Prêt à devenir son esclave !

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Notre rencontre

 

Nous avions rendez-vous au Port de plaisance d’Arcachon. J’avais rencontré Estelle sur le site de rencontres « slave-selection », nous avions été boire un verre ensemble du côté des Abbesses à Paris. Je lui avais immédiatement trouvé beaucoup de charme : de longs cheveux châtains, un chignon, un port de tête bien droit, de jolis yeux couleur noisette, quelques petites tâches de rousseur sur les joues, et une robe légère en tissu coloré qui lui donnait un charme quelque peu ancien. Je vis immédiatement qu’elle avait reçu une bonne éducation : elle était cultivée, savait bien manier les mots et était capable d’un humour très fin qui incluait l’auto-dérision.

Ses parents étaient originaires de Bordeaux, des viticulteurs, mais elle était partie faire ses études à Paris, dans le droit. Elle se vouait à une carrière d’avocate. En fait, elle se fichait un peu de la justice mais, intellectuellement, cela lui était facilement accessible. Aussi, elle avait opté pour cette voie, sûrement pour être sûre de pouvoir échapper rapidement à l’emprise de sa sphère familiale, trop traditionnelle. Les mœurs d’Estelle étaient beaucoup plus libérales que les leurs. Elle avait beaucoup voyagé à Londres et à Berlin et avait expérimenté bien des choses, sur le plan sexuel notamment, mais elle ne voulut pas entrer dans les détails.

A ma grande surprise

 

Quelques semaines plus tard, alors que je pensais ne pas l’intéresser, elle me contacta pour me proposer d’aller passer des vacances près de Bordeaux, à Arcachon, où sa famille possèdait depuis longtemps un voilier. Elle avait appris depuis toute petite la navigation. Ainsi, elle avait même participé à de grandes compétitions. J’étais admirablement surpris.

J’avais du mal à l’imaginer seule, elle qui m’était apparu si sociable. Je ne savais probablement encore rien de son véritable caractère. Elle ne semblait pas non plus avoir vraiment le physique d’une navigatrice, ses traits étaient tellement fins, et sa démarche si gracieuse. Se trouvait apparemment sous cette apparente féminité, le caractère d’une femme solitaire et aventurière, peut-être poussée à bout par son père pour qu’elle réussisse et fasse une grande carrière.

Quant à moi, j’ai fait de longues études mais je n’ai pas ce côté incisif, je touche la vie comme de loin, je cumule les périodes de chômage et je n’ai plus envie de grand-chose. Il n’y a plus que mon amour pour les femmes qui me fasse vibrer. Je suis d’ailleurs prêt à aller loin dans ce sens pour me sentir vivant.

C’est bien sûr un aspect de moi que je cache, personne n’aurait envie d’un loser. Dans ce monde, il faut manger ou être mangé, je veux choisir au moins par qui je serai mangé. Je suis prêt à me donner à Estelle. J’espère qu’elle fera de moi son festin, même si je ne suis pas bien gras. Elle mérite sans doute mieux que moi mais si je lui donne tout, absolument tout de moi, même si je ne suis presque rien, alors peut-être que je vaudrai au moins son attention.

Nos retrouvailles

 

Maintenant que je la vois arriver sur le port d’Arcachon, je me sens tout subjugué par sa démarche, une navigatrice avec des talons hauts et une combinaison en cuir, ça fait un peu tâche dans le décor, mais une tâche merveilleuse. Je suis moi habillé comme un vacancier, je n’ai aucune assurance, et je me demande bien ce qu’elle peut me trouver. Je tente de l’approcher pour lui faire la bise mais elle me repousse d’un air un peu méprisant, malgré le peu d’estime personnelle, je me sens un peu humilié.

Ce n’est pas la femme que j’ai rencontrée à Paris.

Puis, elle me fait quand même signe de la suivre, j’hésite un moment à partir dans l’autre sens, il en est peut-être encore temps, mais je n’ai plus rien à perdre. Que ferais-je autrement? Je retournerais dans mon petit studio minable de Paris pour finir d’y moisir dans la solitude? Elle me prie maintenant de me dépêcher et de lui épargner mes sentiments. Je décide à partir de maintenant que je ne ferai plus une montagne de mes sentiments et que je me plierai à la moindre de ses volontés. Je ne veux pas la décevoir. Elle me tend ses belles chaussures à talons aiguilles puis s’installe sur le bateau, je la suis.

Mes débuts en tant qu’esclave

 

Je ne connais strictement rien à la navigation de même que je crains beaucoup le mal de mer, je suis sûrement de constitution plutôt fragile. Je l’observe qui se débrouille très bien, elle n’a pas de mal à exécuter certaines manœuvres plutôt physiques, elle ne semble même pas transpirer malgré tout le cuir qu’elle porte sur elle. Quand je la regarde, je songe au destin violent de tous ces agneaux qu’il a fallut un jour tuer pour couvrir la peau d’Estelle. Malgré toute cette mort qui l’entour, je la vois qui incarne la vie : je ne suis rien, elle est tout, et je pourrais lui donner ma vie entière pour que seulement un instant elle puisse me désirer.

Le soir se lève et je n’aperçois plus le rivage. En silence, elle me fait signe de la suivre dans la cabine. Je la rejoins immédiatement sans plus me poser de questions. Mon destin lui est à présent intimement lié, qu’importe où nous allons, je la suivrai partout, quitte à devenir son esclave.

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