De l’autre côté de la table, dans ce café du 11è, elle me contemple avec un amusement cruel dans le regard. Elle a la quarantaine élégante, un peu trop maquillée peut-être mais ça lui va bien. Elle s’est habillée pour la circonstance, tailleur strict, jupe aux genoux, ses bas ont crissé quand elle a croisé ses jambes en s’asseyant devant moi. Escarpins parfaitement vernis, les cheveux tirés en arrière pour accentuer la sévérité de son visage. Cette Maîtresse domina tient, immédiatement, à poser les règles.
Deux semaines au service d’une Maîtresse domina!
Quand j’ai vu sa photo sur le site Slave-Selection , j’ai immédiatement flashé sur elle. L’expression digne pleine de perversion, des yeux bleus incroyablement claires et une poitrine affolante. Massive, parfaitement tenue par je ne sais quel stratagème mais peu importe. J’avoue avoir un faible, voire une obsession pour les gros seins. De plus, quand elle est arrivée, j’ai pu admirer son énorme fessier moulé dans la jupe, je ne l’avais jamais vu jusqu’ici.
Nos échanges ont duré un certain temps, les maitresses sont méfiantes de nos jours, j’ai dû satisfaire ses exigences car je suis là aujourd’hui. Notre premier rendez-vous en chair et en os.
Je suis terriblement intimidé. Après avoir bafouillé un lamentable bonjour, je garde le silence, ne sachant quoi dire. Je suis terrifié. Jusqu’ici, je ne ressentais qu’une terrible excitation à l’idée de la voir. Depuis hier, le moment où nous avons enfin décidé de nous rencontrer, j’enchaine de terribles érections douloureuses que j’ai bien du mal à faire passer. Par défi, j’ai décidé de ne pas me masturber pour me soulager. Et pourtant, dieu sait que j’en ai envie. Mais je tiens à me présenter à son service les couilles pleines. Et puis cela maintient mon excitation intacte, un excellent moyen de repousser la peur qui monte en moi.
- Donc nous sommes bien d’accord, commence-t-elle sans politesse inutile. Aucun tabou, aucune limite, aucun mot de passe. Durant deux semaines tu seras à mon service. Je pourrais t’utiliser et m’amuser avec ton corps comme bon me semble ?
Une vague de froid remonte en moi. Je hoche la tête en signe d’assentiment.
- Tu as une langue j’espère.
- Oui Madame.
Madame définit les règles pour les deux semaines!
Elle a insisté pour que je l’appelle ainsi, elle n’aime pas le mot « Maîtresse ».
- Nous sommes bien d’accord donc ?
- Oui Madame.
- Je préfère répéter ce que nous nous sommes dit pour éviter tout malentendu. Tu seras mon esclave à demeure, tu seras sous contrainte en permanence, sous cage de chasteté, enfermé ou immobilisé dans une camisole la plupart du temps. Tu auras pour tâche de faire le ménage quand je ne serais pas là. Pour le reste, tu me serviras de toilettes, tu t’occuperas de moi avec ta langue aussi longtemps que je le désire, comme j’adore cela, ça peut durer des heures. Tu auras intérêt à avoir de l’endurance. Et bien sûr tu me serviras de défouloir. J’ai un métier stressant vois-tu, j’aime me détendre en torturant mes proies. Je suis une sadique, j’éprouve une intense jouissance à infliger la douleur ou la terreur à mon soumis. C’est comme ça, autant l’accepter non ? Je pourrais te prêter à des amies si j’en ai envie aussi, certaines sont bien pires que moi. Tu auras une demi-heure le matin pour manger et te laver, une demi-heure le midi et une demi-heure le soir. Le reste du temps, tu ne seras pas libre de tes mouvements, tu seras ma chose. Tu as fait ta prise de sang ?
Et ultime test imposé par cette Maîtresse domina!
Je la sors de ma poche et lui tend, tout fier. Elle la lit en hochant la tête.
- C’est bien. Ne te fais pas d’idées hein ! Si je t’ai demandé un test pour les MST, c’est surtout pour mes amies qui parfois aiment utiliser le sexe d’un soumis, ce n’est pas mon cas, autant te le dire tout de suite. Tu es toujours partant?
Un pauvre petit oui, c’est à peine si j’ai pu l’articuler. Mais le désir est plus fort que la peur.
- Très bien. Mais ce n’est pas encore gagné. Ce soir, tu vas subir un test. SI tu réussis, je te garde, si tu échoues, je te jette. Allez viens, je n’habite pas très loin.
Je règle l’addition et je la suis dans la rue, les jambes en coton, le regard rivé sur ses grosses fesses qui ondulent sous la jupe devant moi.
Nous n’avons jamais parlé de test auparavant. Qu’est-ce que cela peut être ?
Nous marchons peu de temps pour arriver au pied d’un bel immeuble Hausmanien. Dans le petit ascenseur qui grimpe au dernier étage, je me retrouve collé à elle. Son parfum inonde mes narines, j’ai toutes les peines du monde à ne pas fixer sa poitrine.
