Une charmante dominatrice et son ex-professeur (1)

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Ex-professeur dans un lycée de la région parisienne, je garde des relations amicales avec bon nombre d’élèves et je me réjouis bien souvent de leur parcours.

Un jour, et j’ignore pourquoi, j’ai repensé à une élève de Terminale, Elsa, que je n’avais pas eu en classe mais dont j’avais eu les camarades. Elle était particulièrement sympathique, enjouée, souriante, intelligente, et je m’étais dit que sa personnalité lui vaudrait certainement une belle réussite.

Cette pensée m’est revenue un jour, et en tapant son nom sur un des rares réseaux sociaux où je suis inscrit, j’ai eu la satisfaction de voir sa photo. Bien sûr, 7 ans plus tard elle avait changé, mais je la reconnus facilement. Son visage s’était affiné, elle était devenue une jolie jeune femme, aux traits fins et purs, avec ses longs cheveux bruns, le teint mat, je la trouvais « racée ». Mais cette photo ne représentait pas la jeune fille joyeuse dont j’avais le souvenir, elle était sérieuse, vêtue d’un T shirt noir et d’une veste noire, ses yeux foncés en amande avaient un regard pénétrant, sa bouche fermée laissait entrevoir quelques plis aux commissures des lèvres qui indiquaient une mâchoire fermée, presque crispée… Une certaine dureté dans un beau visage qui pourrait être radieux s’il s’illuminait d’un sourire.

 

Rendez-vous à Paris avec une ancienne élève

Je décidai de lui envoyer un petit message pour prendre de ses nouvelles et elle me répondit spontanément qu’évoquer quels souvenirs avec moi lui ferait plaisir.

Le rendez-vous à Paris était pris, un vendredi en fin d’après-midi, et je m’en réjouissais, comme à chaque fois que je pouvais retrouver quelques anciens et que nous évoquions, non sans rire, le « bon vieux temps » ! Mais il y avait avec cette jeune femme de 24 ans, un petit plus indéfinissable qui ne relevait d’aucune arrière-pensée privée, mais plutôt d’une curiosité, comme si la rencontre devait se produire, sans que je puisse en connaître la raison.

Elsa apparut, une jolie jeune femme, en jean, bottines, et tout le haut en noir, comme sur la photo. Sa silhouette est fine et élégante, elle a perdu ses rondeurs d’adolescente, c’est curieux, me dis-je intérieurement, c’est souvent l’inverse…

Les retrouvailles furent fort sympathiques, naturelles, comme si le temps s’était arrêté à l’époque du lycée. Elle était détendue, souriante, et pourtant je ressentais une certaine distance, elle se tenait bien droite, je trouvais même son regard un peu intimidant, je n’avais jamais rencontré une personne si jeune avec autant de charisme.

Petite parenthèse sur mon penchant pour les jeux BDSM

dominatrice

 

Pour que la suite soit comprise, j’ouvre une petite parenthèse pour vous dire que ma vie privée se nourrit souvent de jeux BDSM… J’ai été Dominateur, initiateur, soumis aussi, je pourrais me définir comme « switch », mais pour être totalement honnête, même si ça dépend des périodes, même si je domine avec conviction et savoir-faire, c’est la soumission qui me fait le plus fantasmer… Je devrais dire « qui me fait vibrer », car ce n’est plus un fantasme, je l’ai vécue plusieurs fois, et surtout avec une ex petite amie allemande pendant 5 ans, un mélange de douce vanille et de BDSM corsé !

Allusion au côté très dominatrice d’Elsa sur sa photographie de profil

Pour la taquiner, je lui fis la remarque qu’elle avait l’air bien sévère sur sa photo de profil, qu’elle paraissait très dominatrice. Même si j’accompagnai cette remarque d’un rire complice, je me suis dit intérieurement que ma langue avait fourché et que le terme de « dominatrice » était un peu déplacé.

Mais qu’elle ne fut pas ma surprise lorsqu’elle répondit avec un petit sourire malicieux et un regard perçant,

  • C’est amusant que tu dises ça… ce n’est pas faux!

Pour ne pas me fourvoyer dans ce que je pressentais, je demandai aussitôt,

  • Qu’est-ce que tu veux dire par là ? Développe, tu m’intrigues !

Et elle ajouta,

  • C’est curieux que tu emploies le terme « dominatrice ». Tu aurais pu me dire que j’avais l’air très sérieux sur cette photo, éventuellement que j’avais l’air de faire la tête. Cependant, me dire que j’ai l’air sévère et dominatrice, cela ressemble à la réflexion d’un initié… je me trompe ?

A ce moment-là, je me suis senti rougir. Voyant qu’elle avait perçu mon trouble, je ressentis en moi une sensation que je connaissais bien, une espèce de déclic dans mon esprit qui me transformait immédiatement. La soumission montait en moi, je n’étais plus le même en une fraction de secondes. En fait, je le ressentais au plus profond de mon être et cela me faisait changer d’attitude, automatiquement. Quelques mots suffisaient pour que je ne sois plus cette force tranquille que les autres voyaient en moi, rassurant, charismatique…

Je devenais tout à coup un autre homme, à la voix moins assurée, plus douce, plus hésitante, mon corps trahissait déjà un comportement de soumission, osant à peine regarder Elsa dans les yeux.

Obligé d’admettre que je suis un homme soumis!

Je ne pouvais plus me dérober, elle l’avait deviné. Cependant, j’osai balbutier ces quelques mots,

  • Effectivement, tu as raison, je suis troublé que notre conversation de prof à élève prenne cette tournure. Enfin, à quoi bon cacher la vérité, j’ai connu la soumission dans ma vie privée.

