Pratiques BDSM : Sondes et Contraintes

| | ,

Pratiques BDSM

Interrogation

 

Depuis quelques temps la sonde m’intrigue, en même temps elle m’effraie et m’attire. Un mélange d’excitation et de répulsion. Entre les deux mon cœur balance. Sentiment étrange qui me donne à réfléchir. Depuis que j’ai découvert ce milieu et les pratiques BDSM, cela m’a toujours intrigué  dans le sens positif évidemment. J’ai eu une véritable révélation quand j’ai découvert les contraintes, qui tout d’abord imposées, m’ont parues d’une telle évidence. Dès lors ma nature s’est révélée. Cette impression de n’être qu’un objet passif et offert à la volonté d’ autrui. Où le contrôle est total et exercé sans retenue aucune. L’image du marionnettiste qui contrôle sa marionnette à travers des liens visibles ou non. Comme le ventriloque qui en manipulant sa poupée lui donne vie.

Outils et leviers

 

C’est alors que j’ai cherché à travers des pratiques, outils et leviers  à mettre des images sur des sensations. Dès lors le contrôle du corps de l’ esprit, le don de soi, l’abondon,  possession et appartenance, ont pris tout leurs sens dans ce milieu. Un monde où tout est subjugué, démultiplié et tellement épanouissant si on ose franchir toutes les portes. La contrainte dans les codes, celle des sens, des orgasmes forcés, imposés, ou libres et le déni d’ orgasme. Cela va de soi. Puis dans les rituels, la place à tenir et à garder coûte que coûte. La contrainte cérébrale évidemment et physique, bondage léger ou lourd, court ou long.

 

Possession anale : la symbolique

 

L’anus, le moi profond, victime de l’éducation judeo chrétien,  des carcans et autres, et encore plus chez l’homme qui pour certaines et certains sont une zone taboo et sale.  Voir contre nature. Et pourtant zone hérogène et jouissive prenant toute sa symbolique dans la prise et la possession. Qui plus est dans la contrainte. L’homme pris et rempli comme une femelle, gemissant, pleurant ou jouissant. Possédé jusqu’à la lie, contraint et offert.

L’orgasme prostatique imposé, vidange, milking mécanique, tant de pratiques fortes et marquantes. Lorsque qu’elles sont évidentes et comprises. L’éjaculation masculine n’est pas une fin en soi. Et donc pas forcément source de plaisir. Dès lors l’ orgasme masculin n est pas forcément synonyme d’érection. Une fois que l’on est conscient de cela, on avance à grand pas. Puis on s’émancipe forcément. On s’ouvre à d’autres plaisirs, d’autres sensations.

Donc l’homme soumis aime cette sensation,  se sentir possédé physiquement jusqu’à la glote. C’est autant cérébral que physique. La symbolique prend tout son sens. Maintenant tout dépend le but à atteindre, le sens que tient à atteindre le donneur . Récompense ou punition, plaisir ou frustration pour le receveur.

 

Phalus

 

Le sexe masculin, symbole de virilité, et en même temps de force et de jouissance masculine. Ego et plaisir individualiste, qui prend fin dès l’éjaculation. Qui prend vie sous forme d’ érection. Quoi de plus fort comme cliché à briser, comme image à effacer, donc à posséder et à gommer. Encager, contraindre,  malmener, caresser et étirer. Étouffer ou faire grossir.

 

       

La sonde : contrainte et possession

 

Forcément et même naturellement la sonde m’à intrigué, pour être franc je n’ai pas osé franchir le pas. Non par peur ou crainte. Simplement car l’image me trouble. Se sentir en tant que « mâle » possédé de la sorte, percé et rempli par cette tige. Viole2 et contraint par ce corps froid, doit être une sensation déconcertante et j’imagine très intense. Imaginez les vas et bien, les allers retours, le sourire affiché de la Dame devant cette symbolique. Doit être un ressenti incroyable. J’ai été lire plusieurs témoignages qui laissent transpirer cette sensation.

La sensation de cette tige qui écarte, épouse et rempli. Contraint et démultiplie les sensations. S’enfonce avec délicatesse sur toute la longueur, puis s’anime, réveille et titille la prostate donne une impression de possession et de contrainte très forte. Un peu comme si la boucle était bouclée donc la symbolique encore plus criante. Il est évident que cette pratique ne doit pas être improviser cela va de soi. Comme dans un autre registre celle des aiguilles. D’ ailleurs peut être que je m’ y pencherai dessus un jour. Cependant, chaque chose en son temps.

 

Ressentis

 

Poser ses mots permet de partager et d’avancer, de s’informer mais aussi de se rassurer. Un jour sûrement, je franchirai le cap c’est évident. Non comme une quête absolue mais comme une évolution dans ma nature. Pas comme un défi mais comme un partage. Non parce que je l’ aurai demandé mais parce qu’il coulera de source. S’ imposera de lui même. L ‘avenir le dira ou pas…Une chose est certaine j’ai pris plaisir à en parler et le partager. Merci de votre lecture et au plaisir d’ en apprendre davantage sur ce sujet.

 

 

 

 

 

Previous

Homme soumis à « l’hypnotiseuse » femdom ! (3)

Dressé sur commande pour jeux BDSM (2)

Next