Je me rendis au rendez-vous que la belle inconnue m’avait fixé après nos petits jeux lors de la projection.
La carte indiquait l’adresse d’un cabinet d’avocats dans les beaux quartiers. Je m’y rendis à l’heure dite, un peu surpris par le rendez-vous mais le cœur battant et la tête remplie des souvenirs de la veille.
L’immeuble plus que cossu suggérait un cabinet prospère, traitant d’affaires obscures pour des clients riches et puissants. La plaque indiquait plusieurs noms, dont celui de Maître S…avocate au barreau de Paris. Dans l’entrée à l’épaisse moquette une ravissante secrétaire eurasienne, froide comme la banquise, nota mon nom et m’annonça par téléphone à Maître S. Je fus invité à attendre sur une banquette profonde qui me permit d’admirer à loisir la jolie secrétaire sans que celle-ci ne m’accorde un coup d’œil.
Ensuite, après un temps qui me parut interminable, prévenue par un mystérieux signal, elle se leva et me fit signe de la suivre. Nous traversâmes un couloir interminable et après avoir frappé à une porte capitonnée ne laissant surement passer aucun secret, elle me laissa le passage et referma derrière moi.
- Tiens, voilà mon fétichiste des pieds d’hier! Entrez! Je me demandais si vous viendriez.
Dans le bureau, de la belle inconnue
Ma belle inconnue de la veille était assise derrière un immense bureau, à l’échelle de la vaste pièce au plafond haut, au tapis profond, éclairée par deux hautes fenêtres donnant sur les marronniers du boulevard. Elle se leva mais ni pour me serrer la main, ni pour me proposer de m’asseoir, juste pour me dévisager à son aise, appuyée contre son bureau. En fait, elle me dominait de sa haute taille et se demandait peut-être si elle avait bien fait de me faire venir.
Elle était vêtue bien plus strictement que la veille. Elle portait un tailleur noir, un chemisier crème, des collants gris très fins et des boots à talons aiguilles. Le tout avait été acheté manifestement dans les boutiques les plus chères du faubourg. Son maquillage était aussi beaucoup plus strict mais soulignait son regard intense et ses lèvres sensuelles.
L’examen du m’être favorable car elle se dirigea en s’étirant vers le canapé qui, avec deux petits fauteuils et une table basse, occupait un angle du bureau et s’y assit avec élégance.
- Alors qu’attendez-vous, vous êtes bien venu pour poursuivre ?
D’un geste souple du poignet, elle m’indiqua la moquette à ses pieds.
- J’ai passé la matinée à courir d’audience en audience. Mes boots neuves me font mal et je suis de mauvaise humeur. Bref, un petit massage est tout indiqué.
Première erreur du fétichiste des pieds
Je m’agenouillai sans plus attendre bien sûr et saisissant délicatement son pied gauche, je fis glisser la fermeture puis avec douceur je dégageai le pied fin voilé de gris, faisant apparaître ses orteils parfaits au vernis prune. Je passai mes doigts le long de la plante, sentant effectivement des tensions absentes la veille. Ne résistant pas à la proximité de l’objet de mon attirance, en bon fétichiste des pieds, je me penchai et je déposai un baiser sur le bout du pied. Mais je fus surpris par sa réaction vive, elle me repoussa avec force, me faisant presque tomber en arrière.
- Qui t’a permis de l’embrasser ? Tu crois que tu peux faire ce que tu veux ? Tu n’as pas compris pourquoi tu es ici ? Allez rechausse-moi et plus vite que ça.
Je rougis de honte, désespéré à l’idée d’avoir mécontenté la belle. Aussi, je m’empressai maladroitement de la rechausser, abandonnant l’espoir de voir se réaliser mon rêve.
Elle partit d’un petit rire moqueur.
- Si tu voyais ta tête ! Un chat à qui on enlève son assiette de lait ! Allez peut-être que si tu t’excuses…
- Je vous prie de m’excuser, je ne voulais pas…
- Mademoiselle, je vous prie de m’excuser Mademoiselle.
- Je vous prie de m’excuser Mademoiselle.
- Bien, mettons les choses au point! Je veux bien condescendre à satisfaire ton attirance perverse pour mes ravissants petits pieds mais c’est moi qui décide, c’est bien compris petit fétichiste des pieds ?
- Oui Mademoiselle.
- Tu fais ce que je te dis comme un bon petit soumis. De plus, tu le fais bien car tu n’imagines pas que je t’ai fait venir juste pour te regarder renifler mes petons ?
- Non Mademoiselle
- Tu as une langue agile j’espère ?
- On le dit Mademoiselle.
