Premier jour de travail
Quelques jours plus tard, je rappelai Carolina, cette magnifique Maîtresse gynarchiste, pour lui faire part de ma disponibilité le samedi suivant, ce qui lui convint! Donc, nous décidâmes de fixer le rendez-vous au magasin à midi pour nous rendre ensuite à son logement.
Le programme était le suivant : après un déjeuner rapide, elle acceptait de me laisser seul sur place durant l’après-midi afin d’effectuer les travaux planifiés, ou du moins le maximum d’entre eux. Son magasin fermé, elle me rejoindrait sur place pour juger de la qualité de mon travail.
Le jour du rendez-vous arriva, je rentrai dans le commerce pour la saluer.
-Bonjour Carolina, comment allez-vous ?
-Ho, Luc ! Bonjour ! tu es vraiment ponctuel, voire même en avance, j’apprécie beaucoup !
Nous cheminâmes ensemble jusqu’à son adresse. Son allure générale me troublait encore plus que lors de la précédente rencontre. Vêtue d’une jupe moulante en cuir et d’un spencer de la même matière, sa démarche ondulante due à ses escarpins, sa coiffure soignée, son maquillage qui mettait en valeur ses yeux magnifiques, bref son allure générale provoquait un émoi que je n’avais jamais connu par le passé.
Début des réparations
Sur place, elle me proposa une collation frugale, puis nous nous dirigeâmes vers « le Donjon ». Mon expertise de la première visite s’avérait précise, et j’’avais bien pris tous les outils indispensables pour les interventions prévues. Elle s’absenta, me faisant totalement confiance, me précisant de la prévenir si j’avais fini avant la fin de son travail, ce que je lui promis !
Refaire la fixation de la « Croix de Saint André » s’avéra plus délicat que prévu, car la fixation
d’origine prenait dans l’isolation, ce qui à la longue avait provoqué cette faiblesse. Je palliai à ce problème avec des vis et chevilles plus longues, mais le perçage dans le béton qui se trouvait derrière fut quelque peu rebelle, ce qui me prit plus de temps que prévu. Le palan fut plus simple, car il suffit d’un dégrippage de la came de blocage pour qu’il retrouve un fonctionnement normal .
Idem pour le tourniquet, et le verrou de la cage. En revanche, le roulement de la roue d’immobilisation nécessita la dépose du plateau et une soudure de la cage du roulement, ce qui permit de prévoir une deuxiéme intervention. Mais nous verrions ça ultèrieurement.
Compte rendu des travaux effectués
Travaillant toujours méticuleusement, je ne m’étais pas rendu compte que le temps était passé bien vite et il était presque 18h. J’appelai Carolina pour lui dire que j’avais fini mon travail et que je m’apprêtai à partir.
Elle me répondit que si je n’avais pas d’impératif, elle souhaitait que je l’attende sur place comme envisagé, la fermeture du magasin étant avancée à 18h30 comme tous les samedis. Aussi, j’acceptai sans rechigner, n’ayant rien de prévu.
A son arrivée, elle me remercia de l’avoir attendue et me demanda de lui montrer l’avancée des travaux. La suivant, je sentis instantanément de la transpiration couler dans mon dos, ainsi que ma gorge devenir sèche. Sur place, je décrivis une à une mes actions du jour, et aussi celle de la semaine suivante, délai de réparation obligé pour un résultat sérieux, et surtout durable.
– Très bien, je suis vraiment contente du résultat. Nous pouvons redescendre !
Proposition de la part de Maîtresse Carolina
De retour dans le salon, elle me demanda à combien j’estimais le coût de ces réparations, car j’avais oublié de fournir un devis, même approximatif. De plus, il restait une soudure à faire pour la roue d’immobilisation.
-Sincèrement, pour une après-midi de 5 heures , entre 15 et 20 € /H , je ne pense pas que ça dépasse les 100 €, même avec la future soudure prévue, que je ferai effectuer par un bon copain qui me doit un service. Ca vous conviendrait ?
– 100 € , pour tout ça ? Vraiment, tu es un cadeau du ciel ! je te donnerai ce que tu demandes, mais en plus et en témoignage de ma reconnaissance pour ta gentillesse, ta disponibilité, et ta compétence, j’aimerais te faire un cadeau original. Réfléchis-y et tu me diras quand tu as une idée.
Elle se leva en proposant de prendre une boisson.
– Je vais me faire un thé, tu veux quelque chose ?
– Comme vous, ce sera très bien !
En fait, j’acceptai le thé car avec son délai d’infusion, cela me permettait de
rester un peu plus longtemps avec cette sublime personne.
Elle reprit :
-dis –moi, un jeune homme comme toi, plutôt avenant et avec plein de qualités, comment se fait-il que tu sois toujours célibataire ?
