J’étais vraiment troublé, au delà de tout ce que j’avais subi depuis que les jeunes dominatrices avaient envahi mon espace de vie personnel. Ainsi, ces « éducatrices », puisque c’est ainsi qu’elles entendaient se présenter, semblaient avoir cette capacité ( ce don?) de pénétrer mon esprit, d’anticiper mes réactions, et par conséquent avoir une emprise croissante sur moi, me rendant de plus en plus vulnérable.
Ainsi, à peine, après en avoir fini avec cette douloureuse expérience, me réduisant à l’état de « chien humain », je me disais qu’au fond il valait encore mieux être traité comme une vraie soubrette, même de façon stricte, voire humiliante, car je recouvrais une identité humaine, au moins.
Aucun écart de conduite toléré par ces jeunes dominatrices!
Mais c’est alors, que, en harmonie avec mes intimes réflexions, Maîtresse Camille, qui en compagnie de Maîtresse Nadia fouillait la pièce d’à côté avec grand soin, au peigne fin, si j’ose dire, fit une joyeuse sortie:
- oh, on a été dure avec toi, delphine; tu vois je t’appelle delphine! N’oublie pas que notre vocation première est de faire de toi est soubrette zélée, au service de Maîtresses exigeantes. Je ne perds pas de vue cet engagement scellé par notre contrat. Sache que nous nous sommes employées, avec ta Maîtresse Nadia, à mettre en oeuvre le plan que j’ai eu en tête, pour te faire vivre, ta première expérience d’humiliation publique que je t’ai promise, et qui est indispensable pour te faire pénétrer pour de bon dans ta nouvelle vie.
- N’est ce pas, delphine?
Et comme je ne répondis pas instantanément à ce qui était considéré comme une injonction, je fus rappelé à l’ordre par un nouveau vigoureux coup de cravache sur mon postérieur, qui provoqua la réponse attendue :
- oui, Maîtresse Camille, dis-je d’un ton toutefois trop résigné pour emporter satisfaction, ce qui me valut un nouveau coup de semonce.
Il était évident qu’aucun écart, même le plus infime, me serait pardonné, aussi la réplique suivante sortie de ma bouche fut-elle plus convaincante pour obtenir ma relaxe.
Et cela contribuait à chaque fois à m’enfoncer dans une soumission plus profonde. Pour en arriver là, il fallait reconnaître un talent certain à ces jeunes dominatrices pour parvenir à leur fin. Cela engendrait une admiration inavouable, ouvrant la voie à l’acceptation de scenari de plus en plus osés, à mon encontre, que je n’aurais pas imaginé vivre, il y a encore peu de temps.
Giflé par Maîtresse Nadia
Alors, en quoi allait consister cette épreuve d’humiliation publique annoncée, et dont j’avais tout à redouter! En effet, assurément, j’allais franchir une étape, d’une toute autre nature, sans commune mesure avec les situations précédentes, limitées au cadre intime.
Serai-je même capable de subir de tels affronts, devant des tierces personnes? et dans quel cadre?
Qu’escomptaient trouver mes jeunes dominatrices, lors de leurs investigations pour élaborer leur traquenard?
Je n’eus pas trop de temps à attendre, à vrai dire! En effet, Maîtresse Camille, enjouée, demanda à ses compagnes de la suivre dans la pièce en question, nouveau théâtre d’action, dans lequel mon sort allait être sans doute scellé. Ainsi, Maîtresse Nadia qui avait accompagné Maîtresse Camille dans les préparatifs m’enjoignit de suivre le mouvement.
J’eus, malheureusement pour moi, la mauvaise idée de me relever de ma position canine, histoire de gommer au plus vite l’épisode éprouvant que je venais de vivre. La sanction tomba sans attendre, de la bouche de Maîtresse Nadia:
- qui te permet de te relever ainsi? Ton contrat ne stipule-t -il pas que tu dois nous demander la permission pour toute chose avant d’agir? Et quand je dis pour tout c’est pour TOUT!
