L’immeuble (8) : ma vie quotidienne de lope soumise

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lope soumise

Lope soumise à disposition

Cela fait maintenant une semaine que j’ai élu domicile dans le petit appartement mansardé que ma Maîtresse m’a aménagé au dernier étage de son immeuble bourgeois. La journée, je pars pour mon travail où je fais illusion. En effet, je passe mes journées à penser à mon retour dans cette nouvelle bâtisse où j’ai abdiqué toute volonté d’être un mâle. J’ai accepté de me soumettre à ma Maîtresse mais aussi aux habitants de cet immeuble. Ainsi, ils savent tous que je suis une lope soumise à leur disposition, dans ma petite chambre sous les toits.

Ma Maîtresse n’est pas toujours là et je dois suivre une routine maintenant bien établie, qu’elle vienne me voir ou non. Le soir, lorsque je rentre, si jamais je croise dans l’escalier un autre résident, je dois baisser les yeux et ne rien dire. Si ce dernier ne souhaite pas me parler ou me voir, je suis un fantôme. Mais bien souvent j’ai droit à un petit commentaire ou une petite claque sur les fesses. Enfin, c’est quand même assez rare et le plus souvent, je ne croise personne.

Une fois arrivé sur le palier de mon appartement, je dois me dévêtir devant la porte. C’est entièrement nu que je suis ensuite autorisé à pousser la porte de « chez moi » dont je n’ai pas les clés et qui est, de toute manière, toujours ouvert. En effet, je suis la petite pute de l’immeuble et les autres résidents ont tout loisir de pénétrer chez moi à leur guise.

Le petit appartement de la lope soumise

Une fois à l’intérieur, j’ai droit à quelques minutes de liberté, pour ranger mes affaires, faire un peu de ménage. Je suis nu, évidement. Et avant toute chose, je dois enfiler le collier de chien qui m’attend au bout d’une chaine fixée au sol, au milieu de la pièce. Avec cette chaine, je peux accéder à tous les espaces de mon petit appartement mais je sens toujours le poids de ma servilité qui m’enserre le cou. C’est la manière que ma Maîtresse a trouvé pour toujours bien me faire ressentir que je ne suis plus libre de mes faits et gestes, même en son absence.

Le sexe toujours enserré dans ma cage de chasteté en acier et le cou pris par mon collier, voilà les deux seuls « habits » que je suis autorisé à porter chez moi. L’appartement est simplement meublé. Il y a mon panier en osier dans lequel je dois trouver la bonne position pour dormir le soir. Il y a cette cabine de douche transparente dans laquelle je dois me laver. Ma Maîtresse est très stricte sur mon hygiène. Ainsi, je dois me laver chaque jour. Le seul petit souci, c’est qu’il n’y a pas d’eau chaude, juste une eau glaciale à laquelle j’ai du mal à m’habituer. Et toujours ces éponges à cuisine que je dois utiliser…

La cage que l’ami de ma Maîtresse a construite, occupe une grande partie de l’appartement. Elle est équipée de barreaux et de crochets divers. Je n’ai pas encore eu le loisir de l’expérimenter. Elle reste pour moi un mystère pour le moment.

Le rituel du diner !

Les deux fenêtres qui éclairent cette pièce dans laquelle je vis ne comportent aucun voilage. Ainsi, j’imagine qu’il est possible à des voisins mateurs de me voir vivre, depuis l’autre côté de la rue. Il y a aussi un lavabo et des toilettes, qui sont placés à la vue de tout le monde, car il n’y a pas de cloison dans cette pièce. J’ai pris l’habitude de faire mes besoins ainsi, nu et exposé à qui pourrait entrer chez moi. Pour le reste, je n’ai pas beaucoup de loisir puisque la pièce ne possède ni télévision, ni ordinateur, ni même une cuisine.

