Vers l’acceptation de mes fantasmes de soumis (2)

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fantasmes de soumisLes paquets de ma commande étaient bien là, mes fantasmes de soumis commençaient à prendre corps.

Passé le petit moment de trouble en pensant à mes fantasmes de soumis, je passais vite à l’essayage, après avoir examiné les modèles un par un, et contemplé avec une sorte de dévotion, juste le temps de me dire  » tu te rends compte, c’est toi qui va porter ça, ! » J’allais réalisé mes fantasmes de soumis.

Les mêmes tenues que tu voyais il y a peu de temps sur ces jeunes jolie filles fraîches et attirantes, arborant un sourire moqueur comme si par avance, ils étaient tournés vers moi de façon complice!

Il y avait là deux tenues robes noires avec des bandes blanches, bordées de dentelle en son bas, avec l’indispensable tablier blanc par dessus, à froufrous de styles différents suivant le modèle; le tablier descendant par devant juste au dessus du bas de la robe et à bretelles passant sur les épaules pour se nouer à l’arrière par le croisement des deux longs et larges rubans.

Une des robes était légèrement plus longue que l’autre mais dans les deux cas, assez courtes pour que la « demoiselle » puisse paraître un brin sexy ! Celle qui était légèrement plus longue avait un col « claudine » blanc ressortant bien sur le noir et scindé en deux petites lunes au niveau du cou, que je trouvais ravissant. En complément, il y avait même un petit serre-tête assorti, de dentelle blanche avec des petits rubans noirs, une coiffe en quelque sorte qui renforçait l’aspect féminin du costume.

Il y avait aussi une tenue robe rouge vif bordée de blanc, avec une bavette blanche à froufrous allant du col jusqu’au niveau de la taille, avec un double liseré rouge pour en marquer les bords, tandis qu’en son centre étaient incrustés de jolis petits boutons rouges,mettant en valeur le contraste avec le blanc environnant. Le tablier blanc, à bordure rouge tout autour, était plus sobre, noué par derrière aussi mais simplement à la taille, mignon avec de chaque côté du bas ses petits noeuds papillon rouges; enfin un petit serre-tête également blanc, assorti avec ses deux petits noeuds rouges .

Pour terminer et à se demander quelle serait l’accoutrement le plus féminin figurait une robe rose à large encolure rectangulaire, doublée à l’intérieur, au niveau de la taille,par un jupon en dentelle blanche dépassant légèrement le bas de la robe; le tablier blanc de nouveau à froufrous et à bretelles croisées passant sur l’épaule avec sur le devant un noeud rose contrastant sur le blanc, au niveau de la poitrine juste au dessous de son encolure rectangulaire se superposant à celle de la robe sans oublier le serre-tête cette fois à dentelle rose et blanche. Comme je disais, difficile de savoir ce qui était le plus féminin, mais chacune de ces tenues avait son charme propre et c’est à l’inspiration que désormais, je porterais à tour de rôle ces magnifiques tenues pour vivre mes fantasmes de soumis.

Je les essayais donc successivement, en prenant mon temps, en regardant à chaque fois le résultat dans la glace, ajustant ci et là, le tablier et le serre-tête pour paraître le mieux paré possible dans ces accoutrements aussi particuliers qui me faisait plonger dans un univers dans lequel je ne m’étais jamais aventuré sauf en esprit, et là j’en portais quand même les attributs. Suivant l’humeur du moment, je décidais de choisir comme tenue du jour, la première décrite, peut-être à cause de ses froufrous plus protubérants ?

Et voila que je me pavanais dans les pièces de l’appartement comme si j’avais revêtu cela toute ma vie, ou bien était-ce une nouvelle vie qui commençait? Dans une sorte d’euphorie, porté par mon excitation croissante, comme si ma tenue était toute naturelle, celle d’une soubrette employée dans une maison bourgeoise avec une tenue légèrement coquine, qui s’ignore, je me dirige vers la fenêtre qui donne sur la rue,mais en fait sur une grande place, où le jour, les passants sont nombreux, la pointe se situant au moment de la sortie des écoles, avec un collège d’un côté et, de l’autre, un établissement privé de formation professionnelle pour métiers essentiellement féminins, attesté par la présence de jeunes filles, parfois en blouse blanche, venant pique-niquer au centre de la place.

Me voila déambulant dans mon intérieur, tout à mon excitation entretenue par la scène que j’étais en train de jouer, je me trouve à la vitre juste au moment de la grande sortie du collège , il devait être 17h , et je fais face au flux de ces pré ou carrément ados qui suivent leur bonhomme de chemin de retour vers leurs pénates, plus ou moins en chahutant, sans jamais omettre de criailler, voire de vociférer, mais leur décibels m’indiffèrent, car je suis ailleurs, je suis « dans ma tenue « , dans mon personnage, regardant l’extérieur de façon vague.

J’émerge brusquement de ma torpeur, cela allant de pair avec un volume sonore plus intense dans l’aigu, des rires plus exactement; cela me pousse à en détecter la source, sans imaginer que j’en étais la cause !!

Mais Il fallut me rendre à l’évidence, bien que de toutes mes forces je croyais pouvoir le nier, les faits étaient incontournables! En face même de ma fenêtre, quatre  jeune filles plantées à cet endroit, me fixaient d’un regard pour le moins moqueur et ponctué de rires stridents; de fait j’étais la vedette du show !

Je me serais bien passé de ce succès, quoiqu’éphémère, représentant une authentique humiliation, qui me clouait, qui me figeait ; au lieu de fuir immédiatement, de m ‘éclipser furtivement pour conjurer cette honte, comme si j’étais sous l’emprise de ces jeunes filles qui me commandaient de rester à leur disposition, pour leur permettre de jouir le plus longtemps possible de ce spectacle inattendu, mais visiblement jouissif de leur point de vue, j’étais incapable de bouger, livré à leurs tumultueuses vociférations.

Comment le nier ? J’étais en train de vivre mes fantasmes de soumis. En effet, je me comportais comme un soumis, excité par l’humiliation qu’il était en train de vivre, excitation qui l’empêchait de briser sa chaîne qui le reliait à ce groupe de jeunes demoiselles, qui l’avait rendu captif!

Une de ces demoiselles fait figure de leader, elle semble plus déchaînée que les autres, et les entraine à participer au jeu ; elle me fait des grands signes, agitant ses mains comme pour me signifier son approbation sur la tenue que je porte, objet de la risée dont je suis la victime, et qui a attiré leur attention.

Bon, elles vont bien finir par décoller, mais la curiosité me pousse à observer comment les choses vont se décanter, au point où j’en suis, le mal est fait, je dois assumer ce qui s’est passé et qui me servira de leçon : on ne s’exhibe pas impunément devant des tierces personnes dans une tenue pareille, à fortiori devant de jeunes polissonnes ravies de me faire ma fête. Je note au passage, que dans le même temps, la masse des gens circulant dans la proximité reste totalement étranger au spectacle, et je m’en réjouis intérieurement. Mais les choses ne se passent pas comme je l’imaginais. La jeune fille très délurée fait un quart de tour, on semble m’oublier.

Puis elle fait des signes dans une direction, tout en percevant distinctement un » hoho, les filles « ; d’abord masquées par des arbres, je vois surgir deux nouvelles copines qui sont conviées par ces gestes à se joindre à la fête, et bien sûr elles ne sont pas en reste: on pouffe de rire à qui mieux mieux. Je suis donc humilié par six demoiselles, sans complexe, et moi, je tente de rester impassible devant mon carreau, en apparence de marbre, résolu à suivre l’épisode jusqu’à son épilogue. Tout à une fin, et les filles se décident à poursuivre leur chemin, mais désirant ne pas perdre une miette des réjouissances, jusqu’à la limite de leur champ de vision, elles ne cessent de se retourner, pour me rappeler à leur bon souvenir. Je ne peux pas m’empêcher de trouver étonnant leur obstination en la matière. C’est fini ?

Enfin, pas tout à fait, deux filles font volte-face et se tournent de nouveau vers ma fenêtre dans une singulière gestuelle que je n’arrive pas à définir, en levant leur bras ; ensuite, j’ai un coup au coeur, je les vois remettre un objet dans leur sac, et là, j’ai un coup au coeur, un doute : m’auraient elles pris en photo? C’est vrai que les demoiselles d’aujourd’hui, plus que quiconque, n’ont jamais leur fétiche hors de portée, et adorent produire des clichés, pour un oui ou pour un non. On se calme, me dis-je, cette histoire t’a vraiment impressionné au point d’imaginer n’importe quoi !

Les filles sont parties; pour de bon, cette fois. Un instant s’écoule, je suis revenu à l’intérieur de l’appartement et je commence à décompresser.

à suivre ….

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