Vittoria : ma vie d’épouse Femdom (2)

| | ,

Femdom

 

Mon aspirant esclave au service de mon plaisir !

 

Quand Georges arrivait, vers dix-neuf heures, il me faisait un baisemain en s’inclinant devant moi sa Femdom adorée puis une bise sur la joue si je lui en tendais une. Le pauvre, il n’avait pas encore droit à mes lèvres et encore moins au French Kiss « avec la langue » !
Après qu’il m’avait servi un apéritif de mon choix, nous passions aux choses sérieuses, c’est-à-dire À MON PLAISIR. Il se retrouvait à genoux devant moi, la tête sous ma robe ou mon déshabillé, entre mes cuisses, la bouche scellée à ma chatte, ses doigts, ses lèvres et sa langue s’activant à me satisfaire, et je le répète : pas mal du tout.

J’adorais faire l’indifférente pendant qu’il s’évertuait à faire venir ma jouissance : je feuilletais une revue, j’allumais la télé, je téléphonais à une Amie, et cela même si les sensations que je ressentais étaient déjà délicieuses. Puis, quand mon plaisir montait, de mes orteils à la racine de mes cheveux, je ne pouvais plus feindre. Je mettais le téléviseur sur mute, je jetais la revue, je coupais la communication et je nouais mes deux mains à la nuque de mon futur mari pour lui plaquer la bouche sur ma craquette dégoulinante, pendant qu’il me lapait comme un fou.

Quand j’avais bien joui, je souriais de bien-être en voyant mon Georges sortir de sous mon vêtement, tout rouge, tout essoufflé, tout barbouillé de mon jus de Femme. Avant, ses lèvres et sa langue m’avaient bien nettoyée de tout mon miel. Il n’oubliait jamais cette toilette intime et j’appréciais beaucoup cette délicate attention d’esclave.

 

Remède contre ma mauvaise humeur !

 

Si je me sentais énervée ou de mauvaise humeur, je procédais autrement. J’allais m’allonger sur le lit, me couchais sur le ventre ou sur un côté, et cela suffisait pour que Georges comprenne ce que je désirais.
Il venait derrière moi, soulevait un instant l’arrière de ma robe ou de ma jupe, introduisait sa tête dessous, écartait d’un doigt ma petite culotte si j’en portais une et se mettait tout bonnement à me lécher la raie et le cul, sans discontinuer, jusqu’à ce que je lui dise d’arrêter.
C’est fou le bien que ça me faisait et le calme que ça me rendait ! Si je soulevais une cuisse, Georges comprenait aussi mon ordre muet : cela voulait dire :

Avance donc une main jusqu’à mon bourgeon et branle-moi doucement tout en me léchant le cul !

Je finissais par jouir aussi bien ou presque que sous une bonne « minette ».
J’avais remarqué que de me faire longuement, lentement et doucement lécher l’anus avait un grand pouvoir calmant sur moi. Aussi, si je me sentais fatiguée, énervée, stressée, je m’allongeais sur le ventre et contraignais Georges (qui ne demandait pas mieux) à me

faire une interminable et suave « feuille de rose » qui, presque invariablement finissait par m’endormir.
Mon aspirant esclave avait pour consigne de ne cesser de me lécher tendrement que lorsqu’il serait absolument certain que je dormais vraiment.

-Tu comprends, chéri, lui avais-je dit ironiquement, quand je ne suis pas encore tout à fait assoupie et que je ne sens plus ta bonne langue aller et venir dans ma raie…, eh bien figure-toi que ça me réveille, ce qui est très désagréable ! Méfie-toi donc, cette interruption pourrait me mettre en boule contre toi et tu sais à quel point je peux être mauvaise si on me contrarie !…

 

Un grand sentiment de puissance !

 

Sa bonne langue de soumis, j’aimais la sentir aussi à mes aisselles, surtout lorsque je rentrais d’une soirée dansante où j’avais bien transpiré, ou d’une séance de jogging sous le soleil. Quel bonheur de me dire que mon « fiancé » léchait sans répugnance aucune ma sueur, parmi mes poils que, pour cette raison, je refusais de me faire raser. Quel sentiment de puissance à l’idée que peut-être même il s’estimait flatté de cet usage humiliant que je faisais de lui !