Accompagnant le geste à la parole, elle m’administra une double paire de gifles, à me faire chanceler. Comment cette demoiselle, ne payant pas de mine de prime abord, pouvait détenir une telle force? C’était une manifestation de plus de la symbiose entre physique et cérébral.
- Allez, à 4 pattes, immédiatement!
Petit jeu pervers et …
Ce ton coupant, qui m’avait déjà tant impressionné, me fit obtempérer, quasi mécaniquement. Maîtresse Nadia, s’installa sur mon dos, pour me faire parcourir les quelques mètres, en suivant le cortège féminin.
Mais, sans doute pour parachever son dernier acte d’autorité, elle tint à me faire faire plusieurs tours de la pièce, qui était plus grande que celle du salon, dans cette posture, non sans me frapper les fesses sans ménagement. Il fallut que j’attende le « stop » pour que ce petit jeu pervers cesse. Quand je fus libéré de ce poids, je ne me posais plus la question de savoir si je devais rester à quatre pattes !
Dans cette posture, je pouvais entendre, mais pas bien voir, ce qui se tramait au dessus de ma tête, mais les échanges verbaux qui fusèrent, entrecoupés d’hilarité, coupèrent vite court à toute incertitude. Les réflexions se portaient sur des tenues féminines que j’avais entreposées, parfois, dissimulées dans des caisses, pour ne pas courir le risque de les voir exposées devant des amis, qui n’avaient aucune idée de mon identité de « soubrette soumise « . Préserver mon jardin secret était vital !
Ainsi, il y avait la tenue, dans laquelle, je m’étais, imprudemment, aventuré à la fenêtre. Ce groupe de demoiselles, d’apparence innocente m’avait détecté et repéré. Ces jeunes dominatrices avaient, tout de suite, senti qu’elles venaient de trouver une nouvelle proie pour leurs activités d’asservissement de mâles. Elles étaient déterminées à tirer parti de la situation, au plus vite, en tissant leur toile, pour me capturer dans leurs filets comme je l’ai décrit au début de mes récits.
…humilié par ces jeunes dominatrices
C’était cette exposition intempestive, forcée par mon désir de concrétiser un peu mes fantasmes de soumission dans des jeux de rôles de soubrette mâle en m’affublant de ces tenues qui était à l’origine de cette aventure. Cependant, je n’avais pas imaginé que la situation deviendrait incontrôlable et me projetterait vers des horizons transgressifs insoupçonnés et surtout, plus gravement, peut-être irréversible.
Je compris que les jeunes dominatrices étaient en train de faire l’inventaire de ce qu’elles avaient déniché au cours de leur quête. Chaque tenue, était l’objet de commentaires. Elles avaient pour seul objectif que de m’humilier et de m’enfermer dans ce processus de forger ma nouvelle personnalité.
Enfin, il y eut un consensus pour établir, après débat, quelle était la tenue la plus ravissante à porter pour une soubrette mâle. Il s’agissait de la tenue en rose, très pimpante, avec ses nombreux froufrous, et le tablier blanc avec ses volants très protubérants, à porter dessus, sans omettre la coiffe assortie en rose et blanc.
Mais c’est la suite des dialogues qui me fit frémir, quand j’entendis les choses suivantes :
-tu as raisonNadia. La tenue classique en noir et blanc est la plus appropriée pour un service à la maison, pouffa Maîtresse Camille, mais la tenue en rose, est la meilleure comme tenue de sortie, car elle ressort davantage, au milieu d’une foule par exemple!
A croire que mon frémissement avait été perçu par mes éducatrices, car Maîtresse Camille dans la foulée ajouta :
- n’est ce pas delphine que tu seras ravissante dans la rue, avec cette jolie tenue rose, que tout le monde pourra admirer à loisir. Je suis persuadée, même, qu’on n’hésitera pas à te complimenter?
Révélations sur la première humiliation publique prévue!
