Carolina, Maîtresse Gynarchiste

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La Rencontre

 

Je m’étais rendu dans cette boutique de lingerie à une période où je vivais en couple, dans le but d’offrir un cadeau sexy à ma compagne. La patronne avait toujours été accueillante et aimable. Regardant la vitrine avec beaucoup d’intérêt, nos regards se croisèrent alors qu’elle remettait un article en exposition.  La saluant d’une hochement de tête, elle fit de même, puis immédiatement pointa son index vers moi suivi du geste « viens ici ! », : que pouvait-elle me vouloir ?  

Pénétrant dans la boutique, je la saluais, elle aussi, puis elle me dit :

-vous avez bien été un des clients réguliers l’an dernier me semble-t-il, que se passe-t-il ? mes articles ne vous conviennent plus ?

-Séparé depuis peu, je n’avais plus de projet de ce  style , pour l’instant. De plus, ayant gardé l’appartement que nous avions, mes fins de mois étaient difficiles car le loyer était cher pour un  seul salaire.

 

Maîtresse gynarchisteEnsorcelé par cette belle femme brune !

 

Elle me signala qu’elle cherchait un ouvrier pour  faire du travail à son domicile. En échange de quoi, elle pourrait me verser une somme convenue entre nous. Comme j’étais très manuel, j’acceptai. Ainsi, un rendez-vous fut programmé pour le surlendemain, au magasin à 19h. Il fut décidé que nous partirions directement pour son  logement afin de faire un premier repérage du chantier.

J’étais  stupéfait par cette situation !

De plus, cette belle femme brune,  à l’air fier, et à l’attitude altière me perturbait complètement !

D’un sex-appeal  exceptionnel –vendeuse de lingerie oblige-, elle m’avait ensorcelé à peine étais-je sorti de son commerce. Qu’allait-il se passer ? Je me faisais des films tout seul , fantasmant à fond sur son allure élancée, sa démarche chaloupée, son beau sourire, ses mains magnifiques ; Mais bref , il fallait me calmer, pensant subitement qu’elle avait certainement un conjoint : le contraire me semblant impossible.

 

Petite séance de questions

 

Le jour du rendez-vous, en route vers son logement, elle m’invita à prendre un verre afin de faire mieux connaissance. En effet, elle avait besoin de renseignements à mon sujet. De plus, elle voulait s’assurer de ma bonne moralité : chose somme toute logique quand on est avec un inconnu.

Elle me demanda si j’aimais le thé, et, en fonction de ma réponse  en commanda 2 tasses .Son prénom était Carolina . Je lui dis que le mien était Luc. Prenant un air plus ferme, me tutoyant elle me demanda mes références professionnelles, et surtout familiales. Mon père étant un artisan connu, elle comprit que j’avais été à bonne école avec lui, tant sur le point moral que technique : Donc pas de souci !

Puis , elle me demanda si je savais garder les secrets, et je répondis que oui, fermement !

-Je dois être sûre dit-elle ,car je vais te faire des confidences. Il faut donc me promettre que si tu ne vas pas plus loin, que la visite du chantier, tu ne diras mot à personne de ce que tu auras vu et entendu !

-Oui madame, je vous le promets !

Ensuite, elle me demanda si je connaissais le sigle BDSM et sa signification. Je lui répondis que non. Surprise, elle répondit :

-Très bien, je t’expliquerai sur place.

 

Carolina, Maîtresse gynarchiste !

 

Ensuite, nous quittâmes le bar. En chemin, elle me dit que nous allions visiter son donjon. Ce à quoi, je répondis naîvement :

-Ah bon ! vous habitez donc dans un château !

Ne pouvant pas retenir un rire spontané, elle me répondit que je verrais sous peu !  Arrivés devant une belle résidence, nous entrâmes par un portillon, puis nous montâmes par un ascenceur jusqu’au 5éme étage, niveau le plus haut.

Enlevant son manteau de cuir, elle m’invita à en faire autant, puis nous servit deux verres d’eau.

Elle continua :

-Voilà, je dois te dire que ma vie de couple a été un échec. Je me suis ensuite progressivement dirigée vers le monde BDSM, devenant peu à peu une Maîtresse Gynarchiste, à la recherche de soumis pour la servir.

Là, je coinçais sur Maîtresse Gynarchiste !

 

Découverte du donjon de Maîtresse Carolina

 

Comprenant mon malaise, elle m’exliqua que c’était un accord entre deux personnes consentantes, dans lequel la suprématie féminine est la règle d’OR. Le Soumis est uniquement là pour servir sa Maitresse en toute circonstance et en tout lieu, son seul désir étant celui de combler  sa Déesse qu’il doit vénérer aussi longtemps que le contrat le prévoit.   

Puis elle continua.

-Je m’égare , revenons à notre sujet initial : le chantier ; c’est dans la  pièce à l’étage.

Me précédant, je la suivis dans l’escalier qui menait à la pièce en question. Sa lumière rougeâtre, donnait un style discret et cosy ; une véritable alcove pour amants torrides. Quand tout fut allumé, je pus voir divers agrès dont je ne connaissais pas l’utilité, sauf ce qui ressemblait à une cage.

-Voilà mon jardin secret !  me dit-elle.  Seuls quelques soumis sont venus ici, je n’avais plus de goùt à y venir de façon professionnelle, c’est pour ça que j’ai acheté le magasin de lingerie il y’a 3 ans, histoire de changer de contexte et de voir du monde « normal « . Même si je suppose que les gens en général, ne sont pas heureux comme ils le méritent ou comme ils le voudraient. Les travaux que je souhaite te confier concernent les fixations de divers accessoires et outils de travail que j’utilise les plus régulièrement : ce serait dans tes capacités ?  

Je lui répondis par l’affirmative, et lui demandai quand voulait-elle voir ces travaux se réaliser ?

-Quand tu voudras, quand tu pourras !

-Je suis libre samedi prochain, sinon, tous les soirs en semaine : comme vous préférez !

 

Bouleversé par cette rencontre

 

-C’est simple, si on compte la Croix de Saint-André qui se décroche, le palan qui n’est pas sûr, le tourniquet qui grince, la roue dont le roulement est hors service, le verrou de la cage qui coince, ça fait plusieurs actions à mener. Je te laisse le temps d’estimer la durée nécessaire de ces réparations. Ensuite, tu me fais une sorte de devis non-officiel. En fonction de la durée, nous conviendrons du montant de ta prestation. Je te réglerai par en liquide ou tout  moyen à ta convenance. Voilà, tu sais tout sur cette pièce . On redescend ?

La suivant au niveau principal, nous bûmes nos verres d’eau, puis, me faisant promettre une nouvelle fois une discrétion totale, elle m’indiqua le moyen de regagner la sortie. Elle ajouta qu’elle déclencherait l’ouverture en me voyant près du portillon.

Me retournant au moment de ma sortie, je ne pus m’empêcher de regarder vers son appartement. Je lui fis un signe de la main, auquel elle répondit identiquement.   

Quelle troublante personne : je ne m’attendais pas du tout à faire ce genre de rencontre ! Je me trouvais dans un état d’excitation intense, revoyant image par image toutes les choses découvertes de façon inattendue.

Je regagnais mon logement directement, me demandant bien ce que le futur allait me réserver!

Une chose était sûre, cette rencontre allait certainement bouleverser mes certitudes.

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