maîtresses dominatrices et de l’univers BDSM. Pourtant, selon mes souvenirs, elle avait le look d’une Maîtresse dominatrice. J’aurais payé cher pour être à la place de son mari.

Cette dame qui habitait le manoir, était grande et mince. Elle passait devant notre maison tantôt à pied, tantôt aux côtés de son mari qui conduisait une grosse berline. Parfois, c’était elle qui conduisant elle-même cette grosse berline.  L’hiver, elle était bottée et gantée de cuir noir. Elle portait  soit un pantalon en cuir noir, soit des jupes en cuir noir et blouson de cuir noir. Lorsqu’il faisait froid, elle portait un manteau de fourrure par dessus ces ensembles de cuir noir. Et je ne parle pas du maquillage : maquillée comme une star. Elle était belle.

Fantasmes sur les vêtements en cuir

A l’époque,  dans cette petite ville de province, elle était la seule dame à porter ce genre de vêtements. Il est donc facile de comprendre qu’elle ait créé chez moi de profonds émois pour ne pas dire mes premiers fantasmes. A chacun de ses passages, je ne pouvais m’empêcher de fantasmer sur elle et sur ses tenues.

Depuis j’ai énormément fantasmé sur les vêtements en cuir. A tel point que j’ai eu envie de m’habiller tout en cuir.

J’ai commencé à fréquenter le milieu travesti. Ces créatures du troisième sexe de par leurs tenues, leurs chaussures, leur maquillage ont créé d’autres émois sur ma pauvre créature que je suis. Ainsi, je n’ai pas pu résister à l’envie de me travestir. Sortir chaussée de cuissardes en cuir et habillée d’une jupe en cuir noir pour la première fois, fut une grande jouissance.

Par la suite, j’ai fréquenté l’univers des Maîtresses dominatrices. Sans doute le souvenir de cette dame m’a conduit inconsciemment vers ces nouveaux univers.

Je viens de faire l’acquisition d’un legging en vynil.  Il est très étroit et très moulant. Voilà pourquoi j’en suis heureux. Pour l’enfiler il faut des mains musclées et agiles. C’est aussi difficile à enfiler qu’un vêtement en latex. Les hommes qui enfilent un jean n’ont pas idée des efforts que l’on doit faire pour assumer sa féminité. J’ai été au service de plusieurs Maîtresses. Ainsi, j’ai donc eu l’occasion de les aider à s’habiller. C’est pourquoi je sais combien nos divines Maîtresses dominatrices font des efforts pour se vêtir de latex et de vynil si moulant, pour serrer leurs corsets de cuir.

Le milieu du BDSM et des travestis

J’ai moi-même dû enfiler les mêmes tenues sur leur ordre, surtout pour les photographies et les vidéos. J’ai porté des vêtements qui moulent le corps jusqu’à devenir une seconde peau. La difficulté à les enfiler devient un vrai bonheur. On se sent devenir une autre. Habillée de ces vêtements fragiles, moulants, rendant tout geste difficile, à chaque fois, je me suis trouvée tellement sexy et désirable. On n’a qu’une envie : celle de se caresser. Ce geste rend les Maîtresses heureuses d’avoir réussi leur transformation.

Lorsque l’on est un homme cherchant à se féminiser au plus haut niveau, passer du temps à gainer ses jambes, ses bras, son corps, dans des matières élastiques et moulantes, serrer son ventre dans un corset provoque une jouissance inouïe.

Aujourd’hui, je fréquente le milieu BDSM et le milieu travesti. Comme la plupart des copines, je porte une jupe en cuir et des bottes à talons ce qui créée le fantasme chez les hommes qui viennent dans ces soirées pour nous admirer, nous toucher, nous caresser les fesses.

Souvent, je porte une jupe lorsque j’accompagne ma divine Dominatrice en soirée, ce qui lui simplifie la possibilité de me fouetter, de me fesser, de fouiller mon anus avec ses doigts ou avec un gode. Je peux, aussi, aller en soirée en tenue d’homme en portant le pantalon de cuir. Pour me fesser, la Maîtresse me déculotte. Elle fait glisser le pantalon sur mes chevilles et m’administre une fessée en travers de ses genoux. Cette position est humiliante mais elle me donne tant de joie. Combien d’hommes rêvent de cette situation.

Le cuir, le latex, le vynil, sont des matières qui malgré les difficultés évoquées sont très sexy, et érotiques. Passer du garçon en jean  à la call girl gainée de latex relève de la magie. Cette magie relève du pouvoir des Maîtresses dominatrices.

Mais qu’en est-il du coton ?

J’ai retrouvé récemment dans la maison familiale, de vieux sous-vêtements en coton et rugueux portés par nos grand-mères et les générations antérieures. Ces dames vivaient à des époques où la combinaison en dentelle synthétique n’existait pas.

J’ai trouvé ce vieux coton jauni dans un tiroir. Bon à jeter, sauf que mes fantasmes étaient à leur paroxysme. Combien d’hommes rêvent de porter, ne serait-ce que le temps d’un jeu érotique, des vêtements en coton épais et rugueux. J’ai lavé ces sous-vêtements, un enfer à  repasser. Inconfortables au possible, ils font des plis, grattent, malmènent la peau, mais provoquent une jouissance érotique du moins pour un soumis. Un soumis en effet fantasme à l’idée d’être habillé de vêtements difficiles à supporter.

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2 réflexions au sujet de “Les tenues BDSM, vaste choix de vêtements et de tissus.”

  1. Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de se ruiner dans l’achat de tenues dites bdsm pour faire du bdsm ou alors c’est qu’il y a une volonté de le réserver à uniquement des gens aisés financièrement.

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