Histoire d’un homme soumis : Marie à tout prix (1)

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homme soumis

Fantasmes d’un jeune homme soumis

J’avais 19 ans, j’entrais dans une poursuite d’étude après le Bac, dans un univers commercial. Je ne donnerais pas plus de détail sur mes informations personnelles. En effet, je tiens à conserver une forme d’anonymat pour ne pas offrir ma potentielle déchéance auprès de ma famille et de mes amis. Je sortais alors avec une fille que l’Amour avait choisi pour moi il y avait déjà trois ans, Ambre. Très belle, elle n’était pas penchée fantaisie dans nos relations taboues. Je n’ai, d’ailleurs, jamais pu lui avouer mon côté homme soumis de peur qu’elle ne l’interprète mal et croyez-moi, c’est ce qui ce serait passé.

Je me contentais donc de fantasmer sur d’autres perles de la nature qui à mes yeux étaient les plus belles, ou qui avaient la tenue, le pouvoir, la posture, le genre d’une potentielle dominatrice. Par fidélité, je n’osais rien entreprendre, surtout que je n’avais jamais rencontré de femmes assez joueuses pour s’attarder sur un homme soumis en couple. Et dieu sait si je rêvais de continuer à me faire draguer un jour par une femme qui aurait découvert mon statut d’homme soumis. Selon la personne (yeux démoniaques ?), j’ignore même si je me serai laissé faire. Enfin à cette époque, je l’ignorais encore.

Fantasmes sur Marie

Mon Amour de jeunesse avait une meilleure amie. Elle s’appelait Marie. Aussi cornélien que cela puisse paraître, cette jeune femme avait un regard qui me rendait fou. Cependant, comme je la côtoyais, depuis plusieurs années, je m’étais habitué à sa présence et à sa dangerosité. Brune, elle avait les yeux bleus et la taille fine. Elle mesurait d’1m65 je dirais et je pense qu’elle ne devait pas peser plus de 45 kilos. Sa poitrine n’était pas des plus généreuses, mais sa taille de guêpe et ses jambes fines et légères lui offraient une cambrure à mettre à genoux un empereur.

Pendant longtemps, cette prêtresse au culte du charme resta discrète  ne se dévoilant que rarement. Elle était « amoureuse »  d’un autre homme, qui se trouvait être un de mes amis. Quand elle le quitta, ce dernier, malheureux et abandonné, me fit, après quelques bières, des des aveux.

Tout d’abord, il m’avoua qu’il lorgnait depuis longtemps sur ma propre petite amie. Ce premier aveu lui valut « une tartine dans le museau ». J’étais, probablement un poil éméché également. Il ne tenta pas de riposter car il était trop saoul.  Aussi, quand je me fis virer du bar, l’imbécile largué me suivit. Il m’apprit alors qu’il n’avait jamais pu toucher de ses mains Marie, ni n’avait jamais pu, malgré sa nudité, faire connaître à son sexe les plaisirs de la chaire. Il s’avère que Marie ne lui laissait pour tout plaisir sexuel que le cunnilingus. Je pense après-coup qu’il me disait là le minimum de ce qu’il se passait réellement.

Marie se dévoile !

Je m’en aperçus plus tard. Ainsi, Marie était venue dans mon appartement à Lyon avec Ambre pour se préparer à une soirée où nous devions nous rendre tous les trois. Tandis que ma belle était dans la salle de bain, je patientais, prêt, dans le salon avec Marie. Celle-ci portait une robe noire, moulante et ouverte dans la moitié supérieure du dos, ne lui arrivant sur la partie inférieure que jusqu’au milieu des cuisses. Elle avait enfilé des bas noirs et des bottines rouges à lacet. Elle siégeait sur l’un des tabourets de bar. Concentré sur je ne sais plus quoi, je ne remarquais pas le regard inquisiteur qu’elle me portait en répondant de temps en temps aux conversations lancées au loin par Ambre. Soudain elle dit à voix haute :

– Un de mes lacets est défait. Valentin, tu veux bien me le refaire ?

