Maîtresse Chloe était la dernière des jeunes dominatrices, à être entrée dans le jeu. Elle avait paru effacée, tenant au départ plus le rôle d’accompagnatrice de ses deux amies qu’autre chose. Cependant, elle venait de découvrir un univers insoupçonné, et en peu de temps cela lui avait donné des ailes. Elle était convaincue qu’elle allait tirer un énorme profit de son nouveau statut de dominatrice.
Création d’un tableau avec une liste de punitions
Au début, elle avait commencé à se manifester progressivement, soucieuse de ne pas paraître trop décalée par rapport à ses compagnes. Ensuite, Maîtresse Sybille avait fini par tempérer son enthousiasme en la ramenant à la réalité.
Sa motivation cependant, n’était pas ébranlée. De plus, la perspective d’être ma colocataire avec une autorité de quasiment tous les instants de ma vie quotidienne, l’avait transportée à un point qui ne pouvait que m’inquiéter. Je risquais de devoir rendre des comptes en permanence, à cette jeune dominatrice.
Comme si elle lisait dans mes pensées qui, elle était en train de lister, frénétiquement, un ensemble de dispositions qui ne pouvaient que me concerner. Les deux autres jeunes dominatrices communiquaient, à voix basse, sans que je puisse saisir les moindres mots. Seuls quelques pouffements de rire, occasionnels arrivaient à mes oreilles.
Maîtresse Sybille s’adressa à Chloe:
- Pourquoi toute cette excitation et cette frénésie, ma chérie ?
Maîtresse Chloe, très flattée de l’importance croissante qu’on lui accordait répondit:
- Je suis en train de rédiger tout un ensemble de mesures à prévoir pour l’éducation de notre soumise dans le cadre de ma cohabitation prochaine. Ainsi, les règles sont immédiatement établies sans ambiguïté. Cela me permettra de sévir pour tout manquement, aussi infime soit-il. J’ai, ainsi, crée un tableau, pour lister toutes les punitions, correspondant à toute infraction commise.
- Hum! Te voila désormais sur de bons rails, fut la réponse de l’organisatrice en chef.
Elle semblait, malgré tout, surprise par l’emballement de son amie néophyte.
Organisation de la suite de l’éducation de la soubrette mâle
Ensuite, elle ajouta:
- Naturellement, tu auras carte blanche sur ta relation au quotidien avec elle, en face à face. Cependant, cela ne nous empêchera pas, ne serait-ce que pour t’aider, d’intervenir. En effet, crois-en mon expérience, ce genre de relation peut se confronter à des difficultés qui obligent à se remettre en question. Le chemin n’est pas du tout linéaire, faire face à l’imprévu, est indispensable. L’aide de personnes plus expérimentées peut s’avérer parfois cruciale, pour repartir de l’avant.
Cette intervention ne doucha pas l’enthousiasme de Maîtresse Chloe, qui au contraire, réagit sans se décontenancer:
- Bien sûr, j’en suis consciente, et la meilleure preuve, c’est que j ‘envisage le principe d’un bilan hebdomadaire en votre présence, pour juger de l’évolution de delphine dans son apprentissage éducatif. Vous pourrez, ensuite, vous faire votre propre opinion. Nous pourrons, également, décider ensemble des sanctions à prendre. Il y aura toutes les rubriques, comme dans tout bulletin scolaire, avec des notes à l’appui pour mesurer ce qui va et ne va pas. J’ai l’intention de noter très sévèrement, par principe, pour éviter tout relâchement. La gravité des punitions sera reliée à la note associée. Ainsi, j’exige au moins 12/20, pour échapper à une punition. Un 10/20, doit se mériter. Par contre, j’estime qu’une note en dessous de 5/20 justifiera un châtiment exemplaire, dont on doit se souvenir toute sa vie!
Rappel de l’utilité d’une séance d’humiliation publique
Puis se tournant, vers Maîtresse Sybille:
- Tu nous disais, attacher une grande importance à l’humiliation publique, comme facteur essentiel régissant le rapport entre la personne soumise et sa Maîtresse. J’en suis intimement persuadée. Aussi, dans mon esprit, un châtiment exemplaire devra comporter obligatoirement une humiliation publique.
