Déshumanisation d’un homme soumis (4)

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Déshumanisation d’un homme soumis (3)

La troisième semaine fût épuisante. Je ne me faisais pas à la douche froide. Ma chatte me faisait mal avec ce plug et le poids posé tous les soirs pour la nuit me torturait alors que ma pauvre queue gémissait de ne pouvoir pointer.
Toutes ces heures à genoux me laissaient hagard.

Troisième semaine épuisante

Durant la semaine, j’avais juste reçu un message, m’ordonnant de mettre le poids en arrivant le soir et de le retirer en partant travailler.

Le vendredi soir, je reçus un message laconique.

« Tu progresses, même si tu ne t’en rends pas compte. Ce week end, trois lavements samedi matin, trois autres Dimanche matin. 30 mn au lieu de 20 sous l’eau froide. J’aime te voir pisser à quatre pattes. N’oublie pas de balancer tes minables couilles quand tu es à genoux. Attention à ne pas laisser les poils repousser. Je pense qu’une nouvelle épilation serait la bienvenue.

Samedi et dimanche après midi, de 14h à 17h au moins, tu marcheras le long de l’avenue Général Leclerc jusque porte d’Orléans avec juste un pantalon, un pull et des chaussures. Tu gardes poids et plug bien sûr. Fais autant d’aller-retour qu’il faut. Les mains dans le dos, la tête baissée. Penses à ce que tu es. »

La lecture me donna le tournis. Le froid me saisissait déjà, entre douche et lavements.
Je marchais donc plus de trois heures, les couilles ballottées, l’impression horrible que tout le monde voyait le poids contre ma cuisse à travers le pantalon. Inutile de préciser la tête baissée, j’étais rouge écrevisse et ne voulait rien voir.

Aucun autre message du week end. La troisième semaine s’achevait avec toujours cette voix qui m’incitait à arrêter ces folies délirantes.

Je tenais. Encore.

En auto-formation guidé par de simples messages

soumis

La semaine suivante, je ne reçus aucun message. Mon désespoir était palpable et le doute s’insinuait en moi.

Toutes ces heures passées à genoux, les mains sur la tête, à vider mon esprit, ne gardant que les sensations de l’usage qu’on faisait de moi. Chatte ouverte, sexe entravé, couilles écrasées, genoux douloureux. Je sentais confusément que j’étais à ma place, mais il manquait cette onction, cette bénédiction d’un visage féminin connue, d’une voix suprême pour que l’acceptation soit totale.

Je finissais le premier mois ainsi, vendredi soir à repasser dans ma tête ces heures de douche froide, de repas en gamelle, de chasteté, de passage aux toilettes à quatre pattes, et toutes ces douleurs diffuses. J’étais quasiment en auto formation, guidé par de simples messages.

Finalement, le pourquoi avait-il du sens? J’étais cela au fond de moi. Avais-je besoin de confirmation ? Je cherchais juste la main qui guide et je l’avais trouvée,

 

Après un mois de douleurs et de doutes, enfin, la rencontre!

 

Soudain, le son d’un message arrivant sur mon téléphone me tira de mes pensées où l’évidence de ma condition semblait indiscutable.

« Je t’ai fait faire en un mois ce que d’autres mettent parfois six mois à accepter. Ce ne sont pas des félicitations, juste un constat. Je ne félicite pas les minables comme toi. Certains sont plus dociles et malléables, ils ont davantage conscience de leur insignifiance, de leur bassesse. C’est ton cas. Vu ton âge et ton physique, c’est heureux.
Demain samedi, début de matinée habituel du week end, fais bien les lavements. Je serais à 10h au café du rendez-vous. Viens avec pull, pantalon et chaussures! Garde évidemment poids et plug! Met ton collier que je puisse bien te reconnaitr!. Et n’oublies pas ce que tu es quand tu viendras vers moi. »

Je restai sans bouger, le téléphone à la main. Acceptation parfaite des mots utilisés, minable, bassesse, insignifiance. Après un mois d’efforts, je pourrai découvrir cette femme dominatrice qui me guidait et qui avait su me tirer vers mes instincts les plus vils. Elle avait effacé une grande partie de mon ego de mâle, et m’avait privé de tout plaisir sexuel avec de simples mots écrits.

La petite voix au fond de moi qui me poussait à abandonner se tut, défaite.