Et au fur et à mesure que je perdais de ma prestance, c’est elle qui gagnait en assurance !

  • Tu as connu la soumission… c’est intéressant… mais ne serait-ce pas une périphrase pour m’avouer que tu es soumis ?

 

  • Oui je le suis!

Je baissai les yeux.

  • C’est bien, il ne faut pas en avoir honte. Les rencontres ne sont jamais dues au hasard!

Mon cœur battait la chamade, ouvrait-elle la porte à une suite plus intime entre nous ?

Son « c’est bien » me fit trembler!

Je m’imaginais déjà obéissant à une injonction difficile, donnant le meilleur de moi-même pour m’exécuter. Ainsi, je rêvais de sentir sa main me caresser la tête comme on le ferait à un chien tout en me disant « c’est bien »…

Alors je me lançai :

  • Je n’en ai pas honte. En fait, je suis juste extrêmement troublé d’avouer quelque chose d’aussi personnel et intime à quelqu’un que j’ai connu en tant qu’élève. Je peux vous poser une question ?

Je me rendis compte instantanément que je l’avais vouvoyée, ce qui me fit frissonner d’embarras.

  • Je constate que tu me vouvoies sans même que je n’ai à te le demander… décidément… c’est bien », j’aime cet inversement des rôles !

Je crois qu’elle aurait pu rire de mon air pitoyable, mais je poursuivis :

  • Vous avez un soumis ?

 

  • Non, pas depuis quelques mois… pourquoi, tu aimerais être mon soumis ?

 

Proposition d’être au service de cette jeune dominatrice

Qu’elle le formule aussi simplement et crument me fit chavirer d’excitation intérieurement.

  • Oui… si vous me permettez de postuler…

 

  • Je te le permets… mais je vais devoir te tester avant.

 

  • Oui je me doute.

 

  • Oui Maîtresse… je veux t’entendre m’appeler ainsi, dit-elle avec un petit sourire, sûre de son emprise sur moi.

Je plonge dans son regard et déglutis ostensiblement pour qu’elle réalise la difficulté pour moi de franchir ce pas.

  • Oui Maîtresse

Un volcan intérieur entra en éruption! Comment en sommes-nous arrivés là en si peu de temps ?…

Je suis heureux. La soumission me manquait tellement, mais j’ai un trac fou. Je n’ose même pas penser à ce qui va s’en suivre. Le simple fait de me retrouver nu devant cette ancienne élève me terrorise. Elle est tellement belle, tellement sûre d’elle, je la devine cérébrale. En fait, je suis mort de trouille !

Une vraie dominatrice, avec une autorité naturelle!

Tandis qu’elle termine son verre tout en me regardant avec un air supérieur et victorieux, je ne peux m’empêcher de me demander quel a été son parcours pour en arriver là.

Est-elle animée par une espèce de vengeance à l’égard de la gente masculine suite à une déception sentimentale douloureuse ? A-t-elle tout simplement connu un amant qui l’a guidée vers ces jeux érotiques ? En fait-elle un mode de vie ou simplement un jardin secret de temps en temps ? A-t-elle connu d’abord la soumission? Pour moi, c’est le meilleur moyen de bien dominer puisque cela permet de connaître personnellement les attentes du soumis. J’en sais quelque chose puisque je suis, parait-il un très bon Dom !

Mais j’ignore si j’aurai un jour les réponses à mes questions. Sa voix me ramène à la situation présente que je ne maîtrise plus du tout.

  • Je te propose de me suivre chez moi. Ainsi, on verra bien si nous sommes sur la même longueur d’ondes. Allez, finis ton verre, j’ai hâte !

Une apparente proposition qui se termine en injonction, mais tout en gardant sa voix douce, sans artifices, sans théâtralisation, ce que j’adore. Le contraire, comme, les dominatrices professionnelles, me fait fuir! Inutile de se déguiser, de vociférer, d’insulter… une autorité naturelle, authentique peut être douce et convaincante. Personnellement, la féminité, la beauté, la cérébralité me rendent bien plus soumis que le cuir, les chaînes, les insultes et un fouet qui claque !

En chemin vers l’appartement de cette charmante dominatrice!

 

Bien sûr je bois mon verre en une gorgée et nous nous levons de table.

Je la suis sans pouvoir m’empêcher de l’admirer. L’homme peut être soumis mais il n’en demeure pas moins homme ! Et mes yeux se délectent de la vue de ces petites fesses si joliment formées qui ondulent au rythme de ses pas.

Il est vrai que je suis un véritable admirateur de la beauté féminine. Elle me donne parfois l’envie de m’agenouiller, de contempler, inutile de chercher d’où me viennent mes désirs de soumission !

Je suis un inconditionnel des jolies fesses (loin des gros postérieurs hyper rebondis qui sont en vogue aujourd’hui !) et des jolies jambes aux articulations fines.

Mais je suis aussi un admirateur de la Femme, dès lors qu’elle ne cherche pas à imiter les hommes quand elle a le pouvoir ! Il y aurait infiniment moins de brutalité, de crimes, de guerres dans une société régie par les femmes…

J’accompagne donc Elsa, cette magnifique jeune dominatrice, en marchant à ses côtés mais légèrement en retrait, jusqu’à son appartement qui se trouve dans le même quartier.

 

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2 réflexions au sujet de “Une charmante dominatrice et son ex-professeur (1)”

  1. Quel beau récit! J’ai hâte d’en connaître la suite… Moi qui suis prof, j’ai toujours rêvé de vivre une semblable aventure… Vous m’avez transporté. Merci!

  2. Beau récit, prometteur qui donne envie de connaitre la suite.
    Quel beau hasard de la vie comme on aimerai que celà nous arrive, en tout cas moi

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