Avec ma Maîtresse dominatrice dans un club libertin (3)

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Nouveau passage au bar, histoire de se remettre de nos émotions. Nous prenons chacun notre verre, mais ma Maîtresse dominatrice tire ma laisse avant que je n’ai eu le temps de me mettre à genoux. Elle se dirige vers le fumoir, attenant à la piste. Elle se positionne face à la porte, à peine en retrait. Je passe devant Elle, lui ouvre la porte, la laisse passer, et referme la porte. Elle se positionne contre une paroi, détache ma laisse :

  • Cendrier!

Je vais chercher un cendrier sur une table, et reviens à genoux à côté d’Elle, Lui tenant le cendrier à proximité immédiate de Sa main. Elle rattache la laisse à mon collier.

 

Questionnés sur notre couple atypique!

Maîtresse dominatrice

Un couple d’une quarantaine d’années, main dans la main, accompagné d’une troisième personne, nous regarde un moment, puis se dirige vers nous. La femme du couple engage la conversation :

  • Excusez nous, bonsoir madame. Nous vous avons vu tout à l’heure dans la salle à côté du club. On a vu ce que vous avez fait, et on se demande si vous faites ça souvent, ou si vous vivez comme ça.

Je prie pour ne pas avoir à parler. Maîtresse s’empresse de répondre :

  • Bonsoir madame. Alors pas 24 heures sur 24, car il y a le quotidien, nos obligations professionnelles respectives, les humeurs de chacun. Par contre, il est à Mon service quand je le décide. C’est lui qui fait à manger et la vaisselle et il porte la cage de chasteté que vous avez vu tout à l’heure entre ses jambes six jours sur sept, ce qui lui rappelle en permanence qui commande.

L’homme du couple, visiblement très intéressé par les explications de Maîtresse, réplique :

  • Mais lui, comment il trouve du plaisir dans tout ça ? A prendre des coups de martinet, et a avoir une capsule (je me souviens très bien du terme employé :capsule) entre les jambes tout le temps ?

Ca ne manque pas, je ne vais pas y couper cette fois. Je me décompose encore une fois, au moment où j’entends ma Maîtresse dire :

  • Vous pouvez lui demander directement.

L’homme, de me dire :

  • Comment trouves-tu ton plaisir dans cette relation ?

Il connait déjà quelques codes, visiblement. Il vouvoie ma Maîtresse dominatrice, mais il me tutoie.

Un blanc s’installe. Je regarde Maîtresse. L’homme surenchérit :

  • Pourquoi il ne répond pas ?

 

  • Parce que je ne lui ai pas encore donné la permission de parler, répond Maîtresse.

 

  • Tu peux répondre, chien.

 

Je confirme que j’aime être soumis à ma Maîtresse dominatrice.

 

Mode décomposition confirmée. J’essaie d’expliquer, tout en balbutiant, que j’aime l’humiliation, la soumission, et que par dessus tout, j’aime servir ma Maîtresse dominatrice, qu’Elle me le rend bien, qu’il y a donc une alchimie qui fait que j’aime être à Ses pieds. A ce moment là, je suis tellement dans un autre monde que je me souviens plus des phrases des autres, que de mes propres mots.

Le couple et leur ami entendent mes explications, acquiescent, et continuent d’échanger quelques mots avec Maîtresse. Le courant passe entre eux tous, le couple propose alors à Maîtresse de boire un verre avec eux, ce qu’elle accepte avec plaisir.

Je suis donc tout ce petit monde du bout de ma laisse. Les trois amis s’installent à une table, suivi de Maîtresse. Je me met à genoux à côté d’Elle. La discussion tournera autour de notre vie de tous les jours, nos métiers, d’où nous venons. Discussion somme toute banale entre cinq personnes qui font connaissance, si ce n’est que je suis au bout d’une laisse, à genoux.

Une petite demi-heure passe, je commence à avoir de sérieuses fourmis dans les jambes. Maîtresse prend poliment congé de nos amis d’un soir, disant qu’Elle commence à fatiguer. Avant de partir, Elle décide de faire un passage aux toilettes, l’hôtel étant à Montélimar, à une quarantaine de kilomètres. Je me dis que mes tourments sont enfin terminés pour ce soir. Mais c’était sans compter sur le sadisme de Maîtresse.

Confié à un couple par ma Maîtresse dominatrice pendant qu’elle va aux toilettes!

Nous nous rendons à l’étage, là ou se situent les toilettes. Un peu avant d’arriver à la porte des commodités, Maîtresse voit face à nous un couple d’environ notre âge, qui devaient certainement en sortir. Elle se tourne vers moi, et me lance un regard accompagné d’un sourire malicieux, qui ne présage rien de bon pour moi.

