Les boxers d’Aliénor, Maîtresse dominatrice

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  • Eh bien, Paul, c’est la quatrième fois que nous nous voyons. Nous allons signer ton contrat.
Au début, Paul ne comprit pas. Il n’avait jamais été question de contrat entre Madame et lui. Elle lui avait demandé des services, et il avait essayé, de son mieux, de les faire. Il pensait simplement être un voisin serviable et attentif.
  • Jusqu’ici, tu as été très bien. Tu as répondu parfaitement à mes demandes. J’espère que tu continueras sur cette voie. Il te manque encore un peu d’élégance et de souplesse, parfois ; tu es encore un peu farouche, mais j’ai bon espoir de faire de toi quelque chose de bien. Je vais devenir ta Maîtresse dominatrice. Et toi tu seras… quelque chose entre mon élève et mon esclave. Mon chevalier servant si tu y arrives, mais plus souvent ma chose, mon jouet. Est-ce que tu comprends ce que je te dis ?
Paul était rouge. Il comprenait très bien mais ne voulait pas se l’avouer. Un sursaut parcourut son échine ; il se figea. Certes, il avait lu des histoires de femmes dominantes, et fantasmé dessus. Il ne s’était jamais vraiment senti soumis pour autant. Cette position lui semblait même contenir quelque chose de vil et de dégradant. Cela devait être pour d’autres, mal dans leur peau, aux instincts brimés, non pas pour lui.  Mais dès qu’il avait vu Aliénor, elle avait fait autorité sur lui. Une décence intérieur lui intimait de refuser net, pourtant il savait qu’il ne pourrait pas contredire Madame. Une bouffée de chaleur l’envahit.

Repéré par Aliénor, Maîtresse dominatrice!

Madame reprit :
  • Cela peut te troubler au début, mais, de toute façon, j’ai décidé. Tu peux prendre une minute pour souffler et récupérer tes esprits ; ensuite je t’exposerai mes conditions.
Aliénor et Paul s’étaient d’abord vus dans la cage d’escalier. Paul avait monté, à sa demande, les courses d’Aliénor et les avait rangé. Aliénor était une femme assez élégante et très impressionnante. Elle avait une voix grave et délicate et, dès qu’elle s’adressait à vous, une sorte d’envoûtement faisait que vous n’auriez pas voulu ni la décevoir ni la contredire. Du moins, en avait-il été ainsi pour Paul.
Il n’avait jamais été soumis mais Madame avait décelé un potentiel. La seconde fois, elle lui avait dit être pressée et lui avait intimé de faire ses courses à elle. Elle lui avait donné une liste, précisant qu’elle serait très déçue s’il venait à manquer quoi que ce soit. Au Monoprix, Paul était honteux d’acheter à la fois des préservatifs, des serviettes pour femme, ainsi qu’une nuisette…
D’autant que celle-ci lui aurait mieux allé à lui et serait trop grande pour Aliénor. Surtout, il hésita longtemps avant de demander à la personne qui mettait en rayon des petits pois, s’ils avaient des cravaches. La personne rit et crut à une blague. Lorsque Paul revient, Madame prit les courses, vérifia tout, le remboursa et le remercia froidement. Il n’eut pas le temps de s’expliquer qu’il était mis à la porte. Il ne pensait plus la revoir. Jusqu’à ce samedi, où Madame l’avait appelé.

Adopté par Madame Aliénor, Maîtresse dominatrice

Maîtresse dominatrice
Elle reprit.
  • Je vais prendre possession de toi. Tu devras me servir corps et âme, être disponible dès que je le souhaite, m’être fidèle et loyal. Ta liberté se termine ici. Tu ne discuteras rien de ce que je te demanderai, ni même ne réfléchira sur ce que je te demande. Tu obéiras. En retour, je veillerai à polir ton âme, à l’élever et à te faire connaître le fond souterrain de ton être. Je ne souhaite pas te traumatiser mais te veux apte et en bonne santé. Tu as peur ?
Paul écoutait et ne savait plus répondre. Il sentait bien qu’il abandonnait sans retour une partie de sa personne, qu’il ne ferait pas marche arrière et, à cet instant, il voyait le poids d’un empire fondre sur lui, l’envahir.
  • Non, Aliénor, dit-il timidement.
  • Désormais, c’est Madame.
Madame posa une main sur l’épaule de Paul et glissa l’autre dans son boxer.
  • Je ne me suis pas trompée apparemment. Déshabille toi, Paul!
Paul enleva tous ses vêtements, regardant Madame avec des yeux petits et ronds. Arrivé au boxer, il voulut le garder.
  • En entier! , dit Madame en claquant des doigts.
  • Apporte moi ton boxer maintenant!
Paul le lui donna. Elle prit une feuille de papier, où elle marqua « paul xxxx, 04/09/2019-  ,
  • C’est ta date d’adoption. Je vais te demander une première signature. Ce n’est pas à tout le monde que je demande un autographe,  tu as de la chance, n’est-ce pas ? » dit-elle, avec un sourire à la fois triomphant et malicieux.

Collection de soumis pour Aliénor, Maîtresse dominatrice!

Paul signa la carte. Aliénor ouvrit alors un placard, son placard. Il y avait, sur la gauche, cinq six boxers rangés et, accroché au fond du placard, deux autres.
  • Je garde toujours le premier boxer du jour d’adoption de mes soumis. Ceux qui sont au mur sont ceux qui sont encore en activité. Tu vois, il y a Basile, que je possède depuis presque un an maintenant. Il est très bien, un peu sot, mais très utile. Et Laurent. Je l’ai depuis trois mois. Un beau garçon mais que je suis obligé de corriger trop souvent. Je ne pense pas le garder longtemps. Et maintenant, il y a toi. Depuis aujourd’hui.
Avec une punaise, elle plaça le boxer et la carte jointe au mur. Paul eût honte d’être ainsi une conquête que l’on placarde au mur.
  • Je le répète, ne crois pas qu’être ici te donne un quelconque droit sur moi. Tant que tu m’es utile et que tu me satisfaits, je te garde. Mais à la moindre incartade, au moindre mot trop haut, à la première plainte de ta part, je peux te renvoyer. Et tu disparaîtras définitivement de ma vie. Cela peut être dès ce soir si tu me contraries. »
Disant cela, Madame posa une main rassurante sur l’épaule de Paul et le fit assoir pour lui dicter son contrat.
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