Il la détestait. Du moins, c’est ce qu’il se répétait chaque matin. Clara, sa supérieure dominatrice, était insupportable. Froide, distante, autoritaire, il se sentait comme un enfant puni, à chaque échange avec elle. Chaque mot qui sortait de sa bouche était comme une lame tranchante. Elle n’avait aucun respect pour lui. Et pourtant, il ne pouvait s’empêcher, la nuit, de penser à elle, à ses talons, claquant sur le sol du bureau. et à ses jambes croisées derrière son bureau en verre. Son parfum, toujours le même, était un mélange entre cuir et vanille.
Thomas avait 38 ans, ingénieur et divorcé. Plutôt conventionnel, il n’était pas le genre d’homme à se laisser marcher dessus. Mais avec Clara… quelque chose clochait. Elle le faisait douter. Elle lui volait son autorité. Pire : elle excitait quelque chose en lui qu’il refusait de nommer.
Sous l’Emprise de Clara
Tout a basculé un soir. Il était resté tard au bureau, seul. Ou du moins, le croyait-il. Clara était encore là, dans son bureau vitré, lumières tamisées, en tailleur noir et talons vernis. Elle l’avait appelé, d’un ton neutre :
- Thomas, viens ici!
Il s’était levé mécaniquement, comme s’il obéissait à une force invisible.
- Ferme la porte!
Il obéit.
- Assieds-toi!
Il obéit encore.
- Tu sais pourquoi je t’ai gardé si tard ? Parce que tu es lent. Faible. Et j’aime te voir galérer. »
Elle s’était levée, avait marché autour de lui, lentement, comme une prédatrice.
- Mais il y a autre chose. Quelque chose que je vois dans tes yeux chaque fois que je t’humilie en réunion. Tu ne détestes pas ça. Tu bandes.
Il avait rougi, puis tenté de nier, mais ses yeux fuyaient.
- Regarde-moi!
Il obéit. Encore.
- C’est ça que j’aime. L’homme qui pense encore avoir du contrôle, alors qu’il est déjà à genoux, mentalement.
Elle s’était approchée, avait glissé sa chaussure entre ses jambes.
- Tu veux lécher mes talons ?
Il n’avait pas répondu, mais ses yeux parlaient pour lui.
L’Apprentissage de l’Abandon
Elle avait souri.
- Tu vas apprendre, Thomas, à être utile, à obéir et à souffrir pour plaire. Je vais te briser, lentement. Et quand tu ne seras plus qu’un petit animal rampant au sol, tu me remercieras.
Il aurait dû fuir, protester ou hurler. Mais au lieu de cela, il s’était mis à genoux. Et elle avait posé sa chaussure sur sa langue.
Le cuir était tiède sur sa langue, un goût amer, presque acide, mêlé au cirage et à quelque chose d’indéfinissable. La honte brûlait dans ses joues, mais son sexe tendu démentait toutes ses résistances.
Clara avait gardé le silence pendant qu’il léchait. Elle l’observait, impassible, dominant chaque seconde du moment. Ensuite, elle retira lentement son escarpin, le tenant par la bride, et le lui colla au visage.
- Renifle. Longuement. Voilà. C’est ça, ton nouveau rôle : respiration contrôlée par mes pieds.
Il obéissait. À chaque ordre, sa volonté s’effritait, remplacée par une chaleur moite et douloureuse entre ses cuisses. Il aurait pu s’arrêter là, se lever, fuir ou même démissionner. Mais non. Quelque chose en elle, cette façon glaciale de lui imposer son monde, l’aspirait, le brisait avec une délicatesse cruelle.
- Tu vas revenir demain soir, même heure!
Elle avait remis son talon et l’avait ignoré d’un geste de la main.
- Tu peux ramper jusqu’à la porte car tu ne mérites pas de marcher.
Il avait rampé. La moquette lui brûlait les paumes. Son costume, froissé, puait le cuir de ses pieds. Et pourtant… il ne s’était jamais senti aussi vivant.
Marqué par l’Obéissance
Chaque jour suivant, elle le testait un peu plus.