Je me couchais en ressentant un soulagement comme je ne l’avais pas connu depuis une éternité. Cette rencontre donnait un sens à ce mois de lutte constante contre l’abandon, la douleur, le froid, les doutes.
Une paix intense envahit mon corps au moment de fermer les yeux. Je dormais d’un sommeil profond et paisible. Même ma queue ne vint pas me réveillée, heureuse de connaître enfin sa Maîtresse, sa geôlière.

 

Préparatifs avant le premier rendez-vous

Le lendemain matin, je me levai heureux. La séance matinale à genoux me permit de passer en revue mon attitude à venir.
Ainsi, je devrais bien penser à garder les yeux baissés, même si l’envie de la voir et de la contempler me titillait.
Je devrais rester humble et accepter entièrement cette nouvelle condition de sous mâle. De plus, je n’avais pas droit à
l’erreur car je ne m’en remettrai pas !

Je suivis à la lettre les ordres: lavements, douche froide, repas frugal, pull, pantalon sur cage, poids et plug, collier, chaussures.  Mes pas me guidaient vers Elle. Je ne ressentais aucune honte à porter le collier, presque de la fierté et de la revendication !

J’avais envie de crier au monde entier« Regardez ! je suis soumis ! je suis moi-même, enfin ! ».

Après à peine 10 minutes de marche, une marche vers mon destin, j’arrivai en vue du café. Ma montre affichait 9h58. Je ralentis puis je m’arrêtai. J’attendis… Une minute peut être parfois très longue.

Je repris ma marche, doucement. Il y avait peu de personnes en terrasse. Je ne voyais pas dedans. Ma gorge commença à me serrer. J’étais à la fois impatient et inquiet. Ma queue se faisait toute petite dans sa cage.

Je reçus, enfin, un message : « Le collier te va bien. Dernière table en terrasse, au bout ! »

Je levai la tête et je la vis. Je m’approchai doucement, les mains dans le dos, la tête baissée mais le regard levé vers Elle.

Ma candidature, jugée recevable par cette Dominatrice

 

Imposante, 1m75, large d’épaule, poitrine épaisse, peu de ventre, cheveux blancs et courts, elle portait bien ses 65 ans. Elle était vêtue d’une jupe bleu marine, un chemisier blanc avec une veste stricte. Droite, le regard bleu acier posé sur moi, je m’arrêtais devant la table, debout.

  • Bonjour Madame, merci de daigner…

 

  • Suffit, je ne t’ai pas demandé de discours. Tourne sur toi-même!

Aucun cri, une voix posée, ferme et décidée mais pas de colère.
Je tournais lentement.

  • Assieds-toi!

Je m’asseyai, la tête toujours baissée, les mains sur mes genoux.

  • Les premières lois du soumis sont simples à comprendre, mais difficiles à accepter. Ton temps ne t’appartient plus. Ta souffrance importe peu. Ton seul plaisir, l’unique, est de satisfaire ta Maîtresse. C’est pour commencer à t’inculquer ces lois que tu as vécu ce mois comme tu l’as vécu. Afin que je voie si tu acceptes, assimiles, comprends ces lois basiques.

Elle prit une gorgée de café, gracieuse dans son geste et reposa sa tasse. Son silence dura quelques secondes, je gardais les yeux fixés sur ses mains, en silence.

  • Ayant passé cette étape avec constance, détermination et sérieux, je considère que ta candidature est
    recevable. Regarde-moi!

Je levai les yeux et croisai son regard. Acier froid, dénué de tout sentiment. Aucun mépris, mais aucune empathie.

  • Je peux faire de toi un soumis éduqué. Mais cela implique ta parfaite acceptation, en connaissance de
    cause. Au-delà des lois basiques que je viens d’énoncer mais qui sont l’essence de ta vie désormais, tu
    dois être prêt à renoncer à tout ce qui fait ta vie passée et actuelle. La totalité de ton être, de ton corps,
    de chaque minute de ta vie, de tes pensées appartiendra à ta Maîtresse et sera dédié à Elle. Comprends
    ces mots, leur signification.

Explications de Madame sur les différentes catégories de soumis

homme soumis

 

Elle fit encore une pause, toujours me fixant de son regard imposant, dur mais clair.

J’avalais ma salive, j’avais mille questions mais je n’osais parler.

