Ma logeuse (1) : objet de mes fantasmes érotiques
Je venais d’avoir 21 ans quand je réussis mon concours d’entrée dans une école d’ingénieurs.
Un peu timide et très occupé par mes études, j’étais encore vierge et cela commençait à me poser problème. Certes, j’avais eu quelques flirts, et les filles ne me trouvaient pas trop moche, mais rien n’avait jamais été « jusqu’au bout ».
L’école que j’intégrais était loin de chez mes parents et il me fallut trouver une chambre d’étudiant pour m’héberger durant l’année. Après de nombreuses recherches, je tombais sur une proposition de chambre « chez l’habitant » qui correspondait à mes attentes et à mes moyens.
L’habitante offrait une chambre à bas prix en échange de tâches ménagères. Mes études devant me laisser un certain temps libre, j’acceptais ce marché en me disant que je travaillerai plus pour compenser le temps alloué au ménage. Comparé à de nombreux amis, je n’étais pas à plaindre. Nous convînmes d’un rendez-vous pour visiter la chambre.
Je me présentais, le jour convenu, devant une maison bourgeoise, isolée de la rue et située à quelques dizaines de mètres de l’arrêt du bus qui conduisait directement à mon école. C’était l’emplacement idéal.
Je fus reçu de manière chaleureuse par une femme d’une cinquantaine d’année, « bien en chair » comme on dit chez nous, c’est à dire ayant des formes généreuses sans être grosse pour autant. Elle avait des yeux noirs et rieurs qui me séduisirent tout de suite. Elle m’offrit avec un grand sourire de boire un verre dans le jardin pour discuter avant de me montrer la chambre. Nous nous installâmes autour d’une table en teck pour partager une orangeade « maison ».
La conversation fut des plus agréable, elle riait de tout et possédait des anecdotes sur tous les aspects de la vie. Nous parlâmes de nos vies, moi étudiant, qui avait consacré 3 ans dans une prépa infernale où je n’avais rien pu faire d’autre que de bûcher, et qui voyait cette école à la fois comme un aboutissement et comme une délivrance.
Elle se prénommait Hélène, veuve depuis quelques années après 20 ans de mariage, elle était ‘directeur de recherche’ dans un laboratoire pharmaceutique. Seule depuis longtemps, elle appréciait d’avoir une présence amicale à ses côtés dans cette grande maison. Elle me plut d’emblée, par son franc parlé, par sa culture, et j’ose à peine l’avouer, par ses formes voluptueuses que cachaient mal ses vêtements.
Elle me fit visiter la maison, puis ma chambre, au premier étage, en face de la sienne. La chambre était spacieuse et claire, avec un lit et un bureau moderne. Une porte donnait sur un petit cabinet de toilette avec WC. J’étais indépendant dans cet espace. C’était parfait.
Puis elle m’expliqua ce qu’elle attendait de moi dans les tâches ménagères. Passer l’aspirateur, le chiffon à poussière et la serpillière dans la maison une fois par semaine. Tout cela ne devait pas me prendre plus de deux heures par semaine.
Je lui signifiais sur le champ mon acceptation des conditions.
En nous quittant, elle me fit une bise sur la joue.
Fin septembre, quelques jours avant le début des cours, je me présentais avec mes bagages devant la maison. Elle m’accueillit avec le même enthousiasme qu’elle avait montré lors de notre première rencontre. Il faisait chaud et elle était vêtue d’une robe en cotonnade qui faisait ressortir ses formes épanouies. Je restais un instant subjugué en sentant mon pénis bloqué par mon jean dans sa tentative d’érection.
Elle ne semblait pas du tout consciente de mon trouble et me conduisit vers ma chambre pour y poser mes affaires. Et, après avoir partagé un excellent repas, je me retrouvais dans mon lit me demandant ce qui m’arrivait. Elle avait trente ans de plus que moi et ne s’intéressait sûrement pas à moi, pourtant, elle me faisait bander comme personne ne l’avait fait jusqu’alors. Elle devint l’objet de mes fantasmes érotiques.
