Elle, ma Maîtresse Dominatrice et son amie (1)

L’appartement était fidèle à la description et conviendrait parfaitement au séjour prévu. Composé d’une petite entrée qui débouchait sur un vaste salon, une chambre avec un lit « queen size » et une salle de bain équipé d’une douche et
d’une baignoire, tout était conforme donc à ce que ma Maîtresse Dominatrice souhaitait.

Préparation de l’appartement

Elle ne serait là que plus tard mais je savais ce que je devais faire en arrivant Ses instructions étaient claires. Je retirai donc tous mes vêtements qui ne me seraient plus utiles, les pliai et les rangeai dans un placard. Je n’avais le droit de porter que la cage de chasteté qui enserrait mon sexe en permanence depuis que je Lui appartenais et le collier qu’Elle
poserait elle-même à mon cou à son arrivée.

Je mis les fleurs achetées pour Elles dans un vase que je disposai sur la table basse du salon. Ensuite, j’accrochai quelques décorations qu’Elle souhaitait voir au mur en retirant celles qui y étaient déjà. Il y avait un cadre qui proclamait en grandes lettres blanches sur fond noir « the future is female ». On pouvait, également, admirer une magnifique photographie en couleur de ses pieds divinement chaussés, devant laquelle je devais incliner la tête à chaque passage qu’Elle soit présente ou non.

Je disposais aussi divers accessoires et autres babioles destinées à personnaliser l’endroit et à représenter Son univers pour L’accueillir comme Elle le mérite.

Alors que je vaquais nu à ces occupations, ma queue enserrée dans l’étroite cage, je pris soins de mettre en marche l’enceinte portative qui diffusa la playlist basée sur les musiques que nous aimions tant tous les deux. Je baissais les stores des fenêtres de manière à ne laisser entrer qu’une lumière tamisée, chaude et intime. Enfin, je mis du chauffage dans la pièce et dans la salle de bain dont je savais qu’Elle ferait usage.

Les provisions étaient au frais, tout était prêt! Il ne me restait plus qu’à prendre la place dans laquelle Elle aimait me trouver en rentrant.

Arrivée de ma Maîtresse Dominatrice et de son amie

Je pris un coussin. Ensuite, toujours nu, j’allai entrouvrir la porte d’entrée avant de revenir poser le coussin au sol, là où l’entrée débouche sur le salon. Je m’agenouillai et me tournai vers l’entrée. Enfin, je  posai le collier devant moi avec la laisse et me prosternai front contre le sol. Je n’avais plus le droit de bouger.

Comme souvent, je perdis la notion du temps. A sa demande, je devais souvent ne pas porter de montre. De plus, j’avais dû éteindre mon téléphone et masquer l’horloge du four dans la kitchenette. Il n’y avait plus aucun repère temporel. J’étais aussi parfois privé de la vue mais ce n’était pas le cas cette fois-ci. Cependant, je ne pouvais voir que le sol à quelques centimètres  de moi et un peu de lumière au-delà.

L’attente fût assez longue. Je ressentis un début d’engourdissement dans mes jambes malgré les micro-mouvements que j’essayais de faire sans quitter la position.
J’entendis, enfin, des pas approcher puis la porte poussée laissa entrer la lumière brièvement puis la pénombre revint.

Ma surprise fut grande en entendant deux personnes marcher jusqu’à moi puis me dépasser pour entrer dans le salon. Ma Maîtresse Dominatrice était donc accompagnée, par une autre Femme semblait-il. J’en eus la confirmation lorsqu’Elles échangèrent quelques mots comme si je n’étais pas là, tout en déposant leurs affaires.

Aux pieds de ma Maîtresse Dominatrice pour l’accueillir

C’était la première fois que ma Maîtresse Dominatrice invitait une amie. Je n’en avais pas été pas informé. Cependant, mon dressage m’avait fait intégrer une grande confiance en Elle. Je savais qu’Elle maîtrisait parfaitement ce qu’Elle faisait et décidait maintenant pour moi bien mieux que moi-même. J’étais juste anxieux de me montrer digne d’Elle, de La servir et Lui obéir aussi bien qu’Elle le méritait. Ma Maîtresse Dominatrice s’approcha enfin de moi, prit le collier et après avoir relevé ma tête le mit en place autour de mon cou.

Je savais que je devais alors baiser Ses pieds en la saluant. C’est donc ce que je fis immédiatement avec amour, ferveur et reconnaissance. Elle saisit la laisse qu’Elle attacha au collier me fit tourner sur moi-même, toujours à genoux. J’avais aussi intégré qu’il m’était interdit de me lever sans autorisation.