– Vous savez, personne n’est maître de son destin, et la séparation de ma relation précédente
est trop récente, je veux me donner un peu de temps : lui répondis-je !
-oui je comprends ! acquiesça- t-elle. Comme tu es une personne digne de confiance, serais-tu intéressé pour rentrer à mon service ? Tu gardes ton emploi bien sûr, mais en fonction de ta disponibilité, tu viens chez moi faire un peu d’entretien, éventuellement du ménage ou de la cuisine, bref, uniquement ce qui te convient et, je te paie en extra, comme ça t’arrange.
Explication de l’utilisation du Donjon et des différents objets
Puis, elle nous servit le thé et elle continua :
-Comme je ne suis pas une ingrate, je vais t’offrir une chose rare : suis-moi, on remonte dans le Donjon !
Dans son donjon, Carolina m’expliqua qu’une Maîtresse Gynarchiste était quelqu’un d’autoritaire, certes mais aussi de reconnaissant envers son soumis. Elle ajouta que l’exercice de la discipline était aussi l’objet de gratifications en retour. Décrivant un à un chacun des agrès, elle m’expliqua quel type d’action se passait à chaque poste. Ensuite, elle ouvrit une armoire dotée d’un code, et en sortit divers objets, puis elle me décrivit leur usage.
– Si tu es désobéissant, ou simplement si tu le mérites, voire même si tout simplement j’en
ai envie, tu auras une punition. Là c’est une palette, pour donner une fessée. Vient ensuite
la cravache, le martinet, le tige de roseau, puis le fouet, en dernier recours, car mal manié ce
dernier laisse des traces profondes.
Sur l’autre étagère, sont tous les accessoires de pénétration, de diverses tailles, couleurs et
formes. Ils peuvent être mis en action manuellement, sur une ceinture prévue pour cet usage
spécifique, ou avec la machine qui se trouve dans la réserve, je te la montrerai plus tard.
Ces actions types peuvent être mises en œuvre simultanément à une action de privation de sens et / ou de liberté soit dans la cage, soit sur un banc de contrainte, soit sur la Croix de Saint-André, ou encore sur le tourniquet, ou le plateau d’immobilisation. Comme tu le vois, les possibilités sont multiples pour varier les plaisirs, de la Maitresse, autant que du soumis !
Proposition d’une Séance d’initiation finalement acceptée !
Ma découverte de ce milieu spécifique augmentait mes battements cardiaques plus que
permis. Des sentiments antagonistes déchiraient mon esprit. D’un côté je souhaitais faire
plaisir à cette femme qui me subjuguait, mais d’un autre la crainte de souffrir me dissuadait
de persister dans cette direction. Puis elle me lança :
-Je te sens très fébrile dans tes désirs, autant que dans tes choix ! Ne serais-tu pas tenté par
une séance découverte ? Je t’apprécie beaucoup, alors je te l’offre.
Une fois de plus tiraillé entre le bonheur de côtoyer cette femme extraordinairement belle, et la crainte de la souffrance, je ressentais une situation de blocage total, comme si j’étais devenu une statue dénuée de la moindre réflexion.
Puis, elle poursuivit :
-si j’ai bien compris, personne ne t’attend, n’est-ce pas ?
-oui, Madame ; c’est bien ça !
-Alors pourquoi ne resterais tu pas ce soir ? Je vais nous préparer un repas simple, puis si tu en as toujours envie je pourrai te faire une séance d’initiation. Pour te mettre à l’aise, il faut que la démarche vienne de toi et tu peux changer d’avis quand tu veux avant de passer à l’acte. Par contre si la séance a commencé, tu dois aller jusqu’au bout. Bien sùr je respecterai tes limites. Alors, quel est ton choix ?
-Si vous êtes sure de pouvoir respecter mes limites, je suis d’accord pour rester !
-Tu en es certain ?
– Oui Madame
-Parfait ! A partir de maintenant, je ne veux plus entendre de « Madame»! En tous lieux et en
tous temps tu ne m’appelleras plus que Maitresse Carolina.
Vous nous laissez sur notre faim … que nous réserve Maitresse Carolina quant à l’éducation de Luc ?
S’il vous plait, continuez, nous sommes impatients :))
Je suis curieuse de lire la suite.
Tres beau récit. Merci.
vivement la 3eme partie… c’est sublimement ecrit
Les deux parties sont excellentes merci a vous
Es-ce que c’est une histoire vraie ?
J’aime beaucoup ce récit, merci beaucoup pour votre partage.
Bonsoir , je suis heureux que ça vous ait plu.Avez-vous lu la premiére partie ?
Oui bien sûr 🙂