Lettre ouverte à mon Ex-Maîtresse dominatrice !

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Maîtresse dominatriceLettre ouverte à ma Maîtresse dominatrice ou plutôt celle qui fût ma Maîtresse,

D’un homme dominant dans son quotidien, vous aviez su asseoir suffisamment votre autorité pour que je vous respecte et que je sois enclin à me laisser faire.

Et puis au fil du temps, je vous ai mise sur un piédestal, je vous ai regardé comme celle qui m’amenait la délivrance, je vous ai même certainement vénéré.

Avec vous, les choses semblaient simples, se voir quand vous le désiriez, passer entre vos mains le moment que vous désiriez en me laissant porter, c’était un ravissement. Ne plus avoir besoin de réfléchir, être entre deux mondes. Parfois, je ne sais plus si j’ai vraiment vécu ces choses là ou si je les ai seulement rêvées !

D’un être cérébral, vous avez fait un être décérébré, vous avez modelé mon corps et mon âme à votre main et à votre vision des choses. Se laisser porter par vos désirs et y répondre, quoi de plus naturel et quel délice. Vous voir arriver perchée sur vos talons, pomponnée et parfumée, profiter de la distance pour admirer vos courbes, cette jupe à la fois stricte et serrée sur vos hanches appelait au désir. Ce chemisier blanc avec votre poitrine opulente ne demandait qu’à être déboutonné et à laisser jaillir vos seins dans cette lingerie que vous portiez à merveille. J’en frémis encore. Ai-je rêvé ces instants aussi ?!

Me retrouver à vos pieds, vous servir à boire, vous donner à manger quelques délices de la luxure puis répondre à vos demandes, à vos désirs, sentir votre envie, me retrouver nu, juste parce que cela vous plaisait ! Vous aimiez jouer avec mon corps, pincer mes tétons tellement réceptifs, vous aimiez griffer mon dos, griffer mon torse, mordre ma nuque, mon cou, mes muscles. Vous sentiez votre excitation monter, et vous m’offriez en récompense ce doigt une fois enfoui en vous, à peine ressorti, de votre désir croissant. Je vous goûtais, je vous désirais et quand vous en aviez trop envie, vous saisissiez mes cheveux en m’attirant vers vous ajoutant ces quelques mots : « Lèche mon chien, lèche moi bien ». Je bandais, j’étais excité par tout ce que vous m’aviez fait subir et je ne rêvais que d’une chose, vous plaire et vous faire plaisir, je vous embrassais, je vous désirais, je vous léchais pour finir par vous boire ! Vous vous contorsionnez alors et je sentais que vos mains tenant fermement ma tête appuyaient davantage alors que le plaisir s’emparait  de vous !

Comble du luxe, parfois une fois ce premier orgasme passé, vous étiez loin d’être rassasiée et non contente d’avoir sous la main une langue agile, humide et chaude à souhait ; vous saviez pouvoir m’utiliser comme un véritable gode sur pattes. M’interdisant de jouir, vous pouviez profiter de cet organe qui avait du mal à se contenir tour à tour en vous asseyant dessus ou en me faisant venir au dessus de vous pour profiter par mon regard de l’effet que vous me faisiez !

En général, vous profitiez de moi pour deux ou trois orgasmes de plus avant de me faire nettoyer votre sexe ayant subi les assauts de mon sexe ou trop couler de votre plaisir. J’étais alors fou de désir pour vous, je vous désirais au plus haut point, et vous jouiez encore un peu avec moi. A l’inverse des mâles qui, une fois la jouissance passée, chez vous c’était une forme de conclusion que de profiter encore de mon corps pour quelques sarcasmes avant la délivrance ! Ma queue enserrée par un cockring ou un simple élastique signe de mon appartenance, vous m’ordonniez sans que je n’y prenne garde de jouir « Gicle mon chien, soit un bon chien, gicle pour ta Maîtresse dominatrice » et ces simples mots déclenchaient chez moi un orgasme d’une puissance incomparable, inégalée dans mon passé de mâle dominant en tous cas ! Oh merci Maîtresse pour ces orgasmes si particuliers !

Vous, ma Maîtresse dominatrice, m’avez aussi fait découvrir et balbutier dans les pratiques SM, vous avez mis au jour mon côté maso en en jouant progressivement. Découvrant tour à tour comme j’aimais vos marques au plus profond de mon corps ; vous jouiez avec moi par le biais du martinet, de la fessée, de la cravache ou de la cire de bougie. Aujourd’hui, ces sensations découvertes entre vos mains me manquent furieusement, je ne sais plus comment faire pour retrouver ces sensations. Je sais grâce à vous et à votre approche très protectrice à quel point je dois me méfier pour ne pas tomber entre les mains de n’importe qui ; je sais que toutes n’ont pas votre talent et votre connaissance de ce monde et de ces sensations.

Alors je ne sais plus où vous êtes, je ne sais pas si un jour je vous retrouverai là où vous vous êtes cachée sans que j’en comprenne la raison profonde. Vous serez toujours en moi, je porte toujours avec fierté votre petite marque et au delà de celle-ci, je porterai toujours les marques de vos mains et de votre esprit imprégné dans le mien ! Merci pour tout cela Maîtresse dominatrice, en souhaitant qu’un jour je sache et retrouve où vous êtes !

Bien à Vous, votre chien salope.

 

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2 réflexions au sujet de “Lettre ouverte à mon Ex-Maîtresse dominatrice !”

  1. Oui en effet , mais je le demande si les relations BDSM avec un partenaire deviennent destructrices de couples a la longue ….

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