Suite de l’histoire « Soubrette mâle au service de jeunes Maîtresses »
L’appel aux jeunes dominatrices
Je sais que je ne peux plus reculer. Je dois affronter ces jeunes dominatrices. Cependant, je suis comme pétrifié, la gorge nouée, et j’entends de nouveau « allo ? » sans trace perceptible d’impatience. La voix est jeune, douce, mais je sens une pointe de détermination. Il faut que je me lance, mais je le fais très mal et je bafouille lamentablement
-heu, allo, Mademoiselle Jessica, heu, je suis, heu…
Il y a un silence au bout de la ligne, mais la communication n’est pas coupée ! L’embarras se prolonge. Je tente un nouveau départ, sans m’être assuré de l’identité de l’interlocutrice. Cependant, me rappelant les prescriptions du billet que j’avais entre les mains, j’articule avec effort, mais toujours un peu haletant:
-allo, Maîtresse Jessica?
Sans attendre une confirmation et pour éviter une nouvelle pause gênante, je continue :
-je suis mademoiselle Delphine ,heu…
J’espère enfin une réponse, pour poursuivre plus confortablement ( si tant est que cela soit possible dans l’état où j’étais!) une conversation digne de ce nom !
La réponse tant attendue arrive sous la forme d’un bel éclat de rire, à même de vous mettre mal à l’aise avant tout échange. Ensuite, j’entends cette voix douce qui soudainement prend un timbre nettement plus dur, de nature à ne plus laisser d’ambiguité sur la personne à qui j’avais affaire ….
-c’est ainsi qu’on se présente devant sa Maîtresse? c’est comme ça que tu obéis aux consignes? et c’est maintenant que tu appelles? tu sais ce qui te reste à faire, si tu ne veux pas aggraver ton cas!
Le ton est coupant sur la fin, n’autorisant pas la réplique. La conversation s’arrête aussitôt.
Deuxième appel téléphonique
J’ai la confirmation désormais que la demoiselle est bien l’auteur du billet. Tout du moins, elle est bien partie prenante dans cette intrigue. De plus, le contenu du billet trouve un prolongement bien réel marquant la détermination de ces jeunes dominatrices à pimenter le jeu et le pousser plus avant mais jusqu’à quel point?
Il était, également, tout aussi clair que j’étais déjà sous l’emprise directe de cette voix autoritaire. Cette voix m’avait subtilement fait comprendre que je devais revoir ma copie. Je devais suivre à la lettre les injonctions du billet. De plus, je venais de me rendre compte de l’heure tardive de mon appel. Ainsi, j’avais noté la remarque peu amène de mon interlocutrice très impressionnante, bien qu’ayant prononcé fort peu de paroles.
Je capitule fort logiquement devant l’exigence reformulée de façon aussi péremptoire. Je décide de rappeler le numéro en essayant de me montrer plus digne cette fois. Maintenant je sais que c’est à moi de me jeter à l’eau et que je ne dois espérer aucune bienveillance à l’autre bout de la ligne.
-allo, bonsoir Maîtresse Jessica, je me présente bien humblement devant vous, à genoux devant mon téléphone. Je suis mademoiselle Delphine votre soumise, et vous prie de bien vouloir m’excuser pour ma mauvaise présentation précédente..
Premières punitions
Court silence au bout de la ligne, je décide de continuer malgré tout.
-Je vous prie de bien vouloir m’excuser pour mon retard. En effet, je n’ai pas pu respecter l’heure du rendez-vous car j’ai vu votre message trop tard.
Je perçois alors un petit soupir de satisfaction, puis elle enchaine très vite sur un ton cassant :
-tu n’as pas d’excuses pour ton retard ! Si tu nous avais pris au sérieux, tu aurais fait le nécessaire pour te procurer le message en temps voulu, n’est-ce-pas Delphine?
Moi piteusement, d’une voix cassée et faiblarde, je ne trouve rien de mieux que de lui répondre :
-oui,Maîtresse Jessica !
Du coup, celle-ci se sent encore plus forte et se montre impitoyable.
-tu sais que c’est inadmissible, Delphine, de ne pas se présenter à l’heure exacte devant ses Maîtresses. Sache que cela ne doit plus se reproduire ! De plus, pour te faire prendre de bonnes habitudes, tu vas être punie pour toutes les fautes commises ce soir!
J’essayai de répondre mais je reçus par un rappel à l’ordre catégorique :
-je n’ai pas fini ! Sache que devant nous, tu ne parleras que quand tu en auras la permission! Quelle est ta tenue en ce moment?
