La chasteté masculine ou l’amour sublimé, exemple de notre couple (3)

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La chasteté masculine est un sujet passionnant sur lequel beaucoup a été dit et écrit. J’en ai moi-même souvent parlé, notamment dans un article intitulé « La chasteté masculine, sublimation de l’amour ? » et publié en deux parties à l’été 2021 sur ce site. Mon objectif, dans cet article, était de vulgariser le concept de chasteté masculine. Ainsi, j’ai tenté, tout d’abord, d’expliquer la motivation profonde de l’homme désireux de s’y soumettre et le cheminement conduisant un couple à décider de contraindre le mâle au port d’une cage de chasteté. Ensuite, j’ai décrit les étapes qui permettent, d’après notre propre expérience, le port permanent d’une telle cage dans les meilleures conditions de confort, de sécurité et d’hygiène.

Pour aller plus loin, je crois utile de présenter ici un retour d’expérience plus complet. Cela permettra aux lectrices et aux lecteurs de comprendre plus concrètement comment les chose se passent dans la réalité. Ou, en tout cas, dans notre réalité. Comme toujours, je ne fais ici que décrire ce que mon mari et moi vivons! Je ne souhaite en aucun cas généraliser ni imposer mes vues à qui que ce soit.

Le jour où mon esclave sexuel a fait son coming out…

 

Celui qui allait plus tard devenir mon mari m’a proposé de devenir mon esclave sexuel par un beau matin d’automne, fin 2019. Nous étions en train de faire l’amour. Ce fut pour moi une surprise totale. En effet, même si nous ne manquions pas d’imagination dans nos ébats amoureux, rien ne semblait le prédisposer à se soumettre ainsi, que ce fut à moi ou à quelqu’un d’autre.

Et ma surprise ne fut pas moins grande lorsque je m’entendis, dans le feu de l’action mais très lucidement, accepter sa proposition. Car rien non plus ne semblait me prédisposer à soumettre ainsi qui que ce fut. Mais si ce devait être quelqu’un, ça ne pouvait être que lui. C’est ainsi que les choses se passèrent.

Alors qu’il allait et venait en moi avec son application coutumière, faisant monter en moi le désir par vagues successives toujours plus hautes, il me demanda de lui interdire de jouir afin, selon ses propres termes, qu’il puisse se consacrer entièrement à mon seul plaisir. Je l’ai dit, je fus tout autant étonnée par ma réponse que par sa demande. Cependant, j’acceptais sans hésiter, sentant chez lui un désir puissant qui se transmettait à tout mon être lequel, peut-être, était dans une sorte d’état second.

Ce jour-là, je connus mon premier orgasme, d’une extraordinaire et prometteuse volupté! Quant à lui, il s’appliquai, pour la première fois, sur mon ordre, à l’abstinence, qui allait devenir une règle de vie!  Encore haletante de plaisir et caressant doucement de la main son sexe resté raide, je lui demandai pourquoi il avait eu ce souhait (que je pensais encore être une passade).

Désir de se soumettre à moi dans tous les aspects de notre vie!

 

chasteté masculine

Il m’expliqua que cela faisait longtemps qu’il ressentait ce besoin. Ensuite, il ajouta qu’il souhaitait justement que cela s’inscrive de façon permanente dans notre relation. Il m’avoua avoir visité des sites internet et avoir échangé avec des hommes et des femmes sur le sujet. Enfin, il m’annonça que ce besoin de ne pas jouir s’inscrivait dans le désir plus profond de se soumettre à moi dans tous les aspects de notre vie, et non pas seulement sexuellement.

Loin de me choquer, ces paroles eurent le don de faire refluer à nouveau en moi le désir, désir que je sentais croitre fortement en lui alors que ma main caressait toujours son membre resté rigide. Nous refîmes l’amour avec une frénésie que nous avions rarement connue, dans les positions les plus diverses, notre désir l’un de l’autre approchant peu à peu du paroxysme. Parvenue au bord de l’explosion, je trouvai la force de lui ordonner de ne pas éjaculer, puis je m’abandonnai dans un feulement rauque à la jouissance sexuelle la plus absolue, secouée par deux orgasmes successifs, longs et puissants. Il se retira alors de moi, le sexe resté d’une rigidité absolue, et il eut ces simples mots que je n’oublierai jamais et qui définiraient pour toujours l’essence même de notre relation : merci, Madame.

Le Big Bang avait eu lieu!

Vous l’avez compris, c’est par le mâle que cette relation s’est installée dans notre couple, comme il semble que ce soit souvent le cas. Je ne dis pas que cela ne se serait certainement pas produit si « o » ne l’avait pas demandé car on ne peut être sûr de rien, mais il est très improbable que c’eut été le cas tant mon univers usuel était, jusque-là, éloigné de ce genre de considérations.

 

La chasteté masculine, moyen de garder le désir de soumission intact!

 

Bien entendu, après ce matin si particulier, nous avons eu de longues discussions sur l’évolution de notre relation, sur ce que cela impliquait pour le futur, jusqu’où nous pourrions, ou pas, accepter d’aller, etc… Je vous en épargnerai les détails. Je vous parlerai plutôt de nos conclusions à ce stade (car cette relation est toujours évolutive), de nos choix et de certaines de nos pratiques.