Je dois admettre n’avoir pas réfléchi une seconde avant de répondre « pas de soucis » et de m’agenouiller devant ce haut tabouret reflétant la supériorité qu’elle venait soudainement de s’offrir. Aussi, je refis son lacet défait, au bout de cette jambe terriblement sexy qu’elle me tendait jusque sous mon nez. Je n’osais lever les yeux pour croiser son regard qui devait être, je m’en doute, très amusé par cette situation. J’achevai de lier les deux bouts de cuir autour de la bottine qui frémissait au rythme de son pied impérial. Ensuite, je me rendis compte qu’elle avait progressivement déposé celui-ci sur mon genou levé sans ne plus le retenir. De ce simple geste d’appui fortuit, elle avait assis sa domination temporaire sur moi. Je prenais alors délicatement le pied chaussé dans mes mains et le reposais lentement sur le barreau du tabouret. Je n’osais toujours pas lever les yeux.

J’allais me redresser pour retourner à ma place quand elle posa sans douceur son second pied sur mon genou :

– Celui-là est mal fait, je sens mon pied bouger dedans, tu peux me le refaire aussi ?

Excité par Marie !

Par réflexe devant le léger choc qu’avait fait la bottine sur mon genou, je levai la tête. Je vis Marie accoudée au bar devant le tabouret, son téléphone à la main, sans aucune attention à mon égard. Cela m’excita terriblement. Je dus me dépêcher de terminer son deuxième lacet pour éviter d’exposer une érection grandissante en me levant. C’était sans compter sur son implication. Quand je déclarai « Et voilà ! » aussi naturellement que je le pouvais à la fin de ma tâche, elle retira son pied et me le colla sur ma poitrine. Elle me repoussa alors doucement en arrière, comme un esclave qui vient d’achever son travail et qui est devenu gênant. Elle lâcha tout de même un presque silencieux :

– Merci.

Le tout sans me jeter le moindre regard. Je refusais de m’en rendre compte alors, mais j’avais plongé dans sa toile et le jeu ne faisait que commencer. Ambre, revenue peu après de la salle de bain, prête à son tour, nous invita à quitter l’appartement.

Arrivés à la soirée, ma petite amie passa la première la porte et rencontra le maître des lieux, Yann, fils gâté de parents absents d’une maison qui l’hébergeait encore à son âge. Si cela ne m’inspirait qu’un léger mépris, il le prenait, à juste titre, comme une force. J’avais une affection limitée pour cet homme qui, bien qu’un peu enrobé et moyennement attirant selon les dires des filles, avait toujours eu une approche que je jugeais trop cordiale pour ma promise. Il l’accueillit comme je le prédis en lui prenant son manteau et sans prendre gare à Marie et moi derrière elle. Je fermais la marche et la porte. Marie avait déjà enlevé son manteau et l’avait jeté sur moi.

– Tiens, va le ranger.

Sous l’emprise de Marie !

Bien que sûrement indésirés, la tournure de phrase et le ton intimaient un ordre auquel on ne répond pas par la négative. Je n’avais d’ailleurs pas eu le temps de répliquer qu’elle avait déserté l’entrée pour aller saluer nos amis communs. Je rangeai donc les manteaux dans la chambre habituelle et rejoignis le reste de l’équipe.

Le reste de la soirée se passa sans encombre, mis à part le fait que Yann discutait beaucoup avec Ambre à l’écart du groupe, jusqu’à ce que Marie, alors assise à mes côtés, me dise ceci :

– Valentin, va nous chercher à boire, nos verres sont vides.

Instinctivement, je me levais et me rendais compte encore trop tard de mon erreur. L’instinct avait encore conforté Marie dans son rôle supérieur et moi en dessous. Heureusement, aucun des amis présents n’avait relevé la chose. Je revenais avec deux verres, un pour elle et l’autre pour moi. A mon retour, ma place avait été prise par une connaissance de Yann qui avait fraternisé avec Marie. Beau brun d’1m75, il semblait accaparer toute son attention, si bien qu’elle se contenta de me prendre le verre des mains sans me remercier.

Je m’assis donc par terre le reste de la soirée, jusqu’au coucher où je redécouvris Ambre dans le lit que nous prêtait l’hôte de maison. Cette soirée m’avait marqué entre la jalousie de ma copine riant toute la soirée avec un autre, et la déstabilisante impression de soumission forcée que m’imposait sa meilleure amie. Je n’étais pourtant qu’au début de mes peines, il ne s’agissait là que d’une introduction timide d’une femme qui semblait chercher un nouveau souffle de pouvoir auprès d’un homme soumis.

A suivre, je l’espère.

 

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5 réflexions au sujet de “Histoire d’un homme soumis : Marie à tout prix (1)”

  1. Vraiment très sympathique comme histoire. Ces petits gestes et comportements typiquement féminins pourtant si parlants qui nous font « basculer » sans que nous nous en apercevions.

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