Un soir, elle l’attendait debout, vêtue d’un chemisier en soie et d’une jupe moulante. À côté d’elle, une caisse noire. Elle l’avait ouvert sans un mot : à l’intérieur, des colliers, des plug-queues, des pinces à tétons, un bâillon boule, et une muselière.
- Choisis! Mais choisis bien! Ce que tu portes ce soir détermine ta valeur.
Il tremblait. Ses doigts s’étaient tendus vers le collier clouté.
- Bon choix. Marque d’appartenance. Tu n’es plus Thomas. Tu es “rien”. Tu réponds à ce nom dès maintenant.
Elle l’avait fait s’allonger sur le sol, l’avait collé à ses pieds. Après, elle lui avait ordonné de parler.
- Dis-moi ce que tu es!
- Je… je suis rien.
CLAC. Une gifle sèche.
- Regarde-moi quand tu dis ça. Et plus fort.
- Je suis rien!
- Mieux. Tu apprends. Maintenant, rien va m’apprendre à quoi il sert. Tu vas nettoyer la semelle de mes talons avec ta salive. Et si je vois un grain de poussière, je t’attache dans les toilettes pour la nuit.
Il léchait. Léchait comme un affamé. La poussière collait à sa langue, le plastique dur de la semelle l’écœurait, mais il continuait. Et Clara filmait.
- Ce sera ton dossier d’évaluation. Chaque vidéo, une note.
Il gémit.
Elle ricana.
Dressé pour Servir sa Supérieure Dominatrice
Les semaines passèrent. Thomas devenait “rien” à chaque instant passé avec elle. Il se masturbait en cachette en pensant à sa voix, à ses rires quand il pleurait, à l’odeur de ses escarpins sales.
Clara ne cessait d’innover. Elle l’avait fait boire dans une gamelle, à quatre pattes, pendant qu’elle mangeait un dîner raffiné au-dessus de lui.
Elle le faisait se déshabiller intégralement avant chaque séance, le forçant à attendre nu, genoux au sol, yeux baissés, pendant qu’elle lisait des mails ou passait des appels.
Un soir, elle l’avait emmené chez elle.
L’appartement était vaste, moderne, sombre. Elle l’avait attaché à une croix de soumission, entièrement nu, avec un plug large et froid enfoncé d’un coup sec.
- Les hommes comme toi, il faut les rééduquer. Oublier la dignité. Tu n’es plus qu’un objet d’entraînement.
Elle l’avait fouetté, pincé, fait hurler. Et à chaque gémissement, elle souriait davantage. Le lendemain, il avait envoyé un message.
- Clara… puis-je revenir ce soir ? Je veux… servir.
Elle ne répondit que par un émoji : une laisse.
Enfermé dans sa Cage
Le lendemain, Clara l’attendait avec une boîte noire et rigide posée sur la table basse. Thomas — ou plutôt, “rien” — était déjà nu, agenouillé, les yeux baissés, le souffle court.
- Tu es excité, n’est-ce pas ?, demanda-t-elle, l’index effleurant son sexe dur.
Il hocha la tête, les joues rouges.
- C’est terminé. À partir d’aujourd’hui, ce petit truc-là ne décidera plus de rien.
Elle ouvrit la boîte : une cage de chasteté en acier poli, fine, froide, brillante comme un piège.
- Tu ne jouiras plus sans ma permission. Tu ne banderas plus sans souffrir. Ce n’est plus un sexe. C’est mon verrou.
Elle la mit en place avec lenteur, prenant plaisir à serrer les anneaux, à enfermer ce qu’il lui restait de dignité. Quand le clic final retentit, Thomas gémit, mi-effrayé, mi-fasciné.
- Voilà. Esclave verrouillé. Si tu veux jouir ? Tu supplies. Tu pleures. Tu m’implores avec ta langue. Et peut-être… peut-être que je débloquerai la clé. Un jour.
Elle lui montra la petite clé argentée, qu’elle accrocha à un collier autour de son propre cou.
- Tu la vois ? C’est ta liberté. Portée au creux de ma gorge. Intouchable.