Les premières semaines se passèrent sans événement majeur. Plus d’une fois, je dus cacher une érection naissante quand elle me montrait involontairement le début de sa poitrine généreuse ou quand elle se penchait et que je pouvais mater ses fesses.
Je faisais, comme convenu, le ménage de la maison tous les vendredis, je n’avais que trois heures de cours ce jour là et elle était au travail toute la journée.
Tout bascula l’un de ces vendredis, quelques mois après que j’eus emménagé.
Je passais l’aspirateur dans sa chambre quand je vis un bout de tissu noir dépasser de sous le lit. Je me mis à genoux pour le retirer. Il s’agissait d’une culotte qu’elle avait laissé traîner. Je la dépliais, subjugué par cette découverte et un peu gêné de pénétrer ainsi dans son intimité.
C’était une culotte de nylon, assez large avec un devant en dentelle. Elle était à l’envers, l’intérieur tourné vers l’extérieur, c’est ainsi que je remarquais une légère trace blanchâtre sur la bande de coton qui couvrait l’entrejambe. Je ne sais pas ce qui me prit mais je ne pus résister à l’envie de porter cette culotte à mon visage pour respirer l’odeur que son sexe y avait laissé. Je fus immédiatement transporté par une odeur musquée légèrement acide et c’est presque inconsciemment que je sortis mon sexe pour me caresser.
C’est alors que mon univers s’écroula.
-Qu’est ce que tu fais?
Me retournant brutalement, je la vis qui se tenait dans l’encadrement de la porte. Je sentis à quel point je devais paraître ridicule, à genoux au milieu de la chambre, mon sexe en érection dans une main et sa culotte dans l’autre. Je ne sus pas quoi dire. J’étais rouge de honte. Pourtant, elle ne paraissait pas vraiment choquée, elle me regardait de haut en bas, un léger sourire sur les lèvres. Ces quelques secondes sans un mot me parurent une éternité. Enfin, reprenant mes esprits, je commençais à reposer la culotte sur le lit. Elle m’interrompit de manière sèche.
-Non, vas y, montre moi ce que tu faisais ! continue !
Hésitant sur la conduite à tenir mais un peu rasséréné par son sourire ambigu, je résolus de lui obéir. Je replaçai la culotte contre mon nez et recommençai ma masturbation.
Curieusement, malgré la honte de la situation, mon érection n’était pas tombée et j’étais même plus excité que jamais à l’idée que je me masturbais à genoux en respirant les fragrances d’une culotte sale pendant que sa propriétaire, m’observait en silence. Il ne fallut pas longtemps pour que je ressente les premiers signes de l’orgasme et bientôt je fus emporté par un plaisir d’une intensité incroyable tandis que j’éjaculais de longs jets de sperme sur le parquet. La force du plaisir me laissa un instant anéanti. Puis mes idées me revinrent et, maintenant que l’excitation était tombée, la honte reprit le dessus. Je n’osai lever la tête pour affronter son regard.
-Nettoie tes saletés et rejoins moi au salon ! Je crois que nous avons des choses à nous dire.
Je levai la tête pour répondre mais elle n’était déjà plus là. Je reposai la culotte sur le lit et remis mon sexe mollissant dans mon pantalon. J’étais moi même étonné de la quantité de sperme qui maculait le parquet. J’allai chercher une serpillière dans la cuisine et nettoyai consciencieusement le sol de la chambre.
En fait, je retardai au maximum la confrontation à venir. Qu’allait-il se passer, elle allait sûrement me renvoyer, où irai-je? comment expliquer cela à mes parents, pourvu encore qu’elle ne leur dise pas tout. Par-dessus tout, la honte de ce qui s’était produit me submergeait. Qu’est ce qui m’avait pris de sentir cette culotte? Pourtant, une petite voix en moi me susurrait que je venais d’éprouver le plus grand orgasme de ma vie.
J’arrivai dans le salon en sentant sur mes joues la chaleur provoquée par ma honte. Hélène était assise dans la banquette, apparemment très calme. Ne pouvant supporter son regard ironique, je baissai les yeux.
-Ça t’arrive souvent de faire ça?