 

  • Il faut d’autre part que tu comprennes qu’il y a différentes catégories de soumis. Six pour être exacte, de A à F. La première est le bel homme, beau visage, bonne culture et corps parfait, pénis de taille sérieuse, entre 20 et 35 ans. La seconde est la même mais avec un de ces éléments un peu en dessous. Puis on descend en gamme. Le premier peut vous accompagner au théâtre, au restaurant, vous donner du plaisir avec sa queue. Plus on descend en gamme, moins le soumis est utilisé en tant qu’homme. Tu es clairement dans l’avant dernière catégorie. Age avancé, petit pénis, corps malingre, visage peu amène.                                                                           La dernière catégorie est composée de vieux porcs, gros, suant, micro-pénis et souvent chauves. Ils sont hélas très nombreux. Je ne m’en occupe pas et n’en ai pas. Je prends rarement l’avant dernière catégorie car j’aime le beau. Mais il y a une certaine demande et je souhaite tester un peu, cela me soulagera de certaines taches.    Cette catégorie est la E. Ce que tu dois savoir pour ce cas est qu’il n’y a aucune utilisation du pénis, pour le plaisir en tout cas. Tu es en dessous de tout autre soumis, hors les porcs, sous tous les animaux, notamment de compagnie, et même sous certains objets. Tu t’apparentes donc à une chose ce qui explique que ton plaisir, tes envies, tes refus ou ta douleur sont des notions qui n’ont pas de sens.                                                                         L’usage que l’on fait de ça est très variable. Corvées ménagères, boniche, lèche-cul, toilettes, souffre-
    douleur, vide couille, meuble, lampe de salon, paillasson… Les dominantes ont souvent une imagination débordante.

Classé dans la catégorie E des soumis

Elle prit une nouvelle tasse de café alors que le garçon s’approchait pour ma commande. Je ne bougeais pas et ne levais même pas la tête vers lui.

  • Il ne prend rien, il ne reste pas.

Le garçon dépité fit demi-tour.

  • Les choses comme toi ne pensent plus. Une fois éduquées, elles agissent par instinct, habitude, réflexe. Le cerveau comme la queue se rétracte. Chaque geste est répété, jugé et sanctionné à la cravache ou autre des centaines de fois. Les choses sont souvent limitées intellectuellement et le temps passant, cela empire. C’est normal. De plus, l’ingestion fréquente d’urée n’améliore pas l’intellect. Cependant, un soumis minable comme toi peut y trouver son compte, sa place, se sentir bien. C’est à toi de voir tant que tu es en capacité de réfléchir. Une fois le processus entamé, il ne s’arrête plus.

Dernière gorgée de café, elle me regarde en silence un moment.

 

Encore plus de détails, sur ce qui m’attend si j’accepte…

Enfin, elle se décida à parler de nouveau.

  • Si tu souhaites devenir ça, tu commenceras par venir deux semaines au minimum chez moi. Je t’inculquerai les bases. Puis, tant que tu travailles et en fonction de ta capacité à apprendre, nous définirons un planning de dressage. Il faut compter entre une et deux années si tu n’es pas à plein temps. Dis-toi bien qu’à un moment, tu ne seras plus capable d’avoir un travail normal. Il serait plus sérieux que tu arrêtes dès maintenant. De toute façon, si tu penses que tu dois encore travailler pour toucher une retraite convenable, sache que tu n’auras plus de compte en banque, ni même d’identité. Tu disparaîtras simplement de la société ce qui est normal puisque tu n’es plus ni homme, ni femme. Ta durée de vie sera plus limitée qu’un homme normal… je dirais une quinzaine d’années au maximum, peut-être moins, cela dépend de qui tu sers… Je te laisse penser à tout cela. Demain soir, à 20h, envoie moi un message avec « oui » ou « non ». Et maintenant pars. Tu peux éteindre les caméras, enlever la cage, le plug et faire tout ce que tu souhaites d’ici demain soir. Après, si tu dis oui, une vie de douleur, d’efforts, d’humiliation, d’abstinence, de dégoût t’attend. Une vie aussi où tu sublimeras l’offrande de toi-même et connaîtra le sens profond des mots vénération et gynarchie. Si tu dis non, tu passeras sansdoute le reste de ta vie à le regretter, mais tu auras ces petites jouissances fugaces de tes branlettes…
    Maintenant dégage.

 

Je me levais dans un état second, assommé par cette dernière partie du discours.
J’ânonnais un « Merci Madame » et repartais le pas hésitant, le regard perdu, les pensées bouleversées.

