La fin de semaine se passa de manière ordinaire, hormis des petits sourires que m’adressait Émeline, à chaque fois que je la croisais dans les couloirs. Je reçus, simplement, un message de sa part, jeudi, pour me donner l’heure du rendez-vous et son adresse. Le vendredi soir, une fois installé dans mon lit, je ne pus m’empêcher de penser à Émeline!
C’était bizarre mais je commençais à stresser pour la journée du lendemain. De plus, à chaque fois que je fermais les yeux, je voyais ses pieds. Je les voyais bien aux chauds dans leurs baskets, se balancer délicatement devant mes yeux. En fait, je dois l’avouer, ces images m’excitaient beaucoup. Cependant, je réussis à me raisonner et à m’endormir.
A 6h30, le réveil sonna. Bien que je ne sois pas du matin d’habitude, aujourd’hui, je me réveillai, très rapidement. J’avais vraiment hâte que la journée commence. Aussi, j’arrivais devant chez Émeline, avec un peu d’avance. Il s’agissait d’une maison de ville qui semblait mal entretenue. Je sonnai à sa porte, la porte s’ouvrit :
- salut Charles, Émeline m’accueillit avec un grand sourire, rentre je t’en prie!
Début du déménagement
Je rentrai dans la pièce et je vis une maison qui était en travaux mais des travaux qui n’avaient jamais été terminés! Le sol était en béton brut, sans carrelage et les murs en placo sans peinture.
Bien entendu quand je rentrai, je ne pus m’empêcher de baisser le regard pour admirer ses chaussures. Enfin, il s’agissait, bien sûr, de baskets, plus confortables et plus adaptés à un déménagement. Émeline me proposa un petit café ce que j’acceptai volontiers le temps que les autres arrivent pour commencer le déménagement. Ensuite, quelques amis arrivèrent. Au final, nous étions quatre pour son déménagement ce qui semblait très peu vue la quantité de travail. Nous commençâmes le travail. Chacun remplit sa voiture du mieux qui le pût. L’ambiance était joviale et sérieuse. Nous avions tous à cœur de bien faire et de nous rendre utiles pour Émeline. À midi, nous prîmes tous une pause déjeuner bien méritée. À ce moment-là, les deux amis d’Émilie lui annoncèrent qu’ils ne pouvaient pas rester après 17 h. Il semblait évidant que nous aurions jamais le temps de finir.
Après le déjeuner, nous reprîmes le travail. Je ne pouvais m’empêcher de penser au fait, qu’après 17h je me retrouverais seul avec Émeline pour finir le déménagement. En fait, j’avais vraiment envie de lui rendre service, par pour quelle ait une dette envers moi, non mais j’avais à cœur de l’aider de manière désintéressée. A 17h, son dernier ami parti, nous n’étions plus que tous les deux.
Découverte d’un carton marqué « chaussures »!
Par je ne sais quel miracle, nous réussîmes à finir le déménagement, mais il restait encore du travail.
Émeline me dit :
- ne t’inquiète pas Charles si tu as autre chose à faire je me débrouillerais. C’est déjà très gentil de m’avoir aidé comme ça.
- Je tiens à finir ton déménagement Émeline. De plus, je n’ai rien de particulier à faire ce week-end autant te rendre service.
Émeline m’adressa un large sourire de remerciement en nous nous remettions au travail.
Les aller-retours s’enchaînèrent. Ma concentration restait intacte jusqu’à ce que je tombe sur un carton particulier car il y avait écrit « chaussures » dessus. Immédiatement, mes idées de fantasme, d’être aux pieds d’Emeline me revinrent en tête. Surtout, j’étais très curieux de savoir ce qu’il y avait dedans. Jusqu’ici, je ne connaissais que trois paires de chaussures à Émeline, celles qu’elle mettait pour le travail.
C’était reparti, mon esprit de fétichiste des pieds divaguait avec l’envie d’être à ses pieds, de prendre soin de toutes les merveilleuses paires de chaussures qui se trouvaient dans ce carton. Encore une fois, je réussis à me dominer et à ne pas toucher à ce carton et à simplement le déposer comme les autres. Cependant, je dois l’admettre, je le déposai avec beaucoup plus de précautions que les autres. Enfin, vers 20h, nous avions fini. Une belle journée s’était écoulée et Émeline et moi étions fatigués.
Dîner improvisé à deux à la fin du déménagement
Elle me proposa gentiment de rester manger avec elle ce que j’acceptai avec plaisir. Ce fut un repas simple, pizza et soda, ce qui était parfait après cette dure journée. Nous discutâmes du travail, de la famille, de sa situation avec son ex-copain et des raisons pour lesquelles, ils s’étaient quittés etc. Ensuite dans la conversation, j’eus l’impression qu’elle essayait de le faire des avances, elle me complimentait, elle semblait douce et elle me regardait profondément.
Enfin, elle se leva de son fauteuil et vint s’asseoir à côté de moi sur le canapé. Elle posa sa main sur ma cuisse. Tous mes muscles se crispèrent et je me sentis énormément gêné. Machinalement, je repoussai sa main et m’éloignai. Je la vis encore plus gênée et mal à l’aise que moi. J’essayai de prendre une voix normale pour lui parler malgré ma gorge serrée :
- je suis désolé Émeline mais je … enfin ce n’est pas ce que je recherche.