-Non, c’est la première fois, je ne sais pas ce qui m’a pris.
-Bon écoute, il y a deux solutions. Soit tu te débrouilles pour trouver rapidement un autre logement. Soit tu restes ici mais alors ce sera selon mes conditions !
-Je ferai tout ce que vous voudrez.
-Ne dis jamais ce genre de choses à une femme, tu ne sais pas vers quoi tu t’embarques, ceci dit, en l’occurrence, c’est exactement ce que tu vas faire. Primo : tu ne rentres plus dans ma chambre sans que je ne t’y ai expressément invité Secundo : tu ne te masturbes plus tant que tu résides sous mon toit. Tertio: tu fais absolument tout ce que je te dis de faire sans discuter. Nous sommes d’accord?
-Oui madame !
-Bon déshabille toi et attends moi là !
Je levai les yeux vers elle, choqué de ce qu’elle me demandait. Elle comprit mon interrogation muette.
-Écoute, dorénavant, tu n’as plus de pudeur à avoir envers moi, ou plus exactement, ta pudeur, je m’en fous, tu fais ce que je te dis, un point c’est tout.
Je fus un peu surpris par son ton sec, pourtant, elle ne paraissait pas en colère. Elle agissait plutôt comme une maîtresse d’école. Je commençai à me déshabiller et me tint ainsi nu, au milieu du salon, mes mains tentant de cacher tant bien que mal mon sexe et me sentant totalement ridicule. Je me demandai ce qui allait se passer et ce qu’elle avait dans la tête.
Après quelques minutes, elle revint dans le salon avec une boite de carton délavé. Elle ne fit même pas attention à ma nudité comme si c’était la chose la plus naturelle au monde.
-Viens, approche toi là. Met tes mains dans ton dos !
J’obtempérai à ces paroles prononcées de manière froide, presque médicale. Elle ouvrit la boite et en sortie une espèce de mini-menotte en acier. Elle me saisit alors fermement les testicules d’une main tandis qu’elle passait la « menotte » de l’autre.
J’étais stupéfait par le fait que cette femme puisse me saisir le sexe ainsi, de manière quasi professionnelle, par le fait que je me tenais là sagement, nu dans son salon, les mains dans le dos. Les choses dérapaient complètement mais je ne pouvais pas quitter ce logement et d’ailleurs, malgré ce caractère étrange, ce qui se passait ne me déplaisait pas.
Elle serra le bracelet de métal jusqu’à ce qu’il soit bloqué derrière mes testicules, sans trop serrer mais sans pouvoir partir. Puis elle sortit de la boite une sorte de cage grillagée en métal, dont la forme recourbée évoquait un pénis. Après avoir enduit la « cage » d’une pommade blanche, elle introduisit mon pénis à l’intérieur et l’encastra sur le bracelet. Prenant une clé de forme bizarre, elle tourna la vis qui bloquait ensemble le bracelet et la cage, puis elle se recula pour observer son travail.
-C’était la cage de mon mari, elle est un peu petite pour toi et cela risque d’être inconfortable par moments, mais ainsi, je suis sûre que tu ne te masturberas pas sitôt que j’aurai le dos tourné. Ah, une chose, comme tu peux le constater, ta queue est courbée vers le bas, alors tu devras pisser assis, comme les filles..Bon voilà, tu peux continuer le ménage !
À nouveau rouge de honte et ne comprenant pas vraiment ce qui m’arrivait, je me rhabillai et repris le passage de l’aspirateur que j’avais malencontreusement interrompu. La sensation de cette cage frottant contre mes cuisses était assez perturbante mais je passais outre.
…La cage de son mari?. Mais qui était-elle et quels étaient leurs rapports? À n’en pas douter, ma vie allait changer, pour le meilleur ou pour le pire…
hum j’adore cette histoire croustillante
j’aurai bien avoir une logeuse dominatrice comme cette femme
habité chez une femme et être à son service un rêve
Bravo! nous avons là un écrivain! c’est bien écrit et bien décrit, détails croustillants et crédibles, enfin une histoire dont on attend la suite impatiemment!
Continue!
Très joli texte.