Nous arrivons à la hauteur du couple. Aussitôt, Maîtresse leur dit :

  • Excusez moi, je dois aller aux toilettes. Vous pouvez me le garder un instant, s’il vous plait ?, en tendant le bout de ma laisse à la dame du couple.

 

  • Euh… Oui, bien sûr, avec plaisir, répond la dame, un peu surprise par la demande de Maîtresse.

 

  • Merci beaucoup, c’est très gentil. Je ne voudrais pas qu’il s’échappe.

 

Je me décompose sur place. Ainsi, je me retrouve face à un couple qui va tenir ma laisse. Deux inconnus qui scrutent immédiatement les longues trainées rouges bien visibles sur mon flanc, stigmates du martinet qui s’est abattu sur ma peau il y a quelques heures, auquel ils ont peut-être assisté.

Puis, pour bien augmenter la difficulté de la situation, Maîtresse se tourne vers moi, et me dit en effaçant son sourire :

  • A genoux, les mains sur la tête. Tu ne bouge pas.

Puis elle rajoute encore une couche :

  • Si il désobéit, vous me le dites quand je reviens. Je le corrigerai devant vous.

Elle commence à partir. Puis après quelques pas, Elle se retourne, et ajoute en riant :

  • Et vous pourrez aussi le corriger, car ce sera à vous qu’il aura désobéit.

Pour la deuxième fois de la soirée, j’ai envie de disparaître.

 

Je me comporte comme un chien bien obéissant!

 

Ce sentiment ne va pas s’apaiser, en entendant le couple se parler, quelques instants plus tard :

  • Cela serait génial d’en avoir un comme ça à la maison. Faut vraiment qu’on regarde ça. Tu n’aimerai pas, chéri ? » dit la femme.

L’homme de répondre :

  • Ouais, ça pourrait être cool. Sinon, on part avec celui là. Il a l’air déjà bien dressé. On a le temps de vite partir avant qu’elle ne sorte des toilettes.

Et les deux, de partir dans un éclat de rire.

Je suis, une fois de plus, rempli de sentiments ambivalents. D’un côté, je n’ose pas bouger d’un poil, ni répondre. En effet, la peur de la correction promise par Maîtresse devant – et par – ce couple me fait frissonner. Et d’un autre côté, j’ai envie de la vivre, cette punition, de désobéir, pour être corrigé devant ce couple par Maîtresse, pour être corrigé par ce couple devant Maîtresse.

Mon esprit a décidé pour moi. J’ai été un chien bien obéissant, et je n’ai pas contré les ordres de Maîtresse.

Un temps interminable passe, avant que Maîtresse ne revienne. Elle reprend la laisse des mains de la dame, et dit :

  • Il a été sage ? Il n’a pas bougé ?

 

  • Très sage! Il n’a pas bougé d’un poil, répond la dame.

 

  • Dommage d’ailleurs, ajoute l’homme, ma chérie aurait bien voulu le frapper avec le martinet, comme vous, tout à l’heure.

J’ai ma confirmation qu’ils étaient bien présents dans la salle, tout à l’heure.

Ma Maîtresse dominatrice propose à la femme de me fouetter!

Maîtresse dominatrice

Mais j’ai été obéissant, la dame l’a confirmé et Maîtresse est fatiguée. Je pense donc l’espace de quelques secondes y échapper. Jusqu’à cette phrase :

  • Si ça vous fait plaisir de le fouetter, c’est avec plaisir pour moi.

 

  • Vraiment ? Mais je ne veux pas vous embêter.

 

  • Oui vraiment, ça me fait plaisir. Et je suis sûr qu’à lui aussi.

Maîtresse lit en moi comme dans un livre ouvert. Elle transperce mes pensées les plus profondes. Je pense à cet instant qu’Elle pensait que j’allais désobéir ; peut-être même qu’Elle voulait que je désobéisse à Son ordre de ne pas bouger, quand je me suis retrouvé à genoux aux pieds de ce couple.

Maîtresse détache la laisse de mon collier :

  • Debout. A poil. Face au mur, mains sur la tête.

L’ordre tombe. Je m’exécute. Je me déshabille, et me mets dans la position demandée.

  • Comment tu fais ?, dit la dame.

Maîtresse fait cingler les lanières de cuir sur ma cuisse droite, l’endroit précis qui m’a fait vaciller lors de la première correction de la soirée. Puis, Elle frappe le dos, les fesses, et les flancs.

  • Tu frappes où tu le souhaites, sans dépasser le niveau des épaules. Par sécurité, et pour pas qu’il n’y ai de marques à des endroits visibles. Ailleurs, tu peux t’en donner à coeur joie. Si c’est trop pour lui, je te le dirais. Lui, ne l’écoute pas, et ne fais pas attention à ses gémissements.

