Maîtresse Margot, installation de son nouveau soumis (4)

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L’aspect intérieur de l’endroit était le reflet de l’aspect extérieur. Une maison bourgeoise au style un peu désuet, qui évoquait une période passée où l’ordre et la discipline étaient, sans égale, avec les mœurs actuelles. Le mobilier, très cossu, vaudrait probablement une fortune chez les antiquaires les plus prisés. Ce mobilier laissait entrevoir de nombreuses possibilités en termes d’attaches et punitions en tout genre pour les soumis de la Maîtresse des lieux. Les poutres apparentes et les vieux radiateurs en fonte aussi semblaient à même de remplir ce type d’offices.

A genoux aux pieds de Maîtresse Margot…

 

soumis

Dans le salon, Maîtresse Margot s’installa confortablement dans un vaste fauteuil en cuir noir tandis qu’elle montrait du doigt le sol devant elle.

  • A genoux!

Avec un « oui Maîtresse » humble, Pierre s’exécuta.

  • Tu as fait un choix que tu ne regretteras pas en acceptant ma proposition. Pendant que « lopette » décharge et ouvre tes affaires, je vais t’expliquer les règles de la vie ici.  Ton nouveau nom de soumis est « puceau ». Lorsque nous serons seuls ici ou entourés de gens dans le secret, tu ne répondras qu’à ce nom. Lorsque nous serons dans une situation ou l’emploi de ton nom de soumis n’est pas convenable, j’utiliserai ton prénom. De ton côté, tu devras toujours m’appeler Maîtresse en privé et dans les circonstances adéquates. Dans le cas contraire, tu t’en tiendras à Madame. Tu as compris, puceau ?
  • Oui Maîtresse!, déclara simplement Pierre, ravi de l’humiliation que lui faisait ressentir sa nouvelle dénomination.
  • Sache que j’ai beaucoup hésité entre deux noms. J’ai aussi voulu te nommer « petite bite », mais je pense que ce fait est apparent de lui-même. Je saurai exposer ce fait dans des comités choisis en certaines circonstances, sois en sûr, puceau.

De nouveau, Pierre était pivoine.

…pour des explications sur les règles de sa nouvelle vie!

 

  • Tu me dois respect, obéissance et honnêteté en toutes occasions. Tout manquement sera sévèrement puni. Tu en as eu une idée hier. Ce soir, tu m’écriras l’emploi du temps précis de tes journées. Sache que je déciderai de l’heure à laquelle tu devras être impérativement rentré ici le soir. Lorsque tu seras à l’extérieur de mon domaine, rien dans ton apparence extérieure ne pourra laisser entrevoir ta condition. Toutefois, tu seras amené à porter secrètement des marques de soumission. La cage de chasteté que tu devras porter en permanence ne sera que l’une d’entre elles.
  • Lorsque tu seras ici, tu devras porter les vêtements et accessoires que je t’imposerai. Je vais te faire confectionner un collier de soumis sur-mesure, fermé par un verrou, que tu mettras le soir en rentrant et que je t’ôterai le matin juste avant ton départ. Ainsi, tu n’oublieras jamais ton statut.
  • Concernant le studio, tu y auras tout ce dont tu as besoin. Il constituera ta cellule de soumis lorsque je n’aurai pas besoin de tes services. Je t’enfermerai dedans avant la nuit et t’en libérerai le matin. Je te rassure tout de suite, une clé d’urgence est disponible à l’intérieur, sous une vitre à briser. Il y a également un bouton d’urgence pour m’appeler ici en cas de problème très grave. Je me soucie de ta santé, cela va de soi.
  • Je te préviens d’avance que tout manquement dans l’utilisation de ces dispositifs d’urgence sera sévèrement réprimé.
  • Comme je te disais tout à l’heure, tu auras tout confort dans le studio. Il y a un téléphone qui te permettra de passer les appels qui te seront nécessaires. Je peux écouter et suivre tous les appels que tu passeras, bien entendu.
  • Tu as également un accès à Internet. J’ai installé un contrôle parental afin que ton esprit de petit puceau ne puisse pas aller vagabonder dans des lieux interdits. Comme avec le téléphone, je peux tout suivre de tes activités sur Internet.
  • Sache que je dispose d’un interrupteur général pour le studio qui me permet de couper toutes les lumières à l’extinction des feux. Il va de soi que c’est moi qui décide également de l’heure de ton coucher et de ton lever. Le studio dispose également d’un interphone par lequel je peux te donner des ordres, et de plusieurs caméras qui me permettent de t’épier. As-tu des questions ?

Très excité par cette liste de contraintes!

 

Un peu assommé et très excité par cette liste de contraintes et de moyens de contrôle, Pierre ne put que répondre :

  • Non Maîtresse, pas pour l’instant!

 

  • Très bien. Alors je vais poursuivre. Ici, selon mes ordres, tu t’occuperas de toutes les tâches que je te confierai. Cela peut aller des tâches ménagères au jardinage en passant par les courses et autres. Il y aura aussi, bien évidemment, des tâches plus plaisantes.
  • Je dois te confier que cela fait très longtemps que je rêve d’avoir à mes pieds un soumis puceau. Je vais faire ton éducation sexuelle, puisqu’aucune chanceuse n’a eu cette occasion avant moi. Tu resteras puceau, mais je vais t’apprendre à te servir de tes mains et de ta langue. Si tu es sage, tu pourras toucher, caresser, masser… c’est une récompense que j’accorderai, selon mon bon vouloir.
  • Je sais qu’un jeune homme comme toi, plein d’entrain, doit être envahi par les pensées et les envies sauvages. Je saurai contrôler ces désirs anarchiques et te faire apprécier la chasteté, puceau. En ce qui concerne les moments où je te permettrai de te libérer, et bien… je n’ai pas encore décidé de leur fréquence. Ni de leur modalité. En grande partie, cela dépendra de toi. De ta soumission, de ta docilité.

Pierre ne savait pas que répondre, ou même s’il convenait de répondre. Les fantasmes qu’il cultivait depuis son adolescence se heurtaient à la réalité de leur matérialisation. Il ne savait pas s’il appréciait ou non le tour que prenait la vérité de sa nouvelle situation. C’était comme si la trappe d’un piège se refermait sur lui et, de bien des manières, c’était là réellement ce qui était en train de se passer.

Présentation de « lopette », le soumis de Maîtresse Eva

 

Avant qu’il eût à improviser une réponse qu’il aurait été parfaitement incapable de formuler, Jérôme vint à sa rescousse. Il entra dans la pièce, tête baissée, avant de venir docilement se mettre à genoux non loin de Pierre, aux pieds de Maîtresse Margot. Il lui embrassa humblement la bottine droite avant de s’immobiliser. Cet intermède sauva Pierre d’avoir à dire quoi que ce soit en ces circonstances. Il se sentait un peu faible, à vrai dire.

Maîtresse Margot enchaîna :

  • Mais je vois que vous n’avez pas vraiment eu le temps de faire connaissance. Puceau, je te présente « lopette », le soumis de Maîtresse Eva, une très bonne amie à moi. Eva m’a prêté son soumis pour le déménagement.

 

  • C’était un plaisir et un honneur, Maîtresse Margot, glissa Jérôme.

Le spectacle avait quelque-chose de choquant pour Pierre. Cet homme viril au physique de marin-pêcheur, cette force de la nature, s’agenouillait sans mot dire et humblement devant une dame qui faisait deux têtes de moins que lui, et acceptait sans broncher de se faire appeler « lopette ». Décidément, il existait des soumis de toutes les tailles !

Ce que Pierre ne comprenait pas, c’est que c’était sa propre réaction qui était choquante dans ce nouveau monde qu’il venait d’investir. Cette idée du mâle macho était le relent d’une culture qui était l’exact opposé de celle qui serait désormais la sienne.

homme soumis« lopette », spécialiste pour confectionner cage de chasteté en acier

 

  • Lopette est aussi très doué de ses mains. Il est artisan, et c’est lui qui confectionne les outils en acier utilisé par les Maîtresses les plus exigeantes de la ville, dont je fais partie. Ainsi, il confectionnera ta cage de chasteté et ton collier de soumis. Il a déjà confectionné nombre d’ustensiles que j’utilise dans mon donjon, que tu n’as pas encore eu le privilège de visiter. Ce sera bientôt chose faite, par ailleurs. Mais je digresse. Lopette, montre-lui ta cage !
  • Oui Maîtresse!, déclara Jérôme, qui joignit le geste à la parole en se redressant et en débouclant sa ceinture de pantalon.

L’instant d’après, il dévoilait un pénis flasque, d’une taille au repos impressionnante, qui rendait Pierre encore plus honteux de ses propres dimensions. Son sexe totalement épilé était emprisonné dans une cage en métal parfaitement proportionnée, et bien entendue parfaitement verrouillée. Elle ne ressemblait pas du tout aux modèles en plastique, et même en métal, qu’on pouvait observer sur les sites Internet que Pierre avait l’habitude de visiter. Par un mécanisme ingénieux que Pierre ne comprenait pas totalement en l’observant, elle semblait absolument sans issue tout en restant, en apparence, très confortable et très discrète.

  • Lopette est un orfèvre en la matière. Ses modèles sont les plus sûrs que j’ai jamais vus. Sans la clé, absolument impossible de les ôter ! Lopette, depuis combien de temps Eva te garde-t-elle chaste, cette fois-ci ?
  • Deux mois, Maîtresse!, répondit Jérôme sans se départir de son calme plein de soumission.

Prise des mesures de Pierre…

Cette révélation fit frissonner Pierre. Le piège se refermait de plus en plus. Avec son sexe enfermé dans une telle pièce, Maîtresse Margot pourrait le garder chaste des mois durant ! Lui qui avait l’habitude de se soulager, seul, tous les jours en général, ne pouvait se représenter une telle abstinence.

Jérôme remit son pantalon après en avoir docilement demandé la permission à Maîtresse Margot.

Avec un sourire plus radieux que jamais, celle-ci enchaîna :

  • Puceau, déshabille-toi!
  • Oui Maîtresse, fit Pierre en commençant à défaire ses vêtements.
  • Lopette va te mesurer. Lopette, va chercher ton équipement.

Jérôme partit dans un coin de la pièce chercher un plateau sur lequel étaient posées deux petites boites en acier.

Lorsqu’il revint, Pierre avait déjà laissé ses affaires sur une chaise. Nu comme un ver, il exhibait honteusement son ridicule sexe. Après le spectacle de l’impressionnante verge de Jérôme, il devait sembler encore plus minuscule.

Ce n’était pourtant pas ce qui attirait le plus l’attention de Maîtresse Margot.

  • J’avais déjà remarqué tes disgracieux poils hier. Après que lopette ait pris tes mesures, nous te raserons entièrement. Je ne supporte pas les pilosités chez les soumis.

…Puis réalisation d’un moule pour confection d’une cage de chasteté sur mesure!

 

Jérôme ouvrit l’une des boites en acier et versa la moitié du contenu d’une carafe d’eau dedans, puis la referma et la secoua énergiquement.

  • Je t’avais bien dit que lopette était un artiste, puceau, reprît Maîtresse Margot. Chacun de ses modèles de cage est tellement unique qu’il nécessite deux moules anatomiquement corrects du sexe à enfermer. L’un, en érection, l’autre, au repos. De simples mesures ne suffisent pas à générer un résultat comme celui-ci.
  • Je comprends, Maîtresse, déclara Pierre.

Ce qu’il comprenait surtout, c’est qu’il allait bientôt se retrouver cadenassé pour de bon, frustré en permanence.

En revanche, ce qu’il ne comprenait pas, c’est comment Jérôme allait s’y prendre pour réaliser le moule de son sexe au repos. Excité comme une puce, Pierre déployait l’ensemble des 11 centimètres de son petit sexe en érection, et rien ne semblait capable de calmer son état.

Jérôme s’approcha de lui avec la fameuse boite ouverte, pleine d’une pâte blanchâtre à la consistance lisse.

  • C’est un plâtre spécial, parfaitement adapté aux moules dont lopette a besoin », expliqua Maîtresse Margot, sans se départir de son sourire.

Elle utilisait un ton à mi-chemin entre la bienveillance de l’institutrice consciencieuse et le sadisme de la Dominatrice.

Le moule fut rapidement pris, ne laissant aucune trace de plâtre sur les parties intimes de Pierre. En séchant, il donnerait une représentation anatomiquement correcte du pénis et des bourses de Pierre, lorsqu’il était en érection.

  • Comme tu vois, lopette, mon puceau n’est pas vraiment monté comme toi !, lança Maîtresse Margot dans un rire franc.

Humilié mais très excité de nouveau!

De nouveau humilié, Pierre banda d’autant plus. Décidément, lui semblait-il, il serait impossible à Jérôme de prendre le moule de son sexe au repos.

Comme il se trompait ! Derrière, Jérôme mélangeait quelques gouttes d’un breuvage incolore à un verre d’eau. Il le tendit à Pierre tandis que Maîtresse Margot ordonnait:

  • Bois, puceau !

Cela n’avait pas de goût en particulier. Il aurait simplement cru à de l’eau, et ne savait que faire par la suite.

Quelque-chose d’étrange se produisit pendant que Jérôme préparait la deuxième boite de plâtre. Alors que sa honte, son humiliation et son excitation battaient encore leur plein, Pierre sentit néanmoins son sexe s’amollir de seconde en seconde. Après une minute seulement, il était totalement flasque.

Maîtresse Margot éclata de rire à la vue de son petit zizi insignifiant.

  • Crois-moi, puceau, il y en a qui donneraient cher pour connaître le contenu de ce que tu viens de boire. Je te rassure tout de suite, ça ne dure qu’un moment. Juste le temps de prendre la dernière mesure et de t’enfermer dans une cage temporaire.

Une fois le deuxième moule anatomique pris, Jérôme prit une mesure du périmètre du cou de Pierre.

Convoqué dans la salle de bain pour la suite des réjouissances!

 

Puis il empaqueta ses affaires sans autres formes de procès et, ceci fait, s’installa à genoux aux pieds de Maîtresse Margot.

  • Maîtresse, mon devoir est fait.
  • Très bien lopette. J’exprimerai ma satisfaction à ta Maîtresse prochainement. Quand est-ce que la cage et le collier seront prêts ?
  • Dans cinq jours, Maîtresse, pour vendredi soir prochain.
  • Bien. Tu peux disposer, maintenant. Mes amitiés à Eva. Dis-lui que je la réglerai pour ces objets selon les modalités prévues »
  • Oui Maîtresse, je n’y manquerai pas.

Sur un simple signe de tête plein de sympathie à Pierre, il quitta les lieux avec son équipement tandis que ce dernier lui rendait son salut.

Pendant ce temps, Maîtresse Margot avait fait signe à Pierre de la suivre, vers une pièce qui ressemblait à la salle de bain.

  • Allez, viens puceau. Un membre aussi petit que le tien ne mérite pas d’avoir ses propres poils !

 

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