Ma camarade d’école dominatrice ? : le jeu continue (2)

| | ,

dominatrice

Nouveau rendez-vous avec Jana

 

Une fois n’est pas coutume, nous nous revîmes la semaine suivante, chez elle cette fois-ci. Après de brèves politesses pour sa mère et ses 5 frères et sœurs, je l’accompagnais dans sa chambre. L’escalier fut une torture de frustration pour l’adolescent que j’étais. Les marches étaient hautes, et Jana qui les grimpait devant moi s’était vêtue d’un jean très moulant qui me dévoilaient toute la divinité de son corps. Je me suis rarement senti aussi animal, et je me demande encore s’il ne s’agissait pas là d’un pan de sa stratégie de dominatrice pour m’attirer dans son filet.

Une fois assis sur son lit, face à elle assise sur sa chaise de bureau légèrement plus élevée, elle ouvrit le bal :

– J’ai terminé l’exposé sans toi, me dit-elle. J’avais envie qu’on passe l’après-midi à travailler sur ma confiance en moi pour la mini-pièce que nous allons présenter à la fin.

Bégayant, je répondis quelque chose d’assez inintelligible. J’avais perdu tous mes moyens dans l’escalier et son ton déterminé me laissait un peu bancal.

– J’ai réfléchi au jeu que tu as proposé la dernière fois, je le trouve très bien. Cependant, il n’est pas assez réfléchi. J’ai décidé donc de créer 50 cartes de jeu, qui nous ôteront la possibilité de choisir le gage. Plus particulièrement, elles sont divisées en trois catégories : il y en a 30 vertes, 15 bleues et 5 rouges. Les vertes correspondent à des gages pas trop difficiles et pas trop humiliants. Les bleues accentuent le niveau, et les rouges vont vraiment faire de toi ma chose.

– Juste de moi ? La coupai-je.

 

Changement des règles du jeu

 

Elle se leva d’un coup, portée par des ailes que je ne connaissais pas :

– Ne me coupe pas la parole !

– Pardon… m’excusai-je penaud.

– J’ai décidé que moi seule jouait celle qui ordonne, car, comme tu l’as si bien dit, c’est à moi de prendre confiance, pas à toi.

Désormais sous le charme de cette fille, je ne pouvais qu’acquiescer.

– Autre précision : nous n’allons pas jouer avec les dés, comme tu le proposais. J’ai ici des questions de culture générale. Elles sont d’un niveau simple pour la plupart. Je vais te les poser les unes à la suite des autres. Au bout de deux réponses fausses, on tire une carte en adéquation avec le nombre de réponses justes que tu as eues. C’est à dire : 2 réponses justes et deux fausses, une carte verte. Une juste et deux fausses, une carte bleue. Si deux fausses sans une carte juste, ce sera une carte rouge.

– Et si je dépasse les trois justes sans faire deux fautes ?

– Je ne suis pas ingrate, et tu es un garçon, donc un animal. Si tu réponds justes trois fois avec moins de deux fautes, j’enlèverai un vêtement de mon choix. Cela te convient ?

– Allons-y ! Dis-je tout excité par les trois réponses justes.

 

Début du jeu

 

Elle tira la première carte et me la lit :

– En 1833, quel ancien chef de la police a ouvert en France la première agence moderne de détectives ?

Je n’en savais fichtre rien.

– Perdu ! Deuxième question ! Dans quel pays se trouve le plus grand port du monde ?

– Je ne sais pas… en Chine ?

Une mine déconfite se forma sur le visage d’Ana. Elle soupira :

– Tu échappes de justesse à la carte rouge pour commencer. Tant pis, autant commencer en douceur en même temps. Question suivante.

Pris dans sa vivacité, j’avais complètement oublié qu’une deuxième réponse fausse m’aurait conduit au pire gage possible. Je soupirai de soulagement et me concentrai pour la troisième occurrence.

– Qui a écrit « Le Père Goriot » ?

 

Jana, de plus en plus dominatrice !

 

Mes quelques notions de littérature me permirent encore une fois de tirer juste, avec Balzac. Le sourire avait changé de camp, j’étais à une question du vêtement retiré. Elle avait raison, plus que jamais à ce moment-là, j’étais un animal.

– Combien de candidats au premier tour des présidentielles de 2002, année record ?

Perte du sourire. Je n’en savais rien du tout, je n’avais même pas dix ans à l’époque. Je tentai :

– 14 ?

– 16 ! C’est ta deuxième réponse fausse, j’ai le plaisir de tirer une carte verte pour toi !

Sans me réjouir de ma première défaite, je me satisfis de cette maigre punition, les vertes étant les plus faciles des cartes. Jana tira le morceau de papier préparé par ses soins et annonça :

– Tu dois te prosterner devant moi pendant une minute !

– De quoi ? m’étouffais-je surpris.

– Si tu paniques déjà devant les cartes vertes, je te laisse imaginer comment tu réagiras face aux bleues, voir même aux rouges ! Ce sera beaucoup plus humiliant pour toi et plaisant pour moi !

– Rappelle-moi pourquoi on fait cela ?

– Pour me faire prendre confiance en moi. C’est toi qui a proposé le jeu, j’ai accepté. A toi d’accepter mes règles maintenant. Sinon, ce n’est pas la peine de continuer, nous ne ferons que l’exposé théorique et tu peux rentrer chez toi.

– Non, mais tout de même…

– N’as-tu pas envie de me voir dénudée ? Me lança-t-elle bien plus aguichante que d’ordinaire.

Lire la suite

Previous

Fanny, jolie dominatrice, et activiste écolo

Souvenirs d’un homme soumis : Maîtresse Leslie (3)

Next

5 réflexions au sujet de “Ma camarade d’école dominatrice ? : le jeu continue (2)”

  1. Bonne histoire d’une fille qui cachait bien son jeu.
    Qui n’aurait pas tenter d’accepter ton jeu?

    Vivement la suite

  2. Super Histoire j’ai très hate de découvrir ce qu’elle lui réserve pour la suite ^^. Dieu que je me serai laissé entraîner dans ce jeu avec délice :p

Les commentaires sont fermés.