Ce soir-là, il dormit dans une cage. Une vraie. Métallique, au fond de sa chambre, à côté de ses escarpins usés. Il n’avait qu’une couverture fine, un bol d’eau, et un coussin moisi.
Les jours suivants devinrent flous. Chaque matin, Clara le réveillait avec le talon de sa botte frappant les barreaux.
- Réveille-toi, vermine. Le programme d’aujourd’hui : silence, service, et supplication.
Elle le forçait à faire le ménage nu, le sexe enfermé et douloureux. Elle contrôlait tout : son alimentation, ses horaires, ses positions.
Il devait manger à genoux, la tête baissée. S’asseoir était interdit. Parler aussi, sauf pour supplier ou remercier.
Objet du Plaisir de sa Supérieure Dominatrice
Un jour, elle le fit s’agenouiller devant elle, le visage contre son entrejambe, pendant qu’elle lisait un roman.
- Tu respires mon odeur, c’est tout. Pas un geste. Pas un mot. C’est ton temple, ta prison, ton paradis.
La cage de chasteté le torturait. Chaque pulsion, chaque image d’elle, déclenchait une tension insupportable dans son bas-ventre. Et elle le savait.
Elle aimait le frustrer. Lui faire regarder des vidéos d’elle se caressant… sans lui permettre de toucher quoi que ce soit.
- Regarde-moi jouir, chose. Et pleure. Pleure parce que toi, tu ne peux rien.
Il pleurait. Il remerciait. Il la suppliait. Et elle riait.
À la fin du mois, Clara ne parlait plus de “Thomas”. Il n’existait plus. “Rien” n’était qu’un meuble, un animal dressé à obéir.
Elle l’avait fait marcher avec une laisse en cuir autour du cou. Elle le présentait à ses amies comme un projet de dressage. Une “créature sans volonté”, comme elle disait avec amusement.
Un soir, elle l’assit à ses pieds, la tête posée sur ses genoux, le caressant comme un chien.
- Tu étais un homme. Maintenant tu es mon œuvre.
Elle ouvrit un tiroir et en sortit un petit vibrateur contrôlé à distance. Elle le glissa dans sa cage de chasteté, souriante.
- À chaque fois que tu fais une erreur, je l’active.
Reconstruit dans la Soumission
Elle passait ses soirées à le tester. Le forçant à réciter des phrases humiliantes : « Je suis une merde chanceuse d’être à ses pieds. » Ou : « Mon existence n’a de sens que si elle jouit. »
Et s’il bégayait ? Bzzz. Une secousse aiguë dans ses parties enfermées.
Un jour, elle l’avait allongé sur le sol, l’avait caressé longuement, puis elle l’avait regardé dans les yeux.
- Tu veux jouir?
Il avait hoché frénétiquement la tête, en larmes.
- Alors dis-le comme une chienne. Supplie. Rampes. Et peut-être…
Il avait rampé. Hurlé. Léché ses pieds, ses jambes, ses fesses. Il avait pleuré en suppliant.
Elle l’avait débloqué. Une fois.
Et ne l’avait plus jamais refait.
Aujourd’hui, Thomas n’existe plus. Il vit dans un coin de l’appartement de Clara, dans une cage, portant un masque de chien et une laisse vissée à la paroi.
Il ne connaît plus l’heure. Il vit pour l’attendre. Pour la servir. Pour souffrir.
Il sourit quand elle l’humilie.
Il bande — douloureusement — quand elle l’ignore.
Il jouit… uniquement quand elle décide. Et même alors, c’est une punition : elle lui fait sentir sa propre semence, l’interdit de jouir sans honte.
Et au fond de lui, entre les douleurs, les frustrations, la honte, il le sait :
Il est heureux.
Brisé, vidé, reconstruit.
Il est devenu ce qu’il détestait.
Et il adore ça.
Beau texte pour cette belle histoire d’amour D/s où l’audace de Clara fut récompensée par le dépôt des armes de Thomas. Je suis aussi touché car à 36 ans je suis tombé amoureux de ma chef qui m’énervait au début … c’était vanille mais nous avons couchés.