Ma pitance m’est livrée, pas toujours régulièrement, par la voisine « vieille fille ronde » qui est chargée de me nourrir. Une fois mon temps libre passé, à 21h pile, je sais qu’elle peut venir m’apporter à manger. Cet horaire est stratégique car c’est après les infos du soir qu’elle vient me voir. Je dois l’attendre devant ma gamelle. A genoux, les mains dans le dos, la tête baissée et le cul bien haut et ouvert, j’attends ainsi…

Parfois, j’attends de très longues minutes. La première fois, au bout de 15 minutes environ, je m’étais relevé en pensant que personne ne viendrait. Mal m’en a pris car quelques minutes après, c’est ma Maîtresse qui est venue me voir…

Puni pour non respect des règles

-mais qu’est-ce que ça veut dire ? Tu es debout ? Tu n’es plus à genoux devant ta gamelle ? Qu’est ce que ça veut dire ?

-Mais, Maîtresse, je pensais que Madame Camille ne viendrait pas me nourrir ce soir alors je…

-Suffit, espèce de lope soumise ! Depuis quand tu penses ? Je t’ai indiqué qu’elle devait être ton attitude le soir. Tu attends dans la position du chien soumis que tu es que l’on vienne te nourrir. Tant que cela n’a pas été fait, je ne veux pas te voir dans une autre position. Camille viendra quand cela lui chante. Ou pas. Peut importe, toi, tu attends dans ta position de chienne sinon c’est la punition !

A peine avait-t-elle terminé sa phrase que je vis sa main s’abattre sur mes joues, me projetant à terre. Je reçus, ensuite, l’ordre de reprendre ma position devant ma gamelle vide. Mais pour toute pitance, je reçus une longue volée de coups de cravache sur mes fesses que je devais ouvrir bien grand avec mes mains. Quelle punition ! C’est tout ce que j’ai eu ce soir là pour nourriture.

Et pour bien me punir, je n’ai rien reçu à manger durant plusieurs jours d’affilé. Mais j’avais compris la leçon et chaque soir désormais, j’attends patiemment que l’on vienne me nourrir (ou pas) dans ma position de chienne. Si personne ne vient, il arrive alors que je m’endorme dans cette position humiliante. Je me réveille souvent au milieu de la nuit et je rampe alors vers ma niche, les muscles endoloris, pour terminer ma nuit, le ventre vide.

Madame Camille, ma nourrice

Mais je ne dois pas trop me plaindre, car souvent Madame Camille vient me nourrir. Elle entre alors dans la pièce et je sais que je vais pouvoir manger. Elle dispose les restes de son repas dans ma gamelle, parfois de la pâtée pour chien, parfois un met plus savoureux, c’est selon ses humeurs. Je dois alors avaler tout ça alors qu’elle me parle de sa journée. Elle aime bien me caresser les cheveux pendant que je mange, les mains toujours bien dans le dos. Je sens ses mains qui me tripote aussi ici et là, elle aime bien disposer de mon corps et m’appelle son « gros bébé » d’amour.

Elle prend toujours bien soin de m’essuyer la bouche une fois mon repas terminé. A ses yeux, je ne suis que le croisement d’un animal domestique et d’un jeune enfant dont on lui a confié la charge. C’est assez humiliant de me retrouver dans cette position rabaissante. Mais je n’ai pas le choix si je veux manger. Alors, je joue mon rôle et si ma queue n’était encagée, je suis certain que je la remuerais comme un bon toutou pour remercier ma nourrice.

Une fois mon repas terminé et Madame Camille repartie chez elle, j’attends ceux qui voudraient abuser de moi ce soir. Je suis alors toujours à genoux, la tête baisée et le cul tourné, cette fois, vers la porte dont je sais que n’importe qui peut la pousser. Si personne n’est venu à minuit, en semaine, j’ai alors le droit d’aller dormir. Voilà pour mes soirées de semaine. Le week-end, c’est tout autre chose…

A suivre…

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3 réflexions au sujet de “L’immeuble (8) : ma vie quotidienne de lope soumise”

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