- Bien entendu, très chère, tu as tout compris. La peur d’une telle humiliation pousse à une obéissance toujours plus grande. La punition physique effraie, certes, mais entre l’intimité du face à face, et celle de la mise à nu devant des tiers, la différence n’est pas mince. Vous avez vu la démonstration dans la rue tout à l’heure! delphine ne s’est pas rendu compte que nombre de passants ont souri devant le spectacle de son humiliation. Certains ont même pris des photos, tout en restant discrets. Cependant, je sais que delphine a pris conscience à quel point elle avait été humiliée. Elle a, aussi, réalisé, que cela pourrait être toujours utilisé contre elle, si on le jugeait pertinent.
Elle se tourna alors vers moi, d’ un regard perçant, en guise de défi, pour me confirmer qu’avec elle, tout serait possible.
Maîtresse Chloe lui répondit que c’était précisément là, où elle avait pris conscience de l’efficacité de ce mode de contrôle. De plus, elle a ajouté que ce spectacle lui avait procuré une grande jouissance.
Préparation d’une humiliation publique
Maîtresse Marie-Sophie était restée silencieuse. Elle semblait observait le comportement de son amie qui découvrait le monde du BDSM. Peut-être était-elle aussi un peu jalouse de voir que son amie essayait de se surpasser dans son rôle d’éducatrice? Ainsi, elle la provoqua, en voulant la mettre à l’épreuve:
- Tu serais capable, dès maintenant d’imaginer une humiliation publique pour delphine?
Je frémis en entendant ces paroles. Cette surenchère entre amies rivalisant de zèle ne pouvait que me nuire.
Maîtresse Chloe, n’entendait pas se laisser intimider aussi facilement, aussi, elle rétorqua :
- Ne t’inquiètes pas Marie-Sophie! J’ai déjà quelque chose en tête, mais puisque tu m’affrontes là-dessus, je suis même prête, à l’organiser immédiatement, si vous n’y voyez pas d’inconvénient.
Maîtresse Marie-Sophie parut un peu froissée de voir que son initiative avait été balayée aussi facilement. Cependant, Maîtresse Sybille en experte donna son feu vert, en s’expliquant.
- Si l’humiliation publique est un bon mode de fonctionnement. Il peut parfaitement être considéré, à tout moment, sans qu’il n’y ait eu faute à la clé, rien que pour le plaisir de mettre à l’épreuve le soumis. C’est le privilège de la Maîtresse. Donc, j’approuve pleinement la décision de Chloe si elle désire mettre à exécution l’humiliation publique qu’elle a imaginée.
Je n’avais pas mon mot à dire bien sûr. J’affichai un visage de chienne battue, qui n’échappa pas à Maîtresse Chloe.
- Oui, delphine, je te prépare une super humiliation publique, qui te fera le plus grand bien, et dont j’entends que tu m’en remercies séance tenante !
J’étais effaré, incapable de faire sortir un son de ma bouche pétrifiée.
Un peu plus de détails sur l’humiliation publique
Maîtresse Chloe ne l’entendit pas de cette oreille. Il fallait qu’elle pousse son avantage jusqu’au bout.
Je reçus une double paire de gifles, un flic flac retentissant, et une promesse d’une heure de mise à genoux, mains sur la tête après l’exécution de l’humiliation publique, à laquelle, de toute façon, je ne couperai pas.
J’obtempérai, une nouvelle fois résigné et vaincu:
- Je vous remercie, Maîtresse Chloe, de prendre en charge mon éducation pour mon plus grand bien.
Dans la foulée, après avoir manifesté d’un air radieux sa satisfaction à ce qu’elle venait d’entendre:
- Passons aux actes, donc! delphine, tu vas aller tout de suite à la boulangerie qui est juste à côté. J’y ai remarqué une jeune vendeuse à l’air facétieux. Je me fais peut-être une idée, mais je la sens bien. Tu vas y aller en portant une blouse, la plus féminine possible où sera inscrit dessus « Delphine, punie par Maîtresse Chloe ». Ensuite, tu lui remettras un petit billet que je vais écrire. Elle devra le signer, et peut-être même elle pourra y ajouter un commentaire.
Les autres jeunes dominatrices semblaient apprécier ce scénario. Maîtresse Marie-Sophie déclara:
- C’est génial, vraiment!
Ensuite, les jeunes dominatrices cherchèrent une des tenues les plus humiliantes possibles.