 

Une pluie de coups de fouet cinglants et précis!

 

Elles se tutoient. Je sais maintenant que ça va durer un moment. Je suis à la fois excité et apeuré d’être corrigé par une débutante. Ca va être un nouveau mauvais moment à passer, mais je sais que Maîtresse veille sur moi. Qu’elle ne me laisserai pas aux mains d’une inconnue, si Elle n’avait pas confiance. L’instinct féminin. L’instinct de la Maîtresse dominatrice sur sa propriété.

La dame commence doucement. Puis, plus les coups pleuvent, plus ils se font cinglants et précis. Une Domina est en train de naître, du martinet de ma Maîtresse dominatrice.

Le dressage de la Domina en devenir dure une bonne dizaine de minutes. La dame rend le martinet à Maîtresse, qui demande tout de suite à l’homme s’il souhaite aussi essayer. L’homme refuse poliment. Maîtresse n’insiste pas. Toujours en position face au mur, mains sur la tête, je l’entends claquer des doigts. Je me tourne, me met directement à quatre pattes, et embrasse ses bottes en disant « Merci, Maîtresse ». Elle m’attrape par les cheveux, me redresse, me fixe d’un regard noir, et me gifle devant les yeux médusés de nos nouveaux amis :

  • Qui est-ce qui t’a fouetté ? Il me semble que ce n’est pas moi ?

 

  • Non, Maîtresse.

 

  • Alors, tu attends quoi pour la remercier, sale chien ? Et excuse toi vite de ne pas l’avoir remercié avant.

Une deuxième gifle, plus forte. J’aperçois le couple qui pouffe de rire, à me voir humilié de la sorte. La boulette. J’ai été quasiment irréprochable ce soir, et il faut que je commette cette erreur, au détour d’un passage imprévu aux toilettes.

Je me remets donc à quatre pattes, me dirige vers les pieds de la dame, et dépose un baiser sur chacune de ses chaussures :

Merci Madame. Je vous présente mes excuses pour ne pas vous avoir remercié tout de suite.

Questions sur ma cage de chasteté

 

Elle me répond un petit « pas de souci », tout en semblant être aussi surprise de la situation que moi, mais avec un sourire malicieux dans la voix.

A cet instant, je suis au bord des larmes, sans que ça ne sorte. Nouveaux sentiments partagés entre l’humiliation extrême de la gifle devant un couple de passage, et la peur d’avoir déçu Maîtresse. Sans même me regarder, Maîtresse le sent directement. Alors que je suis encore front à terre, attendant un ordre, Elle claque de nouveau des doigts. Je me précipite à Ses bottes, et Elle me colle directement la tête contre Sa cuisse :

  • C’est bien, mon chien.

Elle rattache la laisse à mon collier, me caresse la joue, et tient fermement ma tête contre Sa jambe. Instantanément, je suis rassuré, et rempli de bien être. Décevoir Maîtresse est la pire chose que je puisse faire, que ce soit voulu ou pas.

Une nouvelle discussion démarre entre Maîtresse et le couple. Ils L’interrogent sur ma cage de chasteté, qui est bien en vue devant eux. Maîtresse leur explique que j’ai l’interdiction de me servir et de toucher mon sexe sans son autorisation, ou un ordre de Sa part. Que mon sexe ne m’appartient plus, qu’il est Sa propriété. Que c’est pour mon bien, qu’Elle seule sait ce qui est bon pour moi.

 

Fier d’être la propriété de ma Maîtresse dominatrice!

 

Après tous les évènements de la soirée, le sentiment de joie et d’appartenance à Maîtresse prend le dessus. J’acquiesce de la tête, lorsque la dame baisse son regard vers moi. Je suis fier d’être la propriété de Maîtresse. Je suis heureux de L’entendre dire que je suis Sa propriété.

Il est maintenant 5 heures du matin. Il y a un peu plus de douze heure, je recevais un message de ma Maîtresse, sans imaginer une seule seconde tout ce qui allait se passer ce soir. Je n’aurais voulu rater cette soirée pour rien au monde.

Le lendemain, sur la route du retour, Maîtresse me dira qu’Elle aurait aimé me forcer à faire une fellation à l’homme du couple des toilettes, ou qu’il me prenne dans une backroom ; mais Elle a eu peur que ça fasse trop pour moi, à cet instant précis. Et de nouveau, Elle est tombé pile dedans : c’est vrai que ça aurait peut-être été le truc de trop, mais j’aurais d’un autre côté aimé que Maîtresse m’amène vers la bisexualité forcée pour la première fois ce soir là.

Un mois plus tard, notre histoire prendra fin, pour des raisons extérieures à notre relation Domina/soumis.

 

 

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