Quand j’avais eu mon plaisir, si j’étais vraiment trempée, Georges m’essuyait avec un mouchoir toujours propre qu’il réservait à cet usage… et que je voyais souvent flairer en douce, ce qui se comprend puisqu’il ne recevait pas grand-chose d’autre de moi dans cette période de drôles de « fiançailles ». Ensuite, je l’envoyais nous chercher deux verres (il connaissait mes goûts et prenait pour lui ce qu’il voulait), et quand il revenait me servir, je l’invitais à s’asseoir près de moi, mais sans qu’il me colle, et lui disais que j’étais contente de lui, qu’il m’avait donné, par exemple, deux petits orgasmes et un grand et que ça avait été vraiment délicieux.

Vacharde, je lui rappelais :

-D’ailleurs, tu as bien vu comment je me tortillais et tu as entendu mes cris et mes plaintes… J’ai même peur de t’avoir un peu trop serré la tête entre mes cuisses vers la fin… Tourne-toi un peu vers moi. Ah oui, c’est bien ça ! On voit les marques que les attaches de mes jarretelles ont faite sur tes tempes. C’est dingue ce que je fais de toi !… Mais qu’est que c’était bon de te tenir comme ça, si tu savais !… Tu ne m’en veux pas, dis ?

 

Dressé pour me respecter, m’obéir, me vénérer !

 

Bien sûr, Georges me jurait que non et m’affirmait spontanément qu’il était heureux que j’aie eu autant de plaisir.

Gentil garçon ! lui disais-je en lui flattant le crâne.

Ce « c’était bon, si tu savais » était une vacherie de plus car, justement, Georges ne
« savait » pas, il ne pouvait pas « savoir », il ne « saurait » pas, en tout cas pas avant que je le décide !…

Nous finissions nos alcools en parlant de choses et d’autres, en faisant des projets pour après notre mariage…, puis, regardant en rigolant intérieurement la belle bosse qui gonflait sa braguette, je le renvoyais chez lui sans qu’il ait pu jouir à son tour et sans lui fixer de nouvelle date, car je voulais qu’il me sollicite à chaque fois.

Sans aucune brutalité, j’ai ainsi habitué Georges à me respecter, à m’obéir, à me vénérer même, et à toujours se conduire à mon égard avec une grande humilité et de façon serviable et empressée. J’AVAIS DÉJÀ UN SOUMIS, JE VOULAIS UN VÉRITABLE ESCLAVE.

 

Fétichiste de mes petites culottes !

 

Un vendredi soir, après que Georges m’eut donné deux orgasmes à la suite, l’un par servitude orale, l’autre grâce à un sex toy (un minuscule lipstick vibrant – littéralement : bâton à lèvres qui fait un bien fou sur le clitoris), j’ai ainsi engagé la conversation :

-Georges, il faut que je te parle de quelque chose de très important et que je trouve assez grave !…

Georges s’est rembruni et a esquissé un mouvement pour s’asseoir près de moi sur le canapé. Je l’ai stoppé en avançant ma main droite.

-Non ! Comme je ne suis pas très contente de ta conduite ces temps-ci (en fait, il s’était toujours bien comporté mais j’avais envie de me prouver une fois de plus mon pouvoir), je veux que tu t’agenouilles.

Il a froncé les sourcils et j’ai cru un instant qu’il allait me contrarier. Mais non : il s’est sagement mis à genoux, juste au bout de mes mules. Je l’ai regardé durement. Il a baissé les yeux. Je l’ai repris de volée :

-Non ! Pour une fois, je t’autorise à me regarder dans les yeux… (Il m’a obéi instantanément.) J’ai constaté tout à fait par hasard que certaines de mes petites culottes… les plus sexy, les plus imprégnées de moi, celles que j’ai gardées pour me branler ou faire l’amour et dont le fond est le plus beurré… disparaissent un soir de la corbeille à linge pour y réapparaître le lendemain ou le lundi suivant… Je suppose… et j’en suis même certaine… que tu emportes ces odorants trophées de ma Féminité pour les vénérer chez toi… tout en te masturbant comme un malade. Vrai ou faux ?

