Alain n’avait pas vu Virginie depuis plusieurs années. Durant plus de 10 ans, ils avaient entretenu une relation plus ou moins amicale Ils s’étaient rencontrés sur internet et avait gardé contact après une courte relation. Ils partageaient leurs fantasmes durant des repas plutôt alcoolisés. Les deux étaient en recherche d’eux même mais ne se trouvaient pas ce qu’ils cherchaient dans l’autre. Virginie savait qu’Alain était un fétichiste soumis.
Elle aimait parfois porter une tenue sexy avec des bottes juste pour le faire réagir, ce qui ne manquait pas d’arriver. Et puis avec le temps, l’éloignement s’est fait naturellement. Des événements douloureux dans la vie de Virginie lui ont fait prendre encore plus de distance. Alain le regrettait mais ne cherchait pas non plus à rompre cet éloignement. Il appelait Virginie de temps en temps au téléphone pour prendre des nouvelles. Le dernier appel fut expéditif. Virginie n’avait pas envie de parler, ce fut leur dernière conversation.
Retrouvailles avec Virginie, une ancienne petite amie!
Quatre ans plus tard, au détour d’une rue, ils se croisèrent de nouveau. Ils se reconnurent tout de suite. En effet, ils n’avaient pas beaucoup changés. Ils échangèrent des sourires gênés, et les banalités habituelles. En observant Virginie, Alain constata qu’elle semblait en forme et plus sûre d’elle. Elle était plus souriante et plus avenante. Aussi, il ne fût pas surpris lorsqu’elle proposa de se retrouver le soir même pour aller au restaurant.
- aPasse me prendre chez moi vers 18h30, lui dit-elle. J’habite toujours au même endroit.
- D’accord, répondit Alain. A ce soir alors.
Ainsi, le soir même en sortant du travail, Alain se dirigea vers chez Virginie. Il était impatient d’apprendre ce qui s’était passé pendant ces quatre années sans nouvelle. Arrivé à l’adresse. il sonna à la porte. Après une courte attente, Virginie apparut dans une tenue très élégante. Elle portait une robe au dessus du genoux, des bas, un décolleté discret et sexy et surtout des bottes en cuir noir qui montaient jusqu’en dessous du genoux avec des talons aiguilles de 8 cm. C’était de bonne guerre se disait Alain, esquissant un sourire complice à Virginie.
- Tu es très belle, lui dit-il.
- Merci, répondit Virginie toute souriante.
Elle fit un geste pour montrer ses bottes.
- Tu as vu ? demanda-t-elle.
- Oui bien sûr, tu me connais.
C’était toujours un plaisir pour Alain quand une femme acceptait qu’il soit un fétichiste soumis et s’en amusait.
- On y va ? demanda-t-elle.
- Oui, je suis prêt, je t’attends.
Un dernier verre chez Virginie, après le dîner!
Elle prit son manteau et une paire de gants en cuir noir puis elle referma la porte derrière elle. En arrivant dans la rue, Virginie prit le bras d’Alain, ce qui ne le laissa pas indifférent. Ils se dirigèrent, tranquillement, vers un restaurant du quartier.
Pendant le repas, Alain sentit, plusieurs fois, la pointe du pied de Virginie effleurer, sa jambe. Cela lui plaisait ces petits jeux de séduction entre eux. Comme à l’époque, le repas fut bien arrosé en vin. Aussi, ils étaient, assez éméchés, lorsqu’ils se dirigèrent vers l’appartement de Virginie, après le repas.
Elle l’invita à entrer pour boire un verre car il était encore tôt. Il accepta volontiers. Elle retira son manteau et ses gants et alla s’installer sur le canapé. Ensuite, elle croisa les jambes et le regarda avec malice. Enfin, elle fit bouger son pied, ce qui fit plisser le cuir de sa botte. Elle savait, pertinemment, que cela excitait Alain, fétichiste soumis.
- Tant que tu es debout, tu nous sers à boire ? demanda-t-elle
- Oui bien sûr
Alain se souvenait, très bien des lieux. Aussi, il n’eut pas de mal à trouver une bouteille et des verre. Il fit donc le service, tendant un verre rempli de vin à Virginie puis il s’installa sur un fauteuil en face d’elle. Elle buvait son vin tout en l’observant et en bougeant sa jambe.
Evocation du passé et du fait qu’il soit toujours un fétichiste soumis!
Alain restait silencieux en buvant son verre.
- A quoi tu penses ? lui demanda-t-elle.
- Rien de spécial, je pensais au passé.
- Tu es toujours un fétichiste soumis ?
- Euh … oui toujours
- Je suppose que tu aimerais être à ma botte en ce moment, dit elle souriante.
- Et bien, j’y pense oui, mais ça ne veut pas dire que ça fonctionnerait entre nous.
- Pourquoi ? il te suffit d’obéir à mes ordres et ça fonctionnerait très bien
- J’ai besoin de sentir le plaisir de celle qui me domine, il faut un lien particulier pour que ça fonctionne.
- Peut être que j’y prendrai du plaisir, dit elle toujours malicieuse.
- Je ne sais pas, c’est possible dit Alain avec prudence.
- Le mieux c’est d’essayer.
- Oui c’est le plus simple.
- Alors approche toi de moi à 4 pattes!
Alain sentit sa tête qui tournait. L’alcool n’aidait pas. Il ne savait pas quoi faire.
- Dépêche-toi Alain! Tu ne veux pas me faire attendre.
A quatre pattes pour suivre les ordres de Virginie!