- Je te l’ai déjà demandé mais tu n’es pas du genre à réclamer sans arrêt j’espère.
- Non, Madame.
- Parce que si j’ai envie de te laisser enfermé dans une cage ou un placard pendant une journée entière, il faudra l’accepter sans moufter. C’est que j’aurais autre chose à faire !
- Oui Madame.
Entièrement nu, dans son appartement, dès notre arrivée!
Elle a dit qu’elle avait un métier stressant. Dans la finance ? Au vu de son appartement, elle doit très bien gagner sa vie. Vaste, élégant, coûteux. C’est déjà pour moi un ravissement de savoir que je vais passer les deux prochaines semaines ici. J’ai terriblement envie de satisfaire cette femme, d’être à la hauteur. Ma volonté se raffermit. Je suis capable. Bien sûr que je suis capable.
- Mets-toi nu, me lance-t-elle négligemment. Et mets tes vêtements dans ce sac.
Il s’agit d’un sac poubelle!
- Rassure-toi, dit-elle avec un petit sourire. Je ne vais pas les jeter.
Puis elle disparait dans une pièce au fond du couloir.
Je me déshabille donc. J’ai fait attention avant de venir, je me suis rasé le pubis et les jambes comme elle me l’a demandé ainsi que la poitrine. Je suis allé chez le coiffeur pour avoir les cheveux le plus court possible. Je me retrouve donc frissonnant dans le plus simple appareil au milieu de l’entrée, mes deux mains cachant mon sexe tel un misérable.
Madame rigole en me découvrant ainsi.
- Enlève tes mains, dit-elle. Tu es attardé ou quoi ?
Je dévoile donc mon anatomie non sans rougir.
- Ah mais je vois que la nature t’a bien pourvu, tant mieux pour moi. Il y aura plus de chair avec lesquels m’amuser.
La phrase emballe mon cœur. Qu’entend-elle par-là ?
- Allez suis-moi!
Découverte de la salle de torture de cette Maîtresse domina
Elle me guide vers la pièce du fond, ses talons claquant sur le parquet, ses bras crissant entre ses cuisses.
Je découvre une pièce qui provoque chez moi un mouvement de recul. Ce n’est pas un donjon classique mais bel et bien une salle de torture. La quantité d’instruments suspendus aux murs est impressionnante. « Paddles » en tout genre, fouets, pinces, beaucoup de matériel médical également, des cordes, des courroies. Et une table au centre de la pièce avec une sorte de cadre en fer grimpant des quatre coins.
- Allonge-toi sur cette table à plat ventre, ordonne-t-elle !
Est-ce là l’épreuve dont elle parlait.
- Si tu résistes aussi longtemps que je l’exige, tu auras passé le test. Sinon, je n’ai que faire d’une lopette à mon service.
Je m’exécute presque comme dans un rêve et je m’allonge comme cette Maîtresse domina me l’a demandé.
- Un peu mieux centré, place tes jambes mieux que ça!
Je me rends compte qu’il y a des emplacements avec des sangles pour les jambes, je rectifie donc la pose.
Les sangles se referment rapidement sur mes cuisses, me verrouillant à la table. Elle ramène, ensuite, prestement mes bras dans le dos pour les enfermer dans un manchon en cuir qu’elle resserre à la manière d’un corset, collant mes coudes, impitoyablement. Puis elle enserre mes chevilles dans des sangles, chacune étant ramenées vers l’avant de la table et attachées à l’un des piliers en métal, me forçant à me cambrer en arrière à l’extrême dans un hogtie devenant instantanément pénible. Je ne suis pas très souple, l’effort est donc douloureux.
Attaché par Madame à une table, avec muselière et écarteur de mâchoire
Elle vient ensuite se positionner devant moi pour me mettre une muselière avec un écarteur de mâchoire me forçant à garder la bouche ouverte. Elle fixe ensuite la muselière à un montant du cadre situé à l’arrière, m’obligeant à rejeter la tête en arrière. La position est déjà intenable.
- Je vois de la peur dans tes yeux, dit-elle en souriant. Tu ne vas pas déjà craquer n’est-ce pas ?
Je fais non de la tête.
- C’est bien.
Elle passe sa main sous jupe et l’enfonce dans sa culotte pour la ressortir aussitôt, deux doigts tendus vers moi.
- Regarde comme je suis déjà excitée!
Et elle m’enfonce les deux doigts dans la bouche, tartinant longuement ma langue de sa mouille.
- Tu aimes ça?
Je fais oui de la tête.
- Alors, je vais te faire un cadeau.
Elle disparait un court instant et revient avec une culotte sale dans les mains.
- La semaine dernière, je suis restée 48h d’affilée à travailler au bureau, je n’ai pas pu changer de culotte. Tu as de la chance, je ne l’ai pas encore lavé.
Et elle me la fourre dans la bouche puis entoure ma tête d’un foulard serré pour la maintenir en place.
Madame, impitoyable Maîtresse domina!
Je ne sens rien sur le moment mais la salive s’accumulant, un goût âcre ne tarde pas à envahir mes papilles. Je n’ai pas trop le loisir de m’y attarder. Madame est décidément très active. Elle passe dans mon dos et enserre la base de mes couilles à l’aide d’une fine cordelette qu’elle attache à l’un des montants à l’arrière et elle tire sans ménagement.
Pris par surprise, je pousse un cri de panique et de souffrance. Cette Maîtresse domina s’en moque éperdument et continue de plus belle jusqu’à ce que la cordelette soit tendue dans les airs. Mes couilles ne tardent pas à gonfler et durcir. Elle les tâte du bout du doigt.
- Elles vont bientôt devenir toute bleues et hyper-sensibles. Le meilleur état pour jouer avec, dit-elle avec satisfaction.
Elle s’accroupit et attrape quelque chose sous la table. En fait, il s’agit d’une petite trappe située sous mon sexe qu’elle tire dedans d’une main ferme.
- Il est trop mou, tu peux bander sur commande ?
Bander dans cette position ? J’ai déjà mal partout !
Elle me décalotte et commence à me masser le gland d’une main experte, de Maîtresse domina. L’excitation est plus forte que tout et je sens mon membre se gorger et grossir pour devenir aussi dur que du béton.
- Voilà, c’est bien.
Mais toujours d’accord pour continuer le test!
Elle satisfaite. Ce qui est bien. Je me raccroche à cette idée pour ne pas craquer. Elle manipule quelque chose puis je sens quelque chose de froid et de mouillé au contact de mon urètre. Comme une tige fine.
Un plug d’urètre ! J’en suis sûr ! Cet instrument m’a toujours terrifié. Elle l’a préalablement huilé et elle l’enfonce dans mon petit trou en tenant ma verge fermement. Je gigote comme un damné en couinant mais rien ne l’arrête. Bientôt, je me retrouve avec un bâton planté dans ma bite, la maintenant à la verticale sous la table.
Madame se redresse et me contemple avec les yeux brillants.
- Alors ? Toujours partant ?
Je fais oui de la tête, par bravade, même si je n’en mène pas large.
- Et maintenant, tu es toujours partant ?
Elle actionne un petit boitier sur le côté que je n’avais pas vu. Une décharge modérée me traverse le sexe et m’arrache un hurlement étouffé. Elle attend ma réponse. Je hoche de nouveau la tête. Je veux réussir.
- Ce boitier envoie des décharges régulières de différentes intensités, il peut les enchainer pendant deux minutes et ne rien faire pendant une heure ensuite. Pour que la décharge soit toujours une surprise. Je vais te laisser comme ça pendant le reste de la journée, j’ai des courses à faire. Je devrais revenir dans deux ou trois heures ou peut-être très tard si je croise des copines et que je vais au restaurant. Amuse-toi bien!
Retour de ma Maîtresse domina, avec une jeune femme
Elle me dépose un baiser sur le front et quitte la pièce en faisant onduler son gros derrière, me laissant seul à mon tourment.
La position est vite intenable, mes muscles crient leur souffrance, bientôt les crampes apparaitront sans parler de mes couilles qui sont de plus en plus douloureuses. Certaines décharges, trois déjà depuis qu’elle est parti, sont bien plus intense que la première et me laisse la bite en feu.
Trois heures ? Voire une partie de la nuit ? C’est impossible ! Jamais je ne tiendrais ! Ce test est impossible !
C’est au bout d’une demi-heure que j’entends la porte d’entrée claquer et des pas claquer sur le parquet. Madame apparait avec un grand sourire avec derrière elle une petite asiatique toute fine à l’air très sage.
- Tu as eu peur dis-moi ? J’ai vu la terreur dans tes yeux mais tu as tenu bon, tu n’as pas abandonné, je pense que tu es digne d’être mon esclave. Qu’en pense-tu Naomi ?
- Il n’est pas très beau.
- Ça n’est pas ce qu’on lui demande n’est-ce pas ?
Réussite du test!
L’asiatique tourne autour de la table pour inspecter mon corps, je la suis du regard en me tordant le cou. Mes couilles l’attirent immédiatement. Elle les attrape dans sa petite main et les serre sans pitié.
La douleur est terrible, elle remonte dans mon ventre avec fulgurance. Je gémis, je gesticule dans mes liens autant que je le peux mais ça ne l’arrête pas le moins du monde. Elle continue de les malaxer avec délectation alors qu’elles sont tendues à l’extrêmes et sans doute bleuâtres d’apparence.
- Et si on le laissait comme ça, demande Naomi ? Mais qu’en plus, on lui administre un lavement de trois litres et on le force à avaler la même chose ?
Madame n’a pas menti, ses amies sont bien pires qu’elle.
Je l’entends refuser avec soulagement.
- Non, c’est trop tôt. Il n’a pas assez d’endurance encore. C’est juste un test.
- Je pourrais l’utiliser comme toilette ? J’ai une grosse envie.
- Bien sûr.
Et elle commence à me libérer.
Le début de mon périple ne fait que commencer.
A suivre…