Du désir d’obéir à une Divine Dominatrice…
Pourquoi ? Pourquoi ce désir, irrépressible ? Ce besoin obsédant de me soumettre aux désirs d’une femme, d’une Divine Dominatrice, de perdre le contrôle que j’exerce au quotidien sur nombre de personnes, femmes ou hommes ? J’ai souvent cherché la réponse. Perdu dans les méandres du net, lisant des confessions et des témoignages d’hommes étreints par le même désir que celui qui me hante. J’ai cherché aussi au fond de mon âme, dans les recoins les plus sombres de mon esprit, là où se cachent mes fantasmes les plus inavouables. J’ai aujourd’hui 44 ans, et la réponse m’échappe encore. Mais je ne la cherche plus. Je n’ai plus besoin de savoir pourquoi. Ce désir me hante depuis si longtemps. J’ai eu quelques expériences, ça et là. Avec des Maitresses, parfois un Maitre (je n’en ai jamais trouvé un à la hauteur de mes attentes). Ces maigres expériences, aussi réelles et délicieusement fussent-elles (du moins pour certaines), ne m’ont permis que de toucher en surface ce vaste monde qui est celui de l’obéissance à une femme. Ce monde et ses plaisirs. Je suis convaincu de la supériorité féminine. Cela ne fait pour moi aucun doute. Notamment dans le domaine sexuel. Notre plaisir, à nous les hommes, n’est rien. Seul compte celui de nos Maitresses. J’ai toujours considéré le plaisir de ma partenaire comme prioritaire sur le mien. Aujourd’hui, je le considère comme un élément indispensable de mon propre plaisir, de ma propre jouissance. Donner pour en jouir. Et non pas prendre. Se donner, s’offrir selon les désirs et la volonté de la Maitresse. C’est désormais ainsi que je conçois le plaisir sexuel. Juste obéir, subir (ce qui est un réel et intense plaisir) afin de satisfaire celle qui daigne s’intéresser à vous. Celle qui mérite réellement une jouissance à la hauteur de ce qu’elle représente pour un homme soumis. J’ai beaucoup lu sur cette relation si particulière qui lie une Dominante et son soumis. Je ne parle bien entendu pas de séances tarifées, mais de séances où règne la confiance et le partage. Sachez, divines Dominas, que se livrer à vous, se donner à vous, souffrir, être humilié, frustré, rabaissé au rang de chien, d’objet ou d’esclave, ce divin plaisir mêlé de peur et de douleur, tout ceci n’est rien face à la récompense de voir dans vos yeux le plaisir que vous éprouvez. D’y lire le désir, la satisfaction. De voir sur votre corps les effets de notre soumission. Votre plaisir, votre excitation lorsque vous nous laissez la deviner, voire la contempler, cela est pour nous l’ultime récompense. Le Saint Graal est votre orgasme. Et uniquement lui.
Egoïstement, j’aime être excité sexuellement par ma Maitresse. J’aime être contrôlé. J’aime souffrir aussi, souffrance physique ou psychologique lorsqu’elle m’humilie. Mais ces plaisirs égoistes sont balayés, la souffrance s’évanouit lorsque je sais que ce que je subis satisfait ma Déesse. Lorsqu’elle daigne me dire que je l’excite, lorsque je sens, j’entends son plaisir lorsqu’elle me prend, faisant de moi sa lope. Son plaisir devient alors le mien. Une communion. C’est de cela qu’il s’agit je crois, en ces instants. Une alchime des esprits et des corps. Une confiance parfaite qui permet l’abandon, qui permet de se sentir enfin exister tel que l’on devrait toujours être : esclave destiné à servir le plaisir de nos supérieures.
Divines Déesses, je vous aime.