Poésie écrite sur l’ordre de Maîtresse dominatrice, il y a trois ans qui croyait posséder un soumis mais mon esprit était ailleurs, jeu d’écriture mais sans aboutissement dans cette liaison, une erreur que j’ai compris trop tard.Elle est partie vers d’autres horizons, possédant un esclave maintenant, une nouvelle vie mais combien en as-tu détruit avec ta lettre.
Que mes chaînes t’enchaînent et te lient et que ta peine devienne mienne,
Je sublime ta peur en désir de m’appartenir et que mon plaisir ne soit qu’unique,
Je vois ton regard, m’implorer, me supplier et je craque,
Alors, je te mets ce collier et cette laisse, je t’offre un cadeau, mes pieds et tu me souris,
Je te frappe, je te fouette, je te marque, je te lie, je t’enchaîne,
Je te brûle à la cire, je t’arrose de mon champagne doré,
Je t’encage, je t’enferme, je te fais chienne,
Soubrette, salope, soumis, à ma guise, suivant mes caprices, mes désirs et plaisirs,
Puis je t’oublie, je t’efface, te supprime de mon âme, de mon cœur, de mon esprit,
Mais tu es toujours là, à mes pieds, d’une certaine utilité,
Et je te garde, larbin, chauffeur, jouet,
Je t’insulte, te crie, te hurle ma haine, mes peines et tu les reçois avec joie.
Toujours en dessous de moi, tu es près de moi, à mes pieds, à mes chevilles,
Par moment, je te caresse, te fais te cambrer et tu es toujours ma chose, mon appartenance,
Alors, parfois, je me laisse aller, par tes doux massages,
Et je t’offre ma liqueur, mon bonheur que tu lèches, tu happes,
Ma respiration s’accélère, mon cœur palpite, mon ventre se contracte,
Ma poitrine frémit et mes seins offrent à ta vue mon bonheur,
Je les caresse, mes yeux crépitent de mille feux,
Mon rubis de feu, et dans la prunelle des tiens,
Désir d’un fou de jouir mais il n’en sera rien.
Je te tiens, je te retiens et te lie à mon âme, mon cœur,
De l’amour, pff… Du désir, néant, du plaisir quand moi je le veux,
Et tu es là, pauvre chose pantelante à mes pieds,
Alors que mes yeux brillent de ce subtil plaisir et toi,
Objet, retourne dans ton coin… juste une utilité, une futilité…
Belle poésie, que j’aimerais posséder cette chose, épongeant mes peines, la haine…