Ma Princesse dominatrice, ma seule raison de vivre
« L’humanité se meurt, trop d’hommes sont devenus stériles suite à l’utilisation massive de perturbateur endocriniens ». C’est ce que me rabâche sans cesse Estelle, ma Princesse dominatrice, sans doute pour justifier ma captivité. Ma Princesse dominatrice vit dans un monde où les femmes seraient semble-t-il devenues gestionnaires de l’appareil reproductif des hommes restés fertiles. Elle travaille sans relâche au prélèvement et à la conservation du patrimoine génétique de l’humanité. Noble opération. Nous sommes tous deux des héros et pendant ce temps-là je suis toujours avec elle, Estelle, ma seule raison de vivre. Deux fois par jour, nous nous mettons au travail et nos corps sont devenus les sanctuaires de l’humanité toute entière.
Ma condition d’esclave
Paris et sa couronne semblent lointains. Lorsque Estelle se trouve en position de levrette, nous aimons nous positionner face à l’océan. La chambre d’Estelle se trouve dans une vaste villa au nord du Portugal. Nous y avons accosté depuis maintenant plusieurs semaines. Elle a reçu cette villa de son père, objet parmi tant d’autres de sa fortune. Celle-ci est uniquement accessible par voie maritime et se trouve isolée sur une grande île dont on n’aperçoit que l’extrémité immédiate. Estelle parle peu et se rend souvent en mer. Ma captivité est surtout synonyme de solitude et de silence. C’est quand elle rentre de l’inconnu, si splendide et souvent chargée de vivres, que je comprends le sens de tous mes efforts. J’ai développé pour elle une patience dont je ne me croyais pas capable.
Sévérité
-Bientôt, nous serons prêts à accomplir notre objectif de reproduction, me lance-t-elle avec un regard espiègle et un petit sourire d’enfant, avant d’ajouter :
-T’es tout sale, ça me dégoutte de te voir ainsi. Maintenant, va donc te laver le visage avant que je ne te mette un gros coup de fouet!
Je n’aime pas la décevoir, elle qui est toujours si irréprochable physiquement. Je pourrais passer ma vie à la contempler. Il me semble que nous sommes chacun situé au prolongement de l’autre, même si je ne constitue qu’un apport en semence. C’est elle le véritable sanctuaire de la vie.
Prêt à tout pour ma Princesse dominatrice
La place que j’occuperai sur Terre est enfin décidée, si elle continue de m’y retenir, je ne quitterai jamais cette île. De toute façon, je ne saurais pas naviguer sans elle, toute tentative de fuite serait donc vouée à l’échec. Qu’importe, je me sens bien ainsi, élevé au rang de reproducteur d’Estelle. Elle n’a jamais fait mention que de mon patrimoine génétique. Elle n’a jamais parlé de moi comme du futur père de ses enfants. Tant pis, même si j’y pourvois, ses enfants seront les siens et ceux de l’humanité toute entière si telle est sa volonté.
Chapitre précédent : Prêt à devenir son esclave !
Doux mélange entre fiction et réalité… j’ai peur qu’un jour malheureusement le climat nous amène à en arriver là. Alors faisons des réserves de semence…. il ne reste qu’à ces dames de décider de nous utiliser ou de nous traire ! Lol. (ou Pas !)
La température va continuer de monter sur l’île…