Choix d’une tenue par les jeunes dominatrices
Je ne fus pas surpris que leur choix s’arrête sur une tenue qu’une Maîtresse précédente avait laissé en « cadeau », une tenue de « punition », précisément.
Il s’agissait d’une très longue blouse rose bonbon, très voyante, au col très serré, boutonné de chaque côté sur le devant. Il y avait au moins dix gros boutons blancs qui se détachaient bien du rose flamboyant, avec en prime 5 boutons sur le côté qui enfermaient ma tête dans un carcan. En complément, il y avait aussi une très longue ceinture, nouée serrée qui amplifiait, ainsi, un ceintrage déjà conséquent .
Les demoiselles s’exclamèrent:
- C’est magnifique ! Du travail d’artiste, le succès est garanti quand on voit un tel chef d’oeuvre!
Elles étaient tellement en extase, que sur le moment, elles en oublièrent l’obligation de remerciement de rigueur, ce dont je ne me plaindrai pas.
Maîtresse Sybille estima qu’il n’était pas question de perdre du temps à broder la marque d’humiliation inscrite sur la tenue. Elle ajouta qu’il serait plus judicieux de coller une étiquette sur laquelle elles auraient écrit en grosses lettres noires. Cette proposition fut approuvée sans difficulté. Maîtresse Marie-Sophie se chargea de l’étiquette pendant que Maîtresse Chloe rédigeait son mystérieux billet .
Maîtresse Chloé, de plus en plus, diabolique
Ensuite, elle le tendit fièrement à Maîtresse Sybille, qui se mit à le lire à voix haute:
- Mademoiselle, la boulangère, je viens de punir ma femme de service, Delphine, que j’ai surprise, sans qu’elle porte sa tenue de rigueur, comme si elle en avait honte! Ainsi, je l’envoie chez vous en cette tenue de punition, pour lui faire passer l’envie de me désobéir. Je vous serai reconnaissante de bien vouloir signer ce petit billet attestant de votre lecture pour que j’aie la preuve qu’il vous a bien été remis. Libre à vous d’y ajouter un commentaire par ailleurs. Bien à vous,Maîtresse Chloe .
Maîtresse Chloe s’adressa à moi:
- Ne t’avise surtout pas de ne pas remplir ta mission, en signant à sa place , car je te suivrai discrètement et observerai la scène; sache qu’il t’en couterait encore si tu prenais ce risque.
Maitresse Marie-Sophie de plus en plus stupéfaite par l’assurance de son amie avoua:
- Décidément, tu as tout prévu!
Puis elle ajouta :
- Mais tu penses vraiment que la boulangère va jouer le jeu? Et dans le cas contraire qu’arrivera-t-il?
- eh bien, comme tu le dis si bien, j’y ai pensé. En fait, cela sera une humiliation supplémentaire pour delphine. Elle devra insister pour qu’elle accepte de signer mon billet, sans quoi elle expliquera que son refus l’exposera à une sanction beaucoup plus sévère encore.
- En effet, tu es vraiment diabolique, je n’ai plus rien à ajouter!
Début d’une nouvelle vie de soumission avec ces trois jeunes dominatrices
Maîtresse Sybille qui n’avait pas caché sa grande satisfaction à l’énoncé du plan, décréta, d’un ton sans réplique :
- delphine, en sortant de la boulangerie, tu iras à la rencontre de jeunes femmes et tu leur demanderas de te prendre en photo dans ta ravissante tenue de gala. Je veux 6 photos. Tu leur donneras ce numéro pour que je réceptionne les photos, et surtout tu t’adresses très poliment à ces demoiselles. J’attends avec impatience leurs commentaires, car celles qui accepteront ne se priveront pas de cette jouissance en prime.
Maîtresse Chloe éclata de rire, en disant:
- moi non je ne m’en priverai pas non plus, je prendrai soin de ne pas en perdre une miette!
Enfin, Maîtresse Marie-Sophie, me tendit autoritairement mon humiliante tenue en persiflant :
- Je suis gentille, je vais t’aider à la boutonner correctement, surtout le col qui doit être strictement fermé.
Une nouvelle épreuve allait donc commencer marquant le début de ma nouvelle vie de soumission, sous l’autorité de ces trois nouvelles jeunes dominatrices, dont j’ignorais encore l’existence il y a moins de 24 heures.
Tellement nul…
et la nullité du commentaire se passe de commentaire!