- Tu me montreras ça bientôt, pour le reste je jugerai sur pièce, d’ailleurs pour commencer tu vas te déshabiller.
Le fétichiste des pieds doit se déshabiller!
Je me relevais et m’exécutais, assez vite je fus nu devant elle, le sexe plus qu’à moitié érigé, excité par cette situation totalement nouvelle pour moi.
- Mmm tu peux bander plus dur j’espère.
- Oui Mademoiselle
A ces mots mon sexe se mit à grossir.
- Obéissant au doigt et à l’œil! Allez on peut reprendre.
Je me retrouvais à nouveau agenouillé, entièrement nu, le sexe dressé, aux pieds de cette femme strictement habillée de noir. J’entrepris de défaire la bottine droite. Ensuite, je dégageai son pied fin et je débutai un massage lent. Mes mains glissaient sur le nylon fin et tiède, les courbes de son pieds s’inscrivaient sous mes doigts. Au bout de quelques minutes, elle m’interrompit d’une voix déjà un peu plus douce.
- L’autre pied.
Mais alors que je prenais son pied gauche elle ajouta.
- Avec ta bouche.
Sans mot dire, je pris non sans mal la fermeture entre mes lèvres et je la fis descendre. Ensuite, j’essayai de dégager le soulier avec la bouche et le nez. L’odeur de cuir neuf et chaud me faisait tourner la tête. Elle m’aida de son autre pied et lorsque la bottine tomba ,elle pressa son pied enfin libéré sur mon visage.
- Tu es maladroit mais je suis gentille, tu me remercies ?
- Merci mademoiselle
- Tu aimes vraiment mon odeur on dirait.
- Oh oui Mademoiselle.
- Je te laisse un peu en profiter avant de t’en faire découvrir d’autres, Il n’y a pas que mes pieds qui ont eu chaud aujourd’hui.
Je m’enivrais de ses pieds divins et suivais à la lettre ses indications pendant un long moment.
- Masse un peu mieux le pied droit….lèche donc les plantes…masse moi les orteils…embrasse le talon…
Massage des pieds avec la langue
Parfois un de ses pieds s’aventurait entre mes jambes et vérifiait furtivement l’état de mon érection et rassurée revenait se frotter sur mon visage ou agaçait mes tétons. Après un temps que je ne pourrais estimer, tant mon bonheur était parfait elle décida de changer de jeux.
- C’était très agréable mais maintenant j’ai besoin de quelque chose de plus consistant, fais moi voir si ta langue est aussi agile un peu plus haut.
J’abandonnai ses pieds et je commençai une lente ascension le long de ses jambes, soulignant la finesse de ses chevilles, le galbe tendu de ses mollets, m’attardant au pli si doux du genou. Sa jupe s’était ouverte par miracle me laissant découvrir le revers brodé de ses bas. Lorsque ma langue, dépassant la limite du nylon, atteignit enfin sa peau, elle eut un sursaut. M’empoignant sans ménagement par les cheveux, elle tira ma tête vers le haut.
- Arrête de traîner en route!
Elle plaqua avec force mon visage contre son sexe, à peine protégé encore par une mince culotte de soie déjà humide. L’odeur était forte et capiteuse. Mon nez repoussa le mince rempart de tissu et ma langue atteignit enfin ses lèvres que je parcourais de haut en bas, prenant au passage son clitoris dressé dans ma bouche.
Ma belle inconnue prend du plaisir!
Ses mains sur ma nuque guidaient mes mouvements tantôt avec douceur, tantôt avec violence, enfonçant ses ongles dans mon cou ou caressant mes cheveux. Elle me guidait aussi de la voix, me faisant descendre, monter, tourner, comme un animal bien dressé.
- Plus fort… non arrête…oui glisse la langue …plus bas, encore plus bas, lèche le aussi pour me montrer que tu m’obéis…c’’est bien allez remonte…plus vite ….
Sa pression devint plus forte et les mouvements de son bassin plus rapides et subitement elle jouit avec des petits cris de chatte. Elle m’abandonna, me repoussa presque et je glissai à nouveau à ses pieds qu’elle me laissa embrasser un moment pour la remercier de m’avoir permis de lui procurer du plaisir.
Puis elle se ressaisit, émergeant de sa torpeur.
- Allez rechausse-moi!
Je m’exécutais, tandis qu’elle reboutonnait sa robe, puis elle se releva, m’enjamba comme si je n’existais pas et se dirigea vers son bureau.
- Ne bouge pas, reste comme ça! J’ai un travail à finir, mais j’aurais à nouveau besoin de toi après.
Elle appuya sur l’interphone et demanda :
- Fleur, pouvez-vous m’apporter le dossier Martin s’il vous plait.