 

De retour chez moi, réflexions sur ma vie passée et sur ma vie à venir si j’accepte la proposition d’être soumis

De retour chez moi, je m’asssis par terre.
Je restai ainsi presqu’une heure à penser à ma vie à venir. En fait, Je n’avais pas envie d’aller au théâtre, au cinéma, de rencontrer des gens, de regarder la télé le soir, de faire la cuisine pour moi seul, de voyager, de déclarer mes impôts, de branlettes en solitaire… plus envie de tout cela.

Cependant me dire que le reste de ma vie, je serai une carpette immonde sans plus de pensée propre, dégradée, rabaissée et punie en permanence était dur à avaler.

Ce dernier mois avait été dur, très dur, mais je finissais par trouver tout cela presque normal. Alors si c’était à temps complet, au bout d’un an, je comprenais qu’en effet, il ne resterait pas grand-chose de mes pensées propres.

Je décidai de me mettre nu et à genoux au coin. Je restai ainsi trois heures. Ainsi, je voulais ne penser à rien. Je
voulais, je crois, que quelqu’un décide pour moi. Lâcheté ultime.

Ensuite, je passai en revue ma vie passée. Quels avaient été mes plus grands bonheurs ? mes plus grandes peines ? mes fiertés ? mes hontes ?
Finalement, je me rendis compte que j’avais apprécié cette vie mais qu’il était temps de passer à autre chose. Ces pensées de soumission m’avaient suivi chaque jour de ma vie, chaque soir pendant que je m’endormais, chacune de mes innombrables masturbations! Mourir sans avoir réalisé mes fantasmes de soumis, réellement, n’avait pas de sens.

Décision prise: acceptation d’être un soumis

Il était temps que j’accepte de vénérer enfin les femmes comme elles le méritent, de les servir au-delà de moi-même, car je suis né ainsi, sans doute pour cela et qu’il m’a fallu soixante ans pour l’accepter.

Je ramassai mon téléphone et j’envoyai un message à mon employeur le prévenant que je ne reviendrais pas avant deux semaines au minimum pour des raisons graves et personnelles. Se débarrasser d’un sénior est toujours un plaisir pour un patron. J’eus rapidement un « pas de problème, il te reste plein de congés, au moins six semaines, n’hésite pas. » en guise de réponse.

Je le remerciai, indiquant que je prenais les 6 semaines. Je prenais cela comme un signe du destin.
Ensuite, j’envoyai le message suivant « oui, disponible dès maintenant pour six semaines » à ma Maîtresse.
Je posai le téléphone et je repris ma pose.

Je sentis alors mes épaules devenir moins lourdes. Le poids pendre à mes couilles de façon presqu’agréable. Seule ma queue manifesta son envie d’exploser, derrière ses petits barreaux, condamnée à vie.
Je n’avais même pas faim alors que j’étais ainsi depuis la fin de matinée et que le soir tombait. Mes jambes étaient soudées au sol, mon esprit éteint, je voulais n’être plus que ça et j’y arrivais presque.

 

Première punition pour cause de désobéissance

soumis

« Désobéir n’est jamais une option. J’ai dit demain soir 20h. Mais puisque tu sembles sérieusement décidé, je vais juste te punir pour cette désobéissance. Pantalon, pull, chaussure. Et ton passeport, j’en aurai besoin. Au 17 rue XXX, code 2507B, dernier étage droite par l’escalier, les ascenseurs sont interdits même aux chiens. Tu as quinze minutes. »

Je me présentai sans retard. La porte s’ouvrit sur cette femme plus imposante encore debout.
Un simple signe de tête m’invita à entrer et elle referma la porte.

Je m’agenouillai et tendis mon passeport.

Elle le prit et, en me regardant, dit:

  • C’est inattendu et ce n’est pas agréable pour moi car j’ai d’autres projets. En conséquence, une personne va venir te chercher et s’occupera de toi jusque demain soir. Elle t’apprendra que ta première désobéissance en tant que soumis ferait mieux d’être la dernière. Tu dois bien évidemment lui obéir comme à tous ceux que tu croiseras désormais. Toutes ont tout pouvoir sur toi, de la simple punition à la peine de mort… Attends là.

 

Ensuite, elle partit tranquillement, me laissant à genoux sur le paillasson.

 

A suivre

 

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    • Juste avant le début du texte, vous avez une photo, le titre de la troisième partie et le début du texte. Il suffit de cliquer sur le titre et vous arrivez directement au troisième chapitre.

      Bonne lecture.

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