 

Trahison !

 

Il y a eu un silence de quelques secondes puis, cédant probablement à une vieille envie, Georges s’est carrément prosterné, écrasant les lèvres sur la pointe d’une de mes mules. J’ai été tellement heureuse de sa réaction que j’ai senti des picotements de désir dans ma chatte qui s’est mise en eau. Georges restait silencieux et moi je me disais que la situation m’excitait et que la langue de mon futur devrait me calmer une fois de plus…

-Alors ? Je répète : vrai ou faux ? (Avec mon ton de colère 🙂 Je ne te le redemanderai pas !

D’une voix où l’on sentait la montée de larmes de honte et de remords, Georges a murmuré un « Oui » faiblard, presque inaudible.

-Je n’ai rien entendu !

-Oui, ma chérie, tu as raison, je ne peux pas m’empêcher de te voler des petites culottes, et dès que je suis chez moi, d’y plonger mon visage et de les humer pleins poumons, d’en lécher et grignoter la bande d’entrejambe…

-Oui, je sais, c’est l’endroit le plus épais et qui garde le mieux mes senteurs comme mes saveurs… C’est sans doute goûteux pour un type comme toi… et pour n’importe quel type, d’ailleurs. Et en reniflant à fond, tu te branles en pensant à moi, à mon corps !

-Oui, hélas ! Je suis un être faible et je suis fou amoureux de toi, de ta beauté, de ta force… Et puis, tu sais, à force de la sucer, de me la mettre dans la bouche, je te rends une petite culotte presque toute propre…

-Qu’est-ce que tu veux que ça me fasse ? Après, il faudra quand même que tu la laves la main chez moi, avec mes autres dessous… Mais ce qui me déplaît souverainement, c’est d’apprendre que, malgré ma recommandation de ne jamais te masturber en mon absence… que tu aurais dû prendre pour une interdiction totale…, tu te permets de me trahir !

 

 

Commande d’une cage de chasteté

 

Georges, me tenant délicatement la cheville, s’est mis à baiser passionnément ma mule. Ça suffit ! Cesse tout de suite tes simagrées de soumis hypocrite !

Il a levé vers mon visage des yeux de chien battu.

-Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Dès demain, je te commanderai par Internet une cage de chasteté. Et ne viens surtout pas te plaindre ! Je te faisais confiance et tu m’as douloureusement déçue. Ce ne sera sûrement pas drôle pour toi mais avoue que tu l’as bien cherché !… Et en plus, elle aura parfois des points d’intrigue ! C’est ce que je veux…

Air d’incompréhension totale chez Georges.

-Ah, je vois que tu ne sais pas ce que c’est, les points d’intrigue ! Moi-même, j’avoue que jen’ai jamais compris ce nom, mais la chose, oui, et je la trouve épatante… Toi, tu aimeras sûrement moins… En effet, il s’agit d’un arceau que je pourrai introduire à l’intérieur de ton étui pénien quand je l’estimerai nécessaire pour améliorer ton comportement et ta conduite. Mais il est spécial, très, très spécial. À l’intérieur, il est garni d’une série de picots. Tu vois le genre ! Si tu te permets de bander, ta queue gonfle et se presse contre ces ergots… et je ne pense pas que ça lui fasse beaucoup de bien, c’est le moins qu’on puise dire.

Georges a pâli, ses mains tremblent légèrement, il a de plus en plus l’air d’un cocker malheureux.

-D’ailleurs, dès que je l’aurai reçue, je te la mettrai. Avec les points d’intrigue, bien entendu. Et nous l’essaierons tout de suite, rien que pour voir l’effet que ça te fera… Le plus drôle, c’est que je l’aurai payée avec les références de ta carte de crédit ! Et maintenant, relève-toi et disparais vite fait. Je ne sais pas pourquoi, mais ce soir tu m’agaces prodigieusement !

Previous

Souvenirs d’un homme soumis : Maîtresse Leslie (3)

Quelle dominatrice êtes-vous?

Next

2 réflexions au sujet de “Vittoria : ma vie d’épouse Femdom (2)”

Les commentaires sont fermés.