Et au moment où je venais d’avoir la révélation du plan fourbi par Maîtresse Camille pour me faire vivre ma première humiliation en public, ses paroles furent saluées par une hilarité collective et sans retenue! Ma mine déconfite excita davantage ces jeunes dominatrices, convaincues d’avoir frappé dans le mille.
Maîtresse Camille fut chaudement félicitée pour son idée audacieuse qui faisait que le principe de l’humiliation publique allait se concrétiser. Je me rendais compte que chaque disposition de ce contrat d’appartenance allait être exécuté sans coup férir, pour le pire. Ainsi, j’ avais osé espérer, malgré tout, que de la théorie à la pratique, il y aurait un peu de marge, mais à ce stade, pour sûr, c’était peine perdue!
Pourtant, je ne pouvais pas imaginer revêtir la tenue sélectionnée, et me produire dehors dans cet accoutrement; et Maîtresse Camille qui avivait ma plaie d’amour propre en donnant des précisions sur la façon dont elle voyait la suite des évènements:
- delphine va être ravissante, et va faire des jaloux autour d’elle; mais je suis consciente qu’une telle vision puisse surprendre les passants. Aussi, ne serait-ce pas une bonne idée que l’on puisse inscrire en caractères bien visibles sur sa tenue » delphine, soubrette au service de ses Maîtresses JESSICA,ANAIS,NADIA,CAMILLE ! Ainsi, tout le comprendra la raison d’un tel accoutrement, et les gens se diront » elle en a de la chance, cette soubrette d’avoir des Maîtresses, qui prennent autant de soin avec elle.
Aucune limite à la cruauté de ces jeunes dominatrices!
Maîtresse Jessica enchérit aussitôt en disant que c’était assurément une bonne idée et qu’il convenait sur le champ de s’en occuper.
Maîtresse Nadia, toute à son rôle de »directrice des études » formula qu’il serait souhaitable que delphine apprenne à broder, elle-même, ces marques de soumission, de la façon la plus éclatante et qu’elle y veillerait personnellement. Cependant, elle ajouta qu’en attendant et pour parer au plus pressé, qu’elles pourraient se contenter de coller sur la poitrine les inscriptions, de façon à ce qu’elles soient bien en évidence.
Quelle cruauté, vraiment! Elles n’avaient aucune limite dans la volonté d’avilir et bien entendu, elles scrutaient , attentivement, mes réactions, ne serait-ce qu’à travers mes rictus de souffrance morale que je ne parvenais pas à dissimuler et qui provoqua, naturellement, une nouvelle surenchère :
- Quelle ingratitude, explosa Maîtresse Anaïs ! on se met en quatre pour elle pour qu’elle fasse bonne figure dans le grand monde, et elle fait la tête!
Maîtresse Camille feignit d’être vexée devant mon peu d’enthousiasme, doux euphémisme, et se sentit autorisée à exhaler une certaine mauvaise humeur. En fait, elle faisait des efforts démesurés pour contenir une hilarité croissante, et ses complices affectèrent la même posture outragée. Elles se chuchotèrent des choses à l’oreille, qui étaient certainement de très mauvaise augure pour moi. Pendant ce conciliabule, je fus totalement ignoré, et c’est Maîtresse Camille, qui logiquement en artisane du complot eut le dernier mot, qui se conclut par une ovation impressionnante pour sa dernière initiative, qu’elle se chargea elle-même de me dévoiler.
D’un ton soudainement grave, contrastant avec les murmures précédents, empreints de minauderies enjouées, surgit la sentence :
- delphine, tu nous a blessées. En fait, tu ne sembles pas apprécier tout le bien que nous voulons pour toi. Dans ces conditions, puisque mademoiselle delphine fait la mauvaise tête ,je te réserve un scénario beaucoup plus humiliant que prévu à l’origine. Ainsi, tu es prévenue, je t’en prépare de belles. Tu vas comprendre ce que signifie HUMILIATION PUBLIQUE !!