Suite de : « Les jeunes dominatrices et leur soubrette mâle (23) »
Résumé des épisodes précédents :
Lors de l’épisode précédent, ces jeunes dominatrices m’avaient, enfin, dévoilé, le plan machiavélique qu’elles avaient concocté pour moi.
Ainsi, Maîtresse Camille avait été très claire :
- écoute moi bien, delphine! Tu dois scrupuleusement suivre toutes mes instructions. Il y a à proximité de chez toi une laverie automatique publique, que tu connais, bien sûr. Nadia est allée vérifier qu’elle était ouverte, et surtout qu’elle était occupée par plusieurs femmes à qui donc tu tiendras compagnie, pendant que tu attendras que le linge soit lavé. Tu pourras occuper agréablement ton temps, en écrivant en punition : » je dois apprendre à obéir à mes Maîtresses, je mérite d’être punie « . Comme j’ai un goût prononcé pour les oeuvres d’art colorées, ainsi que le travail méticuleux, tu enjoliveras ton texte en utilisant le rouge pour les voyelles et le noir pour les consonnes. Sois soigneuse, la moindre erreur coûte cher! Il faudra l’écrire en lettres suffisamment grosses pour que tes compagnes de salle puissent apprécier la situation dans toute sa splendeur.
Ensuite, toutes les jeunes dominatrices avaient participé à ma préparation!
Suite de la préparation pour l’humiliation publique!
J’avais beau savoir que je n’étais plus dans le fantasme, mais bien en train de passer à l’acte, pour apprécier dans toute son extrémité le sens de l’expression« humiliation publique ». Cependant, je me disais, que ça n’était pas possible de se mettre à nu sur place publique. Mes Maîtresses étaient assez fines pour percevoir ce moment d’hésitation qui m’empêchait d ‘accomplir l’ordre de Maîtresse Camille avec précipitation. Donc, pour elles, pas question de montrer la moindre faiblesse à mon égard, je reçus, ainsi, un violent coup de cravache pour m’ôter toute tentation de divagation!
Sans ménagement, Maîtresse Anaïs me poussa vers la pièce voisine où Maîtresse Nadia m’ avait étalé toute la panoplie jugée nécessaire à mon exhibition. Elle m’asséna, également, une nouvelle paire de gifles bien sentie.
Puis Maîtresse Camille, ajouta :
- Incorrigible Delphine qui ne veut rien entendre, alors qu’à chaque mauvaise conduite, elle sait qu’elle va devoir subir une humiliation toujours plus grande ! Tu comprendras au moment où la nouvelle sanction s’abattra sur toi la gravité de la faute que tu viens de commettre à l’instant. Donc, pour la peine, dès que tu es sortie, tu restes immobile, bien droite, mains sur la tête au milieu du trottoir. De plus, tu dis à haute voix, « pardon Maîtresse Camille pour vous avoir désobéi « , aussi longtemps que je le jugerai convenable pour que tu expies ta faute. Je serai, bien entendu, à la fenêtre pour ne rien perdre du sel de la situation. Tu as fortement intérêt à faire amende honorable, je n’ai pas besoin d’en rajouter.
Toutes les jeunes dominatrices à la fenêtre, pour jouir du spectacle!
Les autres jeunes dominatrices tinrent à être de la partie, aussi! Elles voulaient jouir du spectacle savoureux d’une soubrette mâle, pimpante, munie de tous ses atours outrageux , livrée aux facéties de ses quatre Maîtresses. Elles se tenaient serrées les unes contre les autres, dans l’encadrement de la fenêtre, pour qu’aucune d’entre elles, n’en perde une miette.
- Bien sûr mes chéries, cela fait partie de la punition. Vous pouvez contribuer à donner encore plus de piment à la scène avec vos commentaires avisés, pouffa Maitresse Camille.
- N’oubliez pas quand même que Delphine doit vite rendre visite à ses copines de la laverie qui piaffent d’impatience, s’écria Maîtresse Nadia, et dans la foulée:
- Allez Delphine, habille-toi !
Ne voulant pas recevoir une nouvelle punition, je me retrouvai, rapidement, en tenue de soubrette. Ainsi, je portais, la robe rose avec des liserés blancs, le tablier blanc à volants bien noué à l’arrière avec soin par Maîtresse Nadia. Cette dernière m’avait fait comprendre qu’à l’avenir, je devrai apprendre à composer des noeuds avec dextérité sous peine de sanction. J’avais la coiffe réglementaire et les chaussures à talons noirs vernis de 8cm. Enfin, j’allais oublier qu’on m’avait imposé de porter un soutien-gorge bien serré. Elles avaient rempli ce soutien-gorge pour donner l’illusion d’une poitrine bien féminine, digne de ce nom.