- c’est-à-dire, tu veux dire que tu serais gay .
- non, je enfin je… je te trouve très jolie mais c’est dur à expliquer.
Emeline retourna s’assoir sur le fauteuil tout en me regardant. Elle s’installa et croisa les jambes. Ensuite, elle commença à remuer ses pieds nerveusement.
- tu peux m’expliquer, si tu veux j’ai tout mon temps.
- …
- tu sais tu peux me le dire si je ne t’attire pas tu peux être honnête
- non bien au contraire tu es très belle et très attirante mais comment dire pas de cette manière la enfin, je ne sais pas comment te le dire.
Aveu de mon côté fétichiste des pieds féminins!
Elle me regarda et laissa un silence s’installer. J’étais comme tétanisé car je m’étais mis dans une situation dans laquelle je ne trouvais pas d’issue.
- En fait, ce n’est pas facile, j’en ai jamais parlè à personne et c’est difficile pour moi d’en parler.
Là, Émeline prit la parole et eut les mots qu’il fallait pour me rassurer et me mettre en confiance :
- écoute si tu ne veux pas en parler il n’y a pas de problème je ne te force pas, mais si tu veux tu peux me faire confiance. Quoi que tu dises, cela restera entre nous.
Je rassemblai tout mon courage pour lui dire et je lui dis sans faire de phrase :
- j’aime les pieds!
Ma gorge se serra, de plus en plus, au moment de prononcer cette phrase.
Elle eut un mouvement de recul puis un sourire :
- c’est-à-dire tu aimes les pieds, tu peux m’en dire plus .
- Eh bien j’aime les regarder, les embrasser, les masser.
- ho c’est marrant. me dit-elle-en me souriant à nouveau.
Un silence s’installa. Je n’osais plus la regarder, ni elle ni ses pieds. Ce silence dura une minute mais cela me sembla une éternité. Je pense que tout comme moi, elle réfléchissait à la situation.
Premier baiser sur un de ses pieds!
Enfin, Émeline brisa ce silence :
- Charles !
Je levai la tête sans dire un mot.
- viens ici !, me dit-elle sur un ton calme et doux tout en me montrant le sol en face de ses pieds.
Je me levai et me dirigeai, tout timidement, à l’endroit désigné par son doigt. Elle avait toujours les jambes croisées.
- Enlève ma chaussure.
Je me mis à genoux doucement tout en tremblant de tout mon corps. Ensuite, je tirai sur le lacet de sa chaussure. J’enlevai, délicatement, sa chaussure en tirant sur son talon. Sa chaussette en nylon partit avec la chaussure et resta, simplement, pendue par ses orteils. Enfin, je pris la liberté de l’enlever, toujours, avec autant de délicatesse. Je plaçai sa chaussette dans sa chaussure et la posai par terre. L’odeur de son pied emplit mon nez ce qui m’excita et me repoussa à la fois.
- vas-y tu peux l’embrasser!, me dit-elle délicatement.
Une vague de chaleur emplit mon corps. Je sentis mes joues rougir à grande vitesse. Le moment était arrivé.
Je m’approchai, délicatement, de son pied et déposai un baiser sur le dessus, un baiser tendre et le plus aimant que je puisse lui donner. Le voici enfin, mon premier baiser! Immédiatement, une sensation de bien-être et de réconfort m’envahit. Mes lèvres se retirèrent de son pied et immédiatement, le manque de sa peau si douce m’encourageait à lui en donner un deuxième, puis un troisième. Je couvris son pied de baisers délicats, de sa cheville jusqu’à son orteille.
Envouté par ce moment, le plus beau de ma vie!
Emeline recula sont pied, tout doucement et me dit tout en décroisant les jambes, puis en les recroissant sur l’autre jambe.
- A l’autre maintenant!
Sa voix semblait, elle aussi, plus détendue. Elle semblait apprécier.
Je recommençai la même opération avec son autre pied qui se trouvait tout aussi doux que son jumeau. L’odeur un peu forte avait totalement disparu de mon esprit. J’étais comme envouté par ce sublime moment, le plus beau de ma vie! Je pensais avoir passé plus de temps sur le deuxime pieds mais à un moment Emeline le retira de mes lèvres. Elle s’enfonça un peu plus dans son fauteuil et me dit :
- tu veux les masser?
Je fis signe de la tête que oui. Alors, elle leva ses deux pieds que je pris dans mes mains et je commençai un massage. Plus rien d’autre ne comptait.
Je m’appliquai et me concentrai le plus possible à la détendre et à lui faire du bien. Mon regard était hypnotisait par ses pieds. Cependant, je distinguai, tout de même, un large sourire sur son visage et des traits détendus. Plus les minutes passées, plus je sentais ses muscles se décontracter jusqu’à ce qu’elle s’endormit. Désormais, je regardai son visage endormi et détendu ce qui me combla de bonheur. Apres plusieurs minutes, je décidai d’arrêter de lui masser les pieds. J’étais très fatigué. Aussi, je lâchai, délicatement, ses pieds qui allèrent se poser contre le fauteuil. Elle était trop petite pour que ses pieds touchent le sol. J’allai chercher un plaid qui était dans un carton pour la recouvrir avec. Enfin, je me couchai à ses pieds pour qu’ils reposent sur mon torse plutôt que part terre. Un large sourire aux lèvres, je m’endormis aux pieds d’Emeline.