Le manager de demain (1)

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La chef de magasin, jolie trentenaire

Tout d’abord, je tiens à préciser que j’ai, réellement, eu l’occasion d’observer ce que je vais vous raconter, au cours de mon dernier emploi. Pour des raisons évidentes de confidentialité,  j’ai changé quelques détails comme les prénoms des protagonistes de mon histoire ou encore le nom de la ville.

Dans mon ancien travail, j’avais un lien plus ou moins direct avec la vente de caméras de sécurité connectées. Ces caméras étaient vendues dans des magasins spécialisés un peu partout dans la région Rhône-Alpes, en l’occurrence. Dans le cadre de ma profession, je devais visiter, régulièrement, ces magasins. Un jour, au cours d’une de mes visites, je notai quelques détails étranges dans l’organisation et dans le comportement des employés du magasin.

En fait, dans chacun des points de vente, on retrouvait la même organisation.  Ainsi, il y avait un organigramme assez similaire : un chef de magasin et deux à quatre vendeurs permanents. Or, lors de ma visite dans le magasin d’Annecy (définitivement pas Annecy en vérité, mais vous avez compris le truc de la confidentialité !), je constatai que l’organigramme était, légèrement différent : UNE chef de magasin, deux vendeurs hommes et jeune vendeuse stagiaire.

La chef de magasin se prénommait Valérie. C’était une jolie trentenaire, ambitieuse avec un physique qui rappelait les beautés venues des pays Baltes. Les vendeurs devaient avoir une quarantaine d’années et la jeune la vingtaine.

Accueilli par la jolie chef de magasin !

Lors de mon dernier passage dans cette agence, j’avais noté que les vendeurs avaient fait preuve d’une déférence très particulière envers leur patronne. En général, dans les autres magasins visités, l’ambiance était plutôt amicale. Dans ce magasin, on pouvait voir que les employés étaient, infiniment respectueux de la hiérarchie. Ils semblaient être aux petits soins avec leur patronne.

Son accueil, en cette fin d’après-midi-là, était d’une simplicité tout à fait habituelle, mis à part qu’elle me tutoyait sans me connaitre :

– Salut Valentin, tu veux un café ?

– Volontiers, après deux heures de routes pour venir, je ne crache pas dessus.

Elle m’accompagna alors à la machine, disposée dans un angle du magasin et lança deux cafés, se réservant le premier.

– Bon qu’est-ce que tu viens m’installer dans mon magasin ?

– Comme indiqué par mail, une caméra fictive de présentation, elle sera positionnée ici avec un manuel pour que tout le monde puisse comprendre son fonctionnement. Je ne vous dérangerai pas longtemps, si je peux juste vous emprunter une chaise pour la monter en haut du mur. Et un de vos gars pour m’aider à décharger l’auto des boites et des manuels.

– Ok, lâcha-t-elle avant de siffler.

Spectacle très surprenant après la fermeture du magasin !

Les trois vendeurs sortirent des bureaux et de derrière le comptoir au garde à vous. Elle claqua deux fois des doigts et sans un mot ordonna du bout des ongles aux deux hommes de m’aider dans ma tâche.

Sans broncher les deux vendeurs vinrent me demander en quoi ils pouvaient être utiles. La « maîtresse des lieux », pour ainsi dire, retourna à son bureau.

Le reste de l’après-midi se passa presque normalement, si ce n’est le ton vindicatif récurrent que prenait la chef de magasin pour demander quelque chose à ses collaborateurs. Suite à mon expérience avec Marie (dont vous connaîtrez peut-être la fin plus tard), une idée me vint. Je décidai  de remplacer la caméra fictive par une vraie et de la connecter à mon téléphone. Ce genre d’initiative pouvait me coûter mon poste. Je pouvais même encourir une action en justice. Cependant, la curiosité l’emporta. Je fis mon manège et je quittai l’agence quelques minutes avant que le rideau de fer ne se ferme. Je pris ma voiture et je m’éloignai de quelques pâtés de maison pour stationner ma voiture sur un parking. Je décidai d’activer la caméra.

Ainsi, je vis apparaître à l’écran l’un des vendeurs qui baissa le rideau de fer. Pendant ce temps là, je vis le deuxième vendeur apporter un fauteuil de salon et l’installer au milieu du magasin. L’unique jeune femme du groupe des vendeurs, la stagiaire, vint quant à elle immédiatement se prosterner devant le fauteuil, à genoux, le front contre terre et les mains devant. En moins d’une minute, les deux vendeurs vinrent se positionner de la même manière face au fauteuil vide. La porte du bureau de la directrice s’ouvrit alors et un spectacle qui restera longtemps dans ma mémoire commença.

Nous verrons si j’aurai l’opportunité de vous le raconter.

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