Un apprenti soumis très sage (5)

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J’étais là, seul sur les carreaux froids, couverts de boue et le sexe à l’air, totalement hébété, totalement perdu et l’esprit encore embrumé. J’en avais le tournis.
Quand soudain, un bruit de pas dans le couloir vint me provoquer une décharge d’adrénaline immense, me mettant dans un mouvement de panique insoutenable! Ce n’était pas le bruit des talons de ma Maîtresse, mais bien ceux de ma collègue qui se dirigeait vers moi.  Elle allait bientôt être au niveau de la porte.
  • Hé ho, tu es là?
Je me retrouvais dans la plus mauvaise posture qui soit. En effet, j’étais recouvert de boue comme si je portais sur la peau un maquillage de camouflage digne des plus palpitants films de guerre. Défroqué, mon sexe à l’air témoignait de mon excitation la plus intense. J’avais été laissé là dans mon désarroi, condamné à la frustration. Cependant, je repris bien rapidement mes esprits en entendant l’arrivée de ma collègue dans le couloir.

Echappe de peu à l’humiliation!

 

soumis
Je fus, d’abord, tétanisé, comme un lièvre face aux phares d’un semi-remorque, la bouche grande ouverte et en état de totale sidération. Ensuite, je reçus une colossale décharge d’adrénaline. Mon palpitant semblait vouloir s’envoler tant il battait puissamment dans ma poitrine, me remettant en un quart de seconde les idées en place.
Comme un instinct de survie, moi qui étais alors dans tous mes états en quasi transe sous l’effet de ma cruelle tortionnaire, grisé au plus haut point par l’excitation et l’ivresse des sens, je me suis ressaisi en un instant pour ne pas me retrouver dans une position hautement délicate. Qu’allai-je pouvoir raconter à ma collègue ? Quelle serait sa réaction en me voyant ainsi dénudé et sale comme un cochon ? C’était inimaginable pour moi.
Ni une ni deux, je rassemblai mes forces et je commençai à hurler dans sa direction :
  • Stop !!! N’avance pas s’il te plaît ! Je, je suis en train de me changer !
Je transpirais à grosses goûtes. Mon angoisse était plus que palpable…
  • Très bien, je voulais juste te dire que je pars faire une petite course. Du coup je ferme. N’oublie pas de rouvrir la boutique quand tu auras fini ahahah
  • Heu ok pas de problème !

Esclave soumis au désir de ma patronne!

Ouf, je m’en tirais plutôt bien! Ma collègue n’avait pas besoin de connaître ce petit secret qui me liait à ma patronne. Je n’avais plus qu’à filer me débarbouiller au lavabo en quatrième vitesse. Mes jambes étaient, encore, chancelantes suite à l’épisode qui venait de se passer. J’avais par chance laissé dans mon casier un vieux pull que j’avais laissé trainer là un jour. Il ne sentait pas la rose mais il valait mieux ça. J’avais vraiment du mal à me remettre de ce choc, en moi. En effet, je crois que, dans ma tête, j’étais prêt à vivre une soumission absolue, sans barrière. Cependant, dans les faits, je me rendais bien compte, malgré moi, qu’il valait mieux parfois savoir poser quelques limites.
Je poursuivais tant bien que mal cette semaine,, un peu troublé par la perversion de cette femme qui hantait désormais mes nuits. Pour le coup, j’étais craintif, je le concède volontiers, à l’idée de me rendre à cette convocation qui aurait lieu à son domicile. Je me demandais à quelle sauce j’allais être mangé. Aussi si mon désir pour elle n’était pas si profond, j’aurais immédiatement annulé tant j’avais peur de ce qu’elle était capable de me faire.
En fait, j’étais devenu esclave, soumis à mon désir pour elle, de sa manière si décontractée de me parler de façon hautaine et de me réduire à l’état d’animal souillé sous sa botte. Je ne pouvais me résoudre à renoncer à cette chance d’être son soumis. En effet, j’attendais depuis si longtemps de rencontrer une Femme aussi exigeante et déterminée! Son simple regard imposait le respect et elle semblait être faite pour régner.

Rendez-vous au domicile de ma Patronne, Maîtresse dominatrice

Ce bouleversement en moi était si fort que je me demandais parfois si c’était bel et bien réel. Comment une Femme pouvait-elle, ainsi, avoir un tel pouvoir sur moi? Avec autant de naturel et de classe, elle était l’incarnation même de la Maîtresse dominatrice dont je rêvais depuis si longtemps. Chaque soir, seul sous mes draps, je me repassais sans cesse ses paroles dans ma tête. J’imaginais l’acuité de son regard, ses mains se poser sur mon corps, et je m’endormais en rêvant que je devenais sa propriété, son fidèle esclave…
Aussi le soir venu, je mis ma plus belle chemise et me rendis sur le lieu du rendez-vous en périphérie de la ville. Il s’agissait d’une magnifique résidence bordée de cyprès qui respirait le luxe, bien loin du cadre spartiate et plus exigu de ma chambre de bonne de l’époque. C’était un monde que je ne connaissais pas et qui rendait le charme glacial de ma fortunée geôlière, encore plus captivant et mystérieux.
Après avoir pris une grande et profonde respiration, je jetai, mécaniquement, un regard sur mon portable pour vérifier une énième fois la localisation. J’étais très angoissé mais surtout pris d’une passion dévorante qui guidait ma volonté. Avant même de poser mon doigt sur l’interphone, j’entendis une voix féminine à travers l’appareil:
  • C’est ouvert!
Je pénétrai, alors, fébrilement, dans la demeure, ne sachant trop où aller. Aussi, je restai sur le pas de la porte, quand soudain, un bruit sec de talons résonna dans le corridor. Ça y est, j’allais voir ma Maîtresse dominatrice! J’hésitais à déjà me mettre à quatre pattes pour ne pas la décevoir.

En string, totalement soumis, dans l’attente de ma Reine!

Quelle surprise pour moi quand je vis s’avancer une parfaite servante, à la place de ma propriétaire. Elle portait une tenue de soubrette avec un tablier en dentelle qui laissait apparaître décolleté et formes généreuses. C’était une belle jeune femme rousse, de peut-être tout juste trente ans! Elle tenait dans ses mains à plat un plateau argenté.
  • On vous attend dans le salon, veuillez enfiler ceci avant!
  • Bonjour Madame, oui heu je, tout de suite!
Sur le plateau, il n’y avait qu’un simple vêtement, un simple string de cuir noir.
A peine l’avais-je pris en main que la douce servante était déjà repartie. Je me posais mille questions à la seconde, où avais-je mis les pieds ? Qui était cette jeune femme qui venait de m’accueillir de cette si étrange façon ? Qui m’attendait derrière la porte de ce salon ? Qu’allait-il m’arriver encore de plus déstabilisant ?

Sans réfléchir, je me déshabillai. Seul dans le couloir, je me retrouvai pieds nus sur ce carrelage froid. J’enfilai ce string très avilissant avec une certaine excitation. La sensation encore inconnue de la ficelle entre mes fesses me faisait me sentir soumis et offert avant même d’être en face de ma Reine.

J’étais maintenant bien trop engagé pour faire demi-tour. Ainsi, je ne renoncerai pas à être son soumis. Cependant, j’allais bientôt me rendre compte que je n’avais encore rien vu…
à suivre
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