Ma nouvelle vie avec ma Maîtresse domina
Parfois, je sentais le lacet situé derrière ma tête se défaire. Mon nouveau visage se desserrait, quittant ma tête. Je le voyais tout aplati dans la main de ma Maîtresse domina, puis posé quelque part dans l’appartement, totalement inerte comme une chose sans vie. Je sentais alors la chaîne de mon coup me tirer jusqu’à la salle de bain. C’était l’heure de la toilette, le seul moment de la journée où j’aurais pu redécouvrir cette image de moi que j’avais toujours vue. Cependant, il n’y avait pas de miroir et cette image n’allait devenir plus qu’un vieux souvenir.
Je constatai qu’il n’y avait en moi aucune forme de résistance. C’était comme si j’avais toujours attendu ce mode de vie. Je m’y adonnais totalement, dépourvu de toute ambition personnelle. Mon contentement ne passait plus que par le contentement de ma Maîtresse domina qui était devenue mon unique contact avec le monde extérieur. Il aurait fallu un incendie pour réduire et peut-être mettre fin à son emprise. Cependant, j’aurais alors tout perdu de son monde, le seul capable de me guider.
A mesure que les jours passaient, je commençais à tout connaître d’elle. J’évoluais dans une réalité charnelle peuplée de ses formes et de ses odeurs. Mes principales occupations consistaient au toucher de sa peau que je pouvais lécher et sentir, mais ne jamais toucher de mes mains sans porter de gants. Bien qu’épuisé, je devais parfois continuer à la lécher pendant une heure ou deux. Ensuite, la tirette de ma bouche se refermait et j’étais autorisé à demeurer à ses côtés, en position de repos.
La vie était devenue belle !
Son odeur me parvenait indéfiniment. Elle affluait jour et nuit à travers les deux petits trous de ma cagoule, jusqu’aux narines. Son appartement en était rempli. Je dormais même dans une corbeille remplie de ses culottes sales que j’utilisais comme oreiller. J’humais toutes sortes d’odeurs en dormant. Ainsi, j’avais l’impression de composer avec elle comme si je n’étais plus que le prolongement de son corps. Elle s’exprimait à travers moi. Je vibrais comme les cordes d’un instrument. La vie était devenue enfin belle.
Un jour, elle est sortie de chez elle, me laissant derrière elle comme toujours. J’étais inquiet qu’elle ne disparaisse longtemps. En effet, je restais enchaîné dans la pénombre à l’attendre. Elle revint quelques heures plus tard. Je l’entendis s’approcher. Elle ouvrit les tirettes de mes yeux. Lorsque ceux-ci se furent habitués à la lumière, je vis qu’elle tenait entre ses mains un paquet qu’elle me demanda d’ouvrir.
Le godemichet
Dedans, je découvris un gros godemichet, relié à une ceinture. Quelques minutes plus tard, elle revint avec cet objet, attaché autour de la taille cette fois-ci. Elle me demanda de me prosterner. Tandis que j’étais incliné à quatre pattes, tête contre sol, je sentis qu’elle tirait par derrière sur mon plug anal. J’ai ensuite senti quelque chose d’autre s’engouffrer et glisser longuement à sa place. Je me sentis un peu humilié quand je réalisai ce que c’était.
C’était bon mais j’avais du mal à respirer à cause de mon nouveau visage. Je faillis pleurer au moment où elle me griffa le dos et les fesses. Quand elle eut fini, je m’allongeai dos au sol et je regardai un moment le plafond. J’aurais tellement aimé pouvoir jouir. Mon pénis était toujours cerclé de barreaux. Je l’aurais suppliée de me les enlever si ma bouche ne s’était pas trouvée tirette fermée. J’avais l’impression de heurter le plafond tellement mon désir était intense. Les chaînes que je portais ne me permettaient même pas de porter mes mains jusqu’aux barreaux pour tenter de les ouvrir.
Elle revint, me marcha dessus avec ses talons pour passer de l’autre côté. Sur une des poutres, une araignée tissait sa toile pendant qu’une mouche se débattait pour en sortir. Ma Maîtresse domina s’approcha de moi, je sentis à nouveau ses doigts sur mes paupières et les tirettes de mes yeux se refermèrent sur cet univers prédateur. Dans l’obscurité, elle m’ordonna de regagner ma corbeille.