J’ai été au service de plusieurs femmes dominatrices. Au fil des ans, j’ai acquis de l’expérience comme soubrette ou valet.
Une maîtresse me demande si mes compétences pourraient convenir à ses besoins. Nous prenons rendez-vous. Je lui ai simplement répondu qu’être au service d’une femme dominatrice ou d’une patronne vanille ne fait pas grande différence au niveau du travail, sauf qu’il faut y rajouter tout le côté protocole. Etant soumis, je connais ce protocole, et je saurai donc faire ce travail en tenue de soubrette tout à fait féminine ou en tenue d’homme style valet de chambre.
Amusée, elle a noté mon absence de conditions et de fantasmes. « Serait-tu un soumis différent des autres » a-t-elle dit. J’ai répondu qu’il fallait passer un entretien d’embauche, ensuite on verrait.
J’ai beaucoup écouté des discussions de femmes dominatrices. J’ai toujours entendu le même discours. Elles trouvent la plupart du temps des soumis boniches qui ont plein de fantasmes et font un travail plutôt superficiel alors qu’elles ont besoin d’une vraie aide-ménagère telle qu’on la trouve dans la vie vanille. Sauf que là, il faut y rajouter le travail dans le donjon, nettoyer les accessoires et les tenues. Une femme dominatrice a donc besoin de trouver son employée de maison dans le milieu BDSM.
A l’heure du rendez-vous, je me présente devant l’immeuble de la maîtresse. Je la préviens par téléphone de ma présence, elle répond en me donnant le code de l’entrée de l’immeuble et le numéro l’étage.
Pour moi, il s’agit d’un entretien d’embauche, je me présente en tenue simple mais noire pour rappeler tout de même ma condition de soumis, jean noir, chemise noire, blouson en cuir noir.
Cette femme dominatrice ouvre la porte vêtue d’une simple robe noire, pas de tenue cuir, latex, pas de cuissardes. Très bien, je ne viens pas en séance, mais pour discuter de ses besoins. L’entretien sera détendu mais en gardant un minimum de protocole.
Après le traditionnel « bonjour Maîtresse » je me comporte en vrai professionnel. Je sais qu’il faut d’abord savoir si le travail se limite au donjon, s’il s’étend aux parties privatives, c’est à dire à la partie privée de l’appartement de la maîtresse. Et là, on rentre dans l’intimité. Elle dit que la soubrette qu’elle recherche doit s’occuper de tout. Alors, je demande à visiter, en commençant par la cuisine. Je demande à voir les placards pour voir comment est rangée la vaisselle, où sont rangés les produits d’entretien, quels sont les produits qu’elle utilise. La visite continue par les sanitaires, puis le donjon. Nous revenons dans le séjour, elle m’invite à m’assoir dans un fauteuil, je pose quelques questions indiscrètes, mais nécessaires, au sujet de ses sorties, qui elle reçoit, et quand.
« D’accord dit-elle, tu as l’air de connaître le travail de soubrette. Tu dois t’occuper de tout, et en toute discrétion. Je dois m’assurer aussi de tes capacités de soumis. Enlève tes vêtements que je t’attache à la croix pour tester ta résistance au fouet et à la cravache, fouiller ton anus pour voir si tu pourras supporter un gode ». Petite séance de tests qui se termine par le traditionnel baiser sur les chaussures.
Je propose de lui servir un café, j’ai remarqué la cafetière sur le plan de travail, et également, noté lors de la visite où sont rangés les tasses et le plateau. Elle dit de préparer un café pour moi aussi. Elle est derrière moi, surveillant mes gestes, continuant de discuter de ses attentes. Nous revenons au salon, elle s’assied dans un fauteuil croisant les jambes, je la sers, me sers, elle dit que mon service n’étant pas commencé, je peux m’assoir dans un fauteuil pour continuer à discuter.
Elle me demande mes disponibilités, quand je suis libre, quand je peux commencer. Je réponds en toute franchise que finalement n’étant pas aussi jeune que je le montre, je viens d’en finir avec ma carrière professionnelle, et que j’ai désormais du temps à partager entre ma maison de province et le service aux dominatrices. « Tiens !! s’exclame-t-elle, un soumis retraité, certes plus âgé que je pouvais l’imaginer, mais au fond ton âge peut expliquer tes années d’expérience, et tu pourrais être bien plus disponible que je ne l’imaginais. »
Nous convenons d’une période d’essai.
Il y a des petites chambres de bonne vides à la location en haut de l’immeuble, finalement c’est parfait, un simple pied à terre pour y entreposer ma garde-robe et y prendre quelques heures de repos, je passerai le plus gros du temps dans l’appartement de Madame, à servir Madame, comme au temps de la bourgeoisie, mais là nous ne sommes plus dans l’esprit bourgeois mais BDSM.
Mais une femme dominatrice est une lady et doit être servie comme une lady. L’idée d’être servie par un soumis habillé en soubrette et logé dans une chambre de bonne dans les combles de l’immeuble la séduit et l’amuse.
Il est temps de prendre congé, en m’ouvrant la porte, elle dit « ne m’oublie pas et organise-toi pour entrer à mon service au plus vite ».
L’entretien d’embauche est terminé, il suffit de montrer son savoir-faire et son dévouement pour entrer au service d’une maîtresse.
Quelques jours plus tard tout est organisé. Je me suis installé dans cette petite chambre de bonne dans les combles. J’ai prévenu Maîtresse de mon installation, elle est montée voir mes accessoires et tenues. Elle a pris un double de la clé pour entrer chez moi quand elle le décide. En échange elle m’a donné un double de sa clé. Avec les consignes que j’applique dès aujourd’hui.
Le réveil a sonné à 7 heures. Je prends mon petit déjeuner, procède à un rasage parfait, douche, maquillage avec la meilleure perfection possible, perruque, robe noire, bottes noires avec des talons de 10 cms, le tablier blanc. La féminisation doit être parfaite, il est probable que je rencontrerai du monde dans l’escalier, tout le monde doit croire à une vraie soubrette.
A 8 heures, je pénètre dans l’appartement de Maîtresse, me dirige dans la cuisine pour lui préparer son petit déjeuner. Quand celui-ci est prêt, je le pose dans le plateau que je porte jusqu’à sa chambre. « Bonjour Maîtresse, votre petit déjeuner est prêt » dis-je en posant le plateau sur la table de nuit pour ouvrir les volets de la chambre.
Maîtresse m’ordonne de m’approcher, soulève ma robe, s’assure du maintien de mes bas par un porte jarretelle de dentelle noire, regarde si la cage de chasteté qu’elle a posé hier est toujours en place, soulève la robe un peu plus haut, passe la main jusqu’à mes seins pour vérifier si j’ai bien posé les pinces japonaises comme ordonné, je dois servir avec les seins pincés, ordonne de me tourner pour vérifier si j’ai bien mis le gode comme ordonné également, avec la main vérifie qu’il soit bien enfoncé.
« Parfait dit-elle, une soubrette comme je les aime ». Puis elle ordonne que j’enlève la robe et le tablier, que je m’allonge nu ou presque en travers du lit en string, porte jarretelle, soutien-gorge pour divertir sa vue, elle se saisit du plateau posé sur la table de nuit pour le poser sur mon dos. « Parfait la table, dit-elle, je vais aimer que tu me serves de meuble, quoi de plus plaisant que de prendre son petit déjeuner au lit avec un soumis qui supporte le plateau à hauteur idéale. Ce sera ainsi tous les matins. » Je comprends pourquoi elle a demandé que je fasse chauffer le café à très haute température, elle saisit la tasse chaude du bout des doigts et la pose chaude sur mes reins. Je sens la chaleur de la tasse sur ma peau, mais me maîtrise pour éviter de sursauter et tout renverser. Je dois supporter ainsi jusqu’à ce que le café redescende à température buvable. Lorsqu’elle a terminé, elle m’applique une grande claque sur mes fesses, ce sera le signal dorénavant pour indiquer qu’elle a terminé son petit déjeuner. Je me relève, me rhabille, reprends le plateau pour le ramener à la cuisine.
Elle va prendre le bain que j’ai fait couler à la température qu’elle a choisi, je dois attendre à genou devant la baignoire mais la tête baissée, qu’elle m’ordonne de lui frotter le dos avec la brosse. Puis elle m’ordonne de filer à la cuisine faire la vaisselle pendant qu’elle finit de se préparer. Je dois l’aider à enfiler ses bottes, les lécher à 4 pattes, puis je dois nettoyer la salle de bains pendant qu’elle consulte son ordinateur. Puis elle vient vérifier que tout est bien propre et brillant dans la salle de bains. La propreté lui convient, mais elle trouve que j’ai mis trop de temps, je devrai à l’avenir faire plus vite.
Ensuite c’est une demi heure de punitions, nu à la croix , fouet, cravache, canne anglaise, travail des seins, et ce sera ainsi tous les matins, c’est dit-elle « pour travailler ton endurance et aussi que ta peau soit bien marquée de rouge, bleu, jaune, il t’est interdit désormais d’être à mon service avec une peau blanche sur l’ensemble du corps, même si tu es habillée, je dois savoir que ton corps est bien marqué. Qu’il porte mes marques que ce soit celles du fouet, de la cravache, de la canne ou tout autre marque ». Ce disant, elle allume une cigarette, tire 2 bouffées, et applique la cigarette allumée sur ma fesse droite, retire 2 bouffées, et l’applique sur ma fesse gauche. Elle rit en disant, » et voilà, en plus une bonne salope marquée au feu », elle passe le bout des doigts sur les brûlures en disant « magnifiques cicatrices ».
La journée ne fait que commencer.
magnifique articles sur la domination feminine…
Un mari soumis devrait toujours agir ainsi et ne jamais rien exiger de sa femme dominatrice.
Superbe, voici ce que devrais être un vrai soumis: ne rien exiger, faire tout ce qu’il peut pour satisfaire et endurer si sa Maîtresse l’exige.
Bravo