Je restai figé après cette admonestation vigoureuse. Ainsi, je réalisai très vite qu’une nouvelle entorse aux règles avait été constatée par Maîtresse Jessica. J’avais omis de préciser que je portais bien ma tenue de soubrette, celle qui avait déclenché l’affaire dans laquelle j’étais en train de m’enfermer.
-heu,… je porte ma tenue de soubrette mâle, Maîtresse Jessica.
Les jeunes dominatrices marquent leur territoire!
Je me sentais honteux d’être obligé de le souligner. Cependant, cela ne suffit malheureusement pas pour clore l’incident. En effet, Maîtresse Jessica, d’une voix suave décréta qu’il était de mon devoir de décrire avec la plus grande précision ma charmante tenue. Rien ne m’était épargné pour me faire comprendre que ces jeunes dominatrices étaient en train de marquer leur territoire ! Alors j’essayai d’en rendre compte, mais trop tard, semble-t-il, car Maîtresse Jessica me dit:
-tu coucheras ça par écrit en détail et tu le recopieras en quatre exemplaires, un pour chacune de tes Maîtresses. Essaye d écrire proprement car on déteste les torchons. Si c’était le cas, on n’hésiterait pas à te le coller dans le dos pour ta plus grande honte. On pourrait y lire la mention « je suis une souillon ». De plus, tu devras faire dix tours de piste dans ton appartement et à genoux devant des Maîtresses et t’excuser à chaque passage !
J’étais tétanisé et convaincu que ces jeunes dominatrices ne plaisantaient pas le moins du monde. J’étais empêtré dans une histoire qui commençait à m’effrayer mais je ne trouvais pas la force de m’en extirper, car une partie de moi, me poussait à la vivre !
Sous l’emprise des jeunes dominatrices !
Enfonçant le clou, Maîtresse Jessica ajouta :
-tu devras nous remettre ce travail demain matin à 7h30. Nous commençons les cours à 8h00. Ainsi, nous aurons assez de temps pour en prendre connaissance et vérifier la qualité de ton travail. Nous sommes toutes aussi exigeantes sur la présentation. La séance de ce soir doit te rester en mémoire et te servir de leçon pour la suite. Tu écriras en couleur noire pour Maîtresse Nadia; en bleu pour Maîtresse Camille, en vert pour Maîtresse Anais, et en rouge pour moi-même.
Alors maintenant écoutes-moi, tu vas appeler dans exactement dix minutes Maîtresse Nadia. Tu sais comment tu dois te présenter. Ainsi, tu dois lui raconter toutes tes maladresses de la soirée sans rien oublier. Je lui ferais un résumé avant que ton appel. Tu devras bien humblement la solliciter pour qu’elle t’inflige la punition que tu mérites. Je ne te cache pas qu’elle est souvent la plus sévère des quatre et donc que c’est pour ton bien. Je m’en remets à elle pour te mettre immédiatement au diapason! maintenant tu peux disposer !
Cela sonna la fin de la conversation. Le ton était sec et tranchant, très stupéfiant pour une jeune fille de cet âge. Cependant on est Maîtresse ou on ne l’est pas. Je compris alors que si je devais continuer à rester dans le jeu, je savais quelle serait ma place!
J’en étais maintenant à scruter les aiguilles de ma montre pour ne pas être en retard. Cette fois, je ne devais commettre aucune faute. Maîtresse Nadia semblait être redoutable ! Il ne s’agissait plus ici d’une simple fiction. Tout était réel. C’est dire si je n’étais pas serein en composant le numéro de Maîtresse Nadia !
PRIVE:
Aucun site , désolé. Je profite de la présente pour féliciter l’auteur des deux récits entre autres qui sont publiés et qui, pour le deuxième d’entre eux concernant les quatre jeunes Dominatrices, j’ai été tenu en haleine et attends avec presque avidité la suite. ( voir premier commentaire enregistré le 26/7 à 22h35 de Régis)
Mais aussi, vous solliciter pour m’indiquer comment entrer dans le »cercle BDSM » comme soumis dans la région de Grenoble (Isère-38- en France )
J’ai trouvé ce recit très bien rédigé avec une excellente ponctuation . De sorte que le lecteur se trouve peu à peu dans la réflexion de l’esclave soumis . on comprend assez bien car le texte le suggère simplement et appelle à envisager la graduation des « éducations » dont va « bénéficier » le soumis. Le lecteur est également et justement interpellé par la rudesse de la Dominatrice qui impose les règles , les conditions de l’esclavage et les caractères formateurs des punitions . La lecture laisse deviner les évolutions du dressage et des rapports Dominatrices /soumis.
Régis B