Les joies de la monte à cru de l’esclave soumis

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esclave soumis

J’étais là offert, à elle, nu..
Cela me fait penser que je n’ai pas encore esquissé le portrait de cette enchanteresse qui m’avait ensorcelé, jusqu’à me faire perdre toute notion d’espace ou de temporalité.
Je vais réparer cette omission en m’efforçant de ne pas dissimuler la difficulté d’une telle entreprise : la perfection est si difficile à décrire !
Marjorie était plutôt grande que petite, mais il émanait de son allure quelque chose de si hautain et distinguée qu’elle impressionnait son entourage où qu’elle entre.
Son front large, élevé et lumineux, avait à sa base deux arcs sourcillaires sous lesquels étincelait un des plus beaux regards qu’il soit possible d’imaginer.
Rien ne laisser soupçonner la fierté et la détermination qui subitement jaillissait de ce regard vif et étincelant.
Quand il s’attachait sur vous vous le sentiez arriver comme une flèche au fond du cœur. Vous n’éprouviez alors plus qu’un seul désir, adorer en esclave soumis cette séduisante créature. Le nez de Marjorie était finement dessiné et imperceptiblement recourbé à la fin. Un léger rictus faisait de temps à autre apparaître l’émail nacré de ses dents, lorsqu’elle me chevauchait.
Elle avait une façon de lever sa main et de frapper le sol du pied qui vous plongeait dans un trouble étrange. Il fallait alors lui obéir ; si décidé qu’on fût à lui résister.
Sa main fine et si mignonne contrastait avec le bruit émis par son talon cinglant le sol, et sa jambe gainée et tendue dans la botte cavalière de cuir noir.
Elle avait une taille de guêpe, légèrement marqué par une croupe nerveuse et ferme. Son jodhpur était de couleur verte, mais un vert kaki, presque de la couleur d’un uniforme.
Je l’avais la devant moi, arnachée comme un soldat, les fesses bien maintenues dans le harnais et à quelques centimètres de moi, de mon visage, de ma bouche ; le gode – instrument de plaisir, de son plaisir, pour son plaisir…
Elle le maintenait presqu’à la verticale, lui donnant l’apparence d’un sexe turgescent, dressé et prêt à l’action…
– Restes où tu es !
M’avait-elle lancé, alors que j’attendais seul sur mon banc de bois, à l’intérieur de ce box, sombre et imprégné d’une forte odeur de cheval et de foin mêlé…
L’avertissement n’était pas anodin, car en la voyant entrer, j’avais quitté mon banc pour me diriger vers elle.

– Restes où tu es jusqu’à ce que je t’ai rejoint !!
Me lança-t’elle à nouveau.
Je baissais les yeux, comme par réflexe et remarquais alors à deux enjambées de l’endroit où je me trouvais une longue mais étroite planche de bois avec, à l’avant, comme des fers destinés à enfermer les mains et à l’arrière était posée une selle d’équitation. Une très jolie pièce, ouvragée, le cuir décoré de jolies sculptures d’inspiration mexicaine ou camarguaise, du-moins c’était l’idée que je m’en faisais. J’étais, en effet, assez ignorant en la matière et je n’avais même pas imaginé me retrouver un jour dans cet endroit, au milieu de ces accessoires, de cette atmosphère si particulière et troublante, de cuir et d’odeurs fortes, et pourtant si féminine en même temps. Chaque objet avait une place, une utilité, et épousait chaque forme de l’animal auquel il était normalement destiné, facilitait ou au contraire, contraignait ses mouvement, sa liberté. Cela me faisait encore plus ressentir la puissance de la femme sur ma personne…en cet instant presque solennel, tant la scène semblait codifiée et orchestrée d’une volonté implacable et perverse à la fois.
Tu ne sauras donc jamais obéir !
Reprit-elle en frappant du pied.
Oui, il faut passer là-dessus ! Me dit-elle ironiquement, d’un ton faussement mêlé de tendresse et d’anxiété, en indiquant du bout de sa botte la planche, à l’instant éclairé d’un trait de lumière solaire, probablement une ardoise, déplacée sur le toit, de ces immenses dépendances du grand manoir normand qui lui appartenait.
Tout en parlant, elle enfonça dans le sol humide l’extrémité inférieure d’un genre de présentoir en bois, qui était aiguisé comme un épieu, tandis que sur sa partie supérieure, reposait un genre de petite écuelle.
Maintenant, tu vas ramper jusqu’à la planche, et lèves bien tes fesses, en même temps, je veux profiter du spectacle….
Je n’avais d’autre l’alternative que d’obtempérer face à ma déesse, ses jambes fuselées dans son fourreau de tissu et de cuir, n’osant lever les yeux, je contemplais le sol, et éprouvais une gêne inouïe a sentir son regard sur moi.
Elle m’observait en silence, sa cravache à la main, et les quelques mètres que je du parcourir me parurent interminables. De temps à autre, elle faisait claquer la cravache contre le cuir de son talon, comme pour marquer son pouvoir.
Je pensais au lieu, incongru, à ma position terriblement avilissant, mais bientôt je fus stoppé d’un coup de cravache, sur ma fesse gauche, par Marjorie.
– Tu es presque parvenu où je voulais te mener. Cramponnes-toi sur la selle et montes sur la planche !
Je m’exécutais immédiatement, le travail de dressage qu’elle avait accompli sur moi avait fait son effet : la volonté faite femme, incarnée par Marjorie, ma maîtresse.
Naturellement, je trouvais une position, si peu naturelle ou confortable, mais qui je le savais, provoquait la satisfaction de Marjorie. Les fesses cambrées, le sexe écrasé sur le cuir, dur, de la selle….mes mains aussi passèrent presque d’elle-mêmes dans les fers fixés en bout de planche.
La selle était tout à fait particulière, car à l’arrière, elle paraissait avoir été recoupée et ajustée, de sorte que mon postérieur soit relevé à son maximum, cambrant mes reins en position assez inconfortable, et sa forme épousait mon corps, mes jambes pendantes trouvèrent aussi leur place, mais dans les étriers de chaque côté.
– J’aime que ta croupe soit offerte comme cela. Donnes-ton cul !
– Oui, Maîtresse Marjorie
Elle se rapprocha alors de moi, et je ressentis soudain le contact du gode-ceinture, dont j’avais pu apercevoir la longueur et la grosseur, encore plus impressionnant sur ses jambes si fines et ses hanches si féminines.
Alors que je m’efforçais de rétablir, au prix d’efforts considérables, un équilibre fragile et périlleux, Marjorie, contre toute attente, recula et après m’avoir contourné, sans un mot, vint placer dans l’écuelle qui se trouvait devant la planche sur ce pieu qu’elle avait planté dans le sol, un bloc qui semblait être un minéral blanc.
Consciente de mon inquiétude naissante, Marjorie se penchant vers mon visage, approcha ses lèvres de mon oreille et murmura :
– C’est pour ton bien, tu vas lécher ce bloc de sel pendant que je te prendre possession de cul ! Je l’ai vu dans un film américain où un prisonnier subissait les assauts de ses compagnons de cellule et tu me raconteras ce que cela a comme effet sur toi….hahahaha

Il ne me restait plus qu’à la laisser glisser dans l’abîme.

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