Il se lança, se mit à quatre pattes au sol puis il avança, lentement, vers Virginie. Alors qu’il arrivait au niveau de ses jambes, elle l’arrêta.
- Stop, dit elle. Mets toi à genoux face à moi.
Il s’exécuta. Ses jambes étaient toujours croisées.
- Maintenant, approche toi jusqu’à ce que ma botte soit entre tes jambes!
Encore une fois, il obéit. A l’instant, où il fut en place, elle releva sa jambe pour la coller à son entrejambe. Il fit un léger sursaut.
Elle se mit à rire.
- Tu as peur?
- Disons que tu n’as pas beaucoup d’expérience.
Ensuite, elle releva sa jambe un peu plus et Alain put sentir son entrejambe se compresser, dangereusement.
- tu es supposé me tutoyer ?
- non Madame. Je vous présente mes excuses.
Elle relâcha la tension sur son entrejambe.
- Tu as de l’expérience toi dit elle, c’est appréciable.
- Merci Madame.
- Lèche mes bottes maintenant!
Ensuite, léchage des bottes de Virginie!
Il se remit à quatre pattes et lécha ses bottes. Elle l’observait tout en buvant son vin. Son visage se fit plus grave. Elle bougeait sa jambe de haut en bas pour lui rendre le travail plus difficile. Parfois, il prenait un coup sur le visage mais ne disait rien.
- C’est intéressant, dit-elle
Il continuait à lécher, son sexe tendu au maximum dans son pantalon.
- Ca suffit, dit-elle. Tu peux aller te rasseoir.
Elle se leva brusquement et il se sentit comme un idiot. Il se releva et alla s’installer sur le fauteuil. Elle prit la bouteille de vin et en remplit son verre ainsi que celui d’Alain. Puis, elle alla se rasseoir avec son verre à la main.
- Tu as aimé ça je suppose ? demanda-t-elle.
- oui, répondit Alain, j’avoue que ça m’a beaucoup plu. Et toi ? tu as aimé ?
- MMh moi dit-elle, cela peut être excitant, mais je ne me vois pas tomber amoureuse.
- C’est un type de relation particulier.
- Oui, une relation, dans laquelle le fétichiste soumis que tu es, se met au service de sa Maîtresse.
- Oui c’est l’idée.
- Pourquoi pas, après tout? Cela peut être plaisant et pratique d’avoir un soumis, dit-elle en souriant. Mais je ne me vois pas arrêter les relations classiques pour autant.
- Je peux le comprendre dit Alain.
Obligé de s’excuser pour sa lâcheté dans le passé
Un silence de quelques minutes passa. Chacun sirotait son verre de vin.
- Pourquoi ne m’as tu pas contacté depuis toutes ses années?, demanda-t-elle.
- La dernière fois au téléphone, j’ai eu l’impression que tu ne désirais pas me parler.
- Je n’étais pas bien à cette période dit-elle. Mais j’aurais apprécié avoir plus de soutien.
Alain resta silencieux un moment.
- Je ne savais pas trop quoi faire ou dire. Je pensais que tu ne voulais plus me voir.
- Et bien il fallait avoir le courage de me demander Alain.
- Oui tu as raison, je suis désolé.
Elle se leva après avoir posé son verre.
- En fait tu es un lâche, lui dit-elle d’une voix sèche.
Il se leva à son tour.
- Il ne faut pas exagérer Virginie. Tu aurais pu m’appeler aussi.
- Pourquoi appeler une larve telle que toi ?
- Bon, je vais peut être y aller. Je pense qu’on a trop bu.
- Toujours aussi fragile, dit-elle en se moquant. Tu préfères fuir plutôt que de m’affronter.
- Je ne souhaite pas t’affronter Virginie.
- Alors présente tes excuses si tu ne peux pas te justifier.
- Je ne vois pas pourquoi….
Giflé et humilié par Virginie, pour son plus grand plaisir!
Elle le gifla avant qu’il ne puisse terminer sa phrase. Il en fut tellement surpris qu’il resta devant elle sans rien dire.
- Tu ne partiras pas sans t’être platement excusé, dit-elle fermement.
- Virginie, tu ne vas pas pouvoir m’empêcher de partir voyons.
Elle le gifla à nouveau.
- Ne me fais pas attendre Alain, je pourrais devenir méchante.
Il se mit à rire nerveusement.
- Mais c’est du délire…
Elle l’empoigna et donna un vif coup de genoux entre ses jambes. Il s’écroula au sol, se recroquevilla à cause de la douleur. Elle posa sa semelle sur son visage.
- J’attends toujours tes excuses.
- Mais Virginie, pourquoi fais tu ça?
Elle enfonça la pointe de son talon sur sa joue jusqu’à ce qu’il cède.
- D’accord, d’accord. Je te présente mes excuses Virginie.
Laissant sa semelle posée sur le visage d’Alain, Virginie releva son talon et le libéra ainsi de la douleur sur sa joue. Il restait une marque de la pointe du talon qu’elle observait avec satisfaction, esquissant un sourire.
- Bien, dit-elle. Tu vois comme c’est mieux quand tu fais ce que je te dis de faire.
Alain était encore sous le choc et en même temps, il ressentait une certaine excitation. Cette humiliation soudaine lui rappelait à quel point il aimait ça. Il n’osait pas regarder Virginie, de peur de se sentir encore plus faible face à elle et il n’était pas sûr de vouloir le ressentir à ce point. Et en même temps, il ne s’imaginait pas se rebeller ou se mettre en colère.
A suivre