Avant tout, il faut bien comprendre que, même si elle est en permanence présente entre nous, la chasteté d’ »o » n’est pas une fin en soi. Elle est plutôt un moyen, puissant certes, de faire d’ »o » l’esclave que nous souhaitons, lui et moi, qu’il soit. Je ne reviendrai pas ici sur ce que je tente déjà d’expliquer dans mon article précédent. Cependant, il suffit de se souvenir que l’absence d’éjaculation permet à celle (ou celui, pourquoi pas, mais nous resterons ici dans le cadre d’une relation hétérosexuelle, le seul que nous connaissions vraiment) qui contrôle la sexualité du mâle de maintenir intact le désir qu’a celui-là de se soumettre à elle.

C’est « o » qui m’a orientée dans cette direction, mais nous avons très vite étudié ensemble les moyens les plus efficaces de le contraindre à une chasteté permanente afin de garder intact son désir de soumission. Et c’est assez, naturellement, que nous nous sommes tournés vers les cages de chasteté. « o » a fait une étude de marché assez poussée, qu’il m’a soumise. Ensuite, nous sommes passés à l’acte en juin 2020, à peu près 6 mois après le matin de notre « révélation », j’ose dire du coming-out d’ »o ».

 

Essai d’une première cage de chasteté…

La première cage que nous avons achetée était une CB6000s, modèle en « prêt-à-porter », en silicone dur utilisé par des milliers d’utilisateurs. Nous avions été attirés par le côté « modulaire » de la cage, avec ses différentes tailles d’anneaux et d’entretoises permettant en quelque sorte de construire une cage presque sur mesure. Une fois, cette acquisition faite, il nous a fallu tâtonner pour trouver les dimensions les mieux adaptées aux partie génitales d’ »o ».  Finalement, nous avons fini par trouver le meilleur assemblage possible. Le port de la cage a été très pénible pour « o » au début. Surtout la nuit, ses nombreuses érections nocturnes le réveillaient douloureusement. Il s’est bien tenu à son rôle d’esclave et ne s’est pas beaucoup plaint. Toutefois, j’ai bien compris que cela avait été parfois très dur pour lui, surtout les premiers temps, alors que nous n’avions pas trouvé les dimensions idéales.

La CB6000s est une excellente cage d’initiation ; très peu ouverte. Elle ne se prête cependant pas, parfaitement, au port permanent qu’exige une chasteté masculine totale

Pour une première cage, ce modèle était très convenable. Il pourrait le rester, sans doute, également, dans le cadre d’un port temporaire. Cependant à l’usage, cette cage ne semble pas adaptée à un port permanent, par là j’entends 24/7/365. En effet, l’étui pénien est presque totalement fermé, ce qui rend difficile le nettoyage du sexe sans retirer la cage. Un retrait tous les deux ou trois jours est indispensable pour une hygiène satisfaisante et ainsi, éviter les mauvaises odeurs et les éventuelles infections.

 

… Finalement, choix d’une cage métallique pour chasteté masculine permanente

Par ailleurs, les anneaux et les entretoises sont modulaires. Cependant, ils ne permettent pas, sauf peut-être dans quelques cas particuliers, une adaptation parfaite aux mensurations des parties génitales du mâle. Or cette adaptation est indispensable, là-aussi, pour un port permanent sur le long terme. L’anneau de base doit être suffisamment étroit pour empêcher le retrait de la cage sans pour autant scier la base du pénis et des testicules. L’écart entre l’anneau de base et l’étui pénien doit, de même, interdire aux testicules de s’échapper. Pour autant, cela ne doit pas engendrer une douleur insupportable pendant les érections nocturnes.

Enfin, l’étui pénien lui-même doit être parfaitement adapté à la taille du membre et s’ajuster tel un gant sur chaque doigt de la main afin de ne donner aucune latitude aux potentielles érections. Idéalement, si, comme « o », le mâle n’est pas circoncis, l’étui doit être ajusté au point de permettre au gland de rester en permanence décalotté en interdisant au prépuce de le recouvrir pour offrir au regard une nudité totale.

Au repos comme en érection, le pénis doit remplir complètement l’étui de la cage. Ce dernier doit être ajusté de sorte que le gland reste en permanence décalotté afin de renforcer le sentiment de vulnérabilité du mâle

Nous nous sommes donc tout naturellement tournés vers des modèles mieux adaptés à un port permanent. C’est-à-dire garantissant une meilleure hygiène à long terme – autrement dit présentant plus d’ouvertures que la CB – et pouvant être réalisés sur mesure.

Il existe plusieurs fabricants proposant ce type de produits – français, américains, allemands, chinois, … Notre choix, après mure réflexion, s’est porté sur le modèle Jailbird de Mature Metal, une société américaine qui nous a semblé très sérieuse. Nous avons eu quelques échanges avec le fabricant. Ainsi, nous voulions déterminer les dimensions précises adaptées à la morphologie d’ »o ». Finalement, nous avons commandé cette cage métallique. Nous  l’avons reçue quelques semaines plus tard, en décembre 2020, soit environ un an après le coming-out de mon esclave.

 

A suivre

 

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