Elle flatta ma nuque et m’amena à quatre pattes jusqu’à Son amie dont je dus baiser également les fines chaussures noires. Elle laissa échapper un soupir mêlant plaisir et étonnement. Je crus percevoir qu’Elle sentait la sincérité de mon geste devenu naturel envers une Femme Dominante. Mon éducation par ma Maîtresse Dominatrice avait, profondément, ancré en moi les comportements, les réactions attendues d’un esclave convaincu de la supériorité féminine. En effet, Elle voulait que je sois son esclave.

Cela correspondait, parfaitement, à mes propres aspirations. Il s’agissait d’un aboutissement naturel et évident. Ma place était à Ses pieds et j’étais à Ses ordres.

Préparation du bain, en suivant les instructions de ma Maîtresse

Les deux Femmes s’installèrent dans le canapé. Ma Maîtresse Dominatrice me mit la poignée de la laisse dans la bouche. Ensuite, elle joua un peu avec la cage en vérifiant qu’Elle était toujours bien en place puis me donna l’ordre d’aller faire couler un bain. Je m’exécutais, laissant les deux amies ensemble.

Les préparatifs étaient minutieux mais je connaissais bien le rituel maintenant, les produits, les accessoires, leur emplacement. Je m’affairai ainsi plusieurs minutes et quand après vérifications je fus sûr que tout était prêt je revins m’agenouiller à Ses pieds. Elle n’interrompit pas Sa discussion. Cependant, après quelques minutes, Elle se leva et m’entraîna par la laisse et me força, ainsi, à la suivre à quatre pattes. Je devais suivre précisément son pas en synchronisant mon déplacement de manière la plus fluide possible.

Je pensai un instant au spectacle que je devais offrir à l’amie de Maîtresse. J’étais réduit, ainsi, à une condition de servitude qui pouvait paraître avilissante. En effet, j’étais nu et tenu en laisse. Cependant, je ne doutais pas de ce que j’étais. Je l’assumais bien. Je suivais les jambes de Maîtresse en rythme avec le cliquetis du cadenas de la cage marquant le pas.

La porte de la salle de bain se referma derrière nous. Je dus retirer les chaussures de Maîtresse, la déshabiller entièrement sans jamais lever les yeux vers Elle. Ensuit, Elle se glissa avec délectation dans le bain chaud qui l’attendait. La lueur des bougies créait un halo chaleureux et mouvant. La musique parvenait étouffée du salon.

Je pris place sur le tapis de bain contre la baignoire, attendant Ses ordres. Le plaisir qu’Elle prenait ainsi à se détendre était évident, avec le bonheur de disposer librement de son esclave pour La servir.

Massage des pieds de ma Maîtresse Dominatrice pendant son bain

Elle sortit une jambe de l’eau. Je sus que je devais commencer mon travail. Aussi, je pris un gant très doux avec le produit que Maîtresse aimait. Ensuite, je m’appliquai, depuis les orteils jusqu’au haut de la cuisse en évitant son entrejambe à laquelle je n’avais accès que sur Son ordre express. La jambe disparut dans l’eau et l’autre prit sa place.

Je recommençai mon travail avec la même attention. Ensuite, je passai derrière Elle pour laver Son dos, Ses épaules et Sa nuque. Je terminai par un massage destiné à accroitre encore Sa détente et Son bien-être avec une huile spécialement choisie. Je repris ensuite ma place à genoux à côté de la baignoire, avec le regard baissé. Le temps devint à nouveau aussi fluide que l’eau qui coulait à côté de moi.

A son signal, je me levai pour lui présenter le peignoir qu’Elle enfila rapidement. Ensuite, je passai les minutes suivantes à La sécher délicatement avec une serviette. Elle se fit coiffer, parfumer et revêtit juste un magnifique déshabillé noir qui mettait en valeur Ses formes et le grain de Sa peau ainsi que des chaussures qui lui donnaient une démarche encore plus sensuelle. J’étais heureux et fier de me savoir possédé par une Femme aussi admirable à tout point de vue.

Elle me donna l’ordre de ne pas bouger et je restai donc à genoux sur le tapis. Enfin, elle sortit durant de longues minutes. Je n’entendais que quelques paroles échangées et des bruits à côté.

Enfin l’amie de Maîtresse entra dans la salle de bains et je vis qu’Elle quittait ses chaussures puis ses vêtements tombèrent un à un sur le sol.

A suivre