Un petit maquillage pour que la transformation soit parfaite!
- Bien, bien, dit Maîtresse Camille, tu veux lui faire un petit maquillage ?
Elle s’adressait à son amie Jessica.
- j’y compte bien, répondit celle-ci, vite fait bien fait, tu sais que ma trousse n’est jamais bien loin.
- Delphine, ici, tout de suite !
Le ton était glaçant.
Mon désir, cette fois de ne pas paraître récalcitrant, faillit causer ma chute. Dans ma précipitation à obéir, et malhabile sur mes talons, je perdis, presque, l’équilibre! Cela promettait pour la suite !
Les demoiselles firent la même remarque à voix haute, et ce sur un ton faussement courroucé. Elles contenaient leur envie de rire aux éclats:
- elle n’est bonne qu’à se déplacer à quatre pattes, dit rageusement Maîtresse Nadia.
- Mais ça aussi, cela requiert une certaine éducation, pourquoi crois-tu que j’ai cru bon de la confier à Mademoiselle Estelle, renchérit Maîtresse Jessica.
Ne voulant pas être en reste, Maîtresse Anaïs tint à y ajouter sa touche personnelle:
- Avec moi ça sera le ménage à quatre pattes, systématiquement, et elle brandit une nouvelle fois son instrument fétiche, accompagnant le geste à la parole.
Fin de la préparation
Maîtresse Jessica semblait rompue à l’exercice, vu la rapidité et la dextérité avec laquelle, je me retrouvais plus « Delphine » que jamais.
Ce rouge à lèvres tapageur, bientôt à la vue de tous dans la rue, me faisait trembler de honte! Pourtant, le regard inquisiteur de Maîtresse Jessica se fit bien comprendre et tel un automate, j’articulai :
- Merci, Maîtresse Jessica de m’avoir fait si belle pour ma sortie!
Pour la première fois, on salua cette réplique. Mes jeunes dominatrices avaient compris que leur éducation commençait à porter ses fruits, annihilant toute envie de résistance chez moi.
Il fut temps de parachever ma préparation. Elles collèrent les deux inscriptions, une devant et une derrière. Les inscriptions infamantes allaient être visibles par toute personne qui se tiendrait assez proche de moi. De plus, elles exigeaient que je reste immobile.
Pour rappel, sur le devant, il y avait la marque de soumission de soubrette Delphine à l’autorité de ses Maîtresses Jessica,Nadia, Anaïs, Camille. Au dos, sur une pancarte, il était écrit en grosses lettres » JE SUIS PUNIE PAR MES MAITRESSES ».
Fière de son scénario qui prenait forme, c’est une Maîtresse Camille ,jubilant, qui frappant dans ses mains, signifia le début du supplice:
- Allez, ma fille, remplis bien la mission que l’on attend de toi.
Finalement seul dans la rue…
On s’assura que les inscriptions étaient solidement collées pour ne pas risquer de s’envoler. Rien n’avait été laissé au hasard de sorte que mon humiliation devait être totale.
D’ailleurs, avant même d’être propulsé dans la nature, il y avait une première appréhension à surmonter. J’avais peur de me trouver à nez avec une personne de l’immeuble et qu’elle découvre mon accoutrement grotesque. Il était de mon intérêt d’écourter au possible la durée du trajet jusqu’à la rue, tout en prenant garde de ne pas dégringoler dans les escaliers, par trop de précipitation.
Je réussis à surmonter cette première embûche. C’était toujours ça de pris! Cependant, je n’eus pas le temps de pousser un soupir de soulagement. Le coeur battant, j’ouvris la porte de l’immeuble et je me retrouvai dans la rue.
Comme exigé, je me positionnai, sous la fenêtre au milieu du trottoir, de façon à gêner le passage. Mains sur la tête, comme une écolière mise à l’index, je prononçai les paroles fatidiques, marquant le début de mon chemin de croix:
- je vous demande pardon Maîtresse Camille pour vous avoir désobéi !
A suivre
Merci j’attendais la suite des aventures de Delphine.
Je vous adore, Chères Maîtresses, j’aimerais tellement être à sa place.
Je vais copier mes lignes pour partager les sentiments de Delphine.
J’ai hâte d